Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Scooped by
Cedric
|
Les performances économiques des exploitations en agriculture biologique en 2020
Les élevages spécialisés de lait de vache bio présentent une productivité moyenne en valeur par animal plus faible à celle des élevages conventionnels, inférieure en 2020 de 13,1%. En 2020, le prix du lait bio a pourtant été supérieur de 37% à celui du conventionnel, mais il ne permet pas de compenser totalement la moindre productivité bio… En revanche, un niveau moyen plus faible d'environ 17,8% des consommations intermédiaires (charges d’aliments, frais vétérinaires, consommations énergétiques...) permet aux élevages bios d'aboutir à une valeur ajoutée supérieure d'environ 10 € par vache laitière… Au final, grâce en partie à un niveau moyen de subvention par vache laitière supérieur de 46,4%, l’EBE/UGB des producteurs bios offre en moyenne 212 € de plus par animal. Les niveaux de dispersion des EBE par vache laitière sont très similaires entre les deux modes de production, les rapports interquartiles s'établissent dans les deux cas à 1,8…
|
Scooped by
Cedric
|
L'agriculture bio dans l'UE : une décennie de croissance
D'après les données du RICA sur les exploitations spécialisées en production laitière, les rendements laitiers sont inférieurs de 8 à 33 % dans les exploitations bios… Les exploitations bios au Danemark, en Suède, en Autriche et en Allemagne avaient des coûts moyens par unité de bétail plus élevés que les conventionnelles en 2015-2020, tandis que dans les autres États membres étudiés, ces coûts étaient (légèrement) inférieurs (Lettonie, Pologne, France, Pays-Bas) dans des fermes bios. La baisse des coûts spécifiques de l'élevage est le principal moteur de la baisse des coûts totaux dans les exploitations biologiques en Lettonie, en Pologne, en France et aux Pays-Bas… Les exploitations bios présentant le plus petit écart de rendement laitier (Danemark, Suède et, dans une moindre mesure, Autriche et les Pays-Bas) étaient celles qui présentaient un écart positif de revenu. Même quand elles avaient les coûts relatifs les plus élevés… D'autre part, les exploitations bios de France et Allemagne avec un écart de rendement laitier plus important présentaient un écart de revenu légèrement négatif. En France, elles ont des coûts légèrement inférieurs. Les aides publiques en Allemagne et en France compensent l'essentiel de l'écart de revenu (-2 % pour les exploitations biologiques en France, et -5 % en Allemagne)…
|
Scooped by
Cedric
|
En Allemagne, la différence de prix par rapport au lait conventionnel n'est que de deux centimes. De nombreux agriculteurs bios ne peuvent pas couvrir leurs coûts, malgré la hausse des prix. Les raisons de cette évolution inhabituelle sont multiples…
Les agriculteurs bios ne reçoivent pas beaucoup plus d'argent pour leur lait que leurs homologues conventionnels (2 cts), et la hausse par rapport à l'année dernière n’est que de 10 cts. Tandis qu’en conventionnel, les prix ont augmenté de près de 21 cts. Et pour la première fois depuis longtemps, de nombreux producteurs laitiers conventionnels réalisent des bénéfices, malgré le coût élevé…
Les raisons de cette évolution inhabituelle sont multiples. D'une part, les ventes de produits bio ont stagné avec une inflation galopante. Les consommateurs achètent beaucoup moins de produits chers – dont les produits bios. Et les produits bio du commerce de détail se situent déjà dans le haut de l'échelle des prix, il est donc très difficile d'imaginer de nouvelles hausses de prix sans pertes importantes de ventes…
De plus, la quantité de lait conventionnel a eu tendance à diminuer pendant l'année de crise 2022, tandis que la production de lait bio a fortement augmenté, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les prix…
sur https://www.agrarheute.com/markt/milch/biomilchkrise-preise-mengen-probleme-599545
|
Scooped by
Cedric
|
Selon une étude de l’association « Bio en Normandie », les fermes laitières bios ont amélioré leur rentabilité, entre 2018 et 2020, malgré les aléas climatiques…
|
Scooped by
Cedric
|
|
Scooped by
Cedric
|
Si la production de lait biologique a permis de dégager en moyenne de bons revenus, les écarts entre producteurs sont grands. Le coût alimentaire est en première ligne.
|
Scooped by
Cedric
|
Alors que la filière du lait est au plus mal, de plus en plus d'éleveurs laitiers français veulent passer au bio. Le fait est que ceux qui ont sauté le pas s'en sortent mieux que les autres - les conventionnels - et cela pour plusieurs raisons. Explications.
|
Scooped by
Cedric
|
En pleine crise du lait, à l'heure où les cours se sont effondrés et où 20 000 exploitations seraient au bord de la faillite, le bio reste épargné par la surproduction. De plus en plus d'éleveurs se convertissent, comme Michel Savatier. Pour lui, c'est aussi une histoire de conviction personnelle. Une séquence bonus tirée du reportage de Guillaume Cahour "Eleveurs, ils produisent pour du beurre", diffusée dans "Envoyé spécial" le 19 mai.
|
Scooped by
Cedric
|
Jean-Michel Péard, cogérant de sa ferme, a deux uniformes : celui de producteur de lait bio et celui de fabriquant de yaourt. Cette alternance lui permet de gagner sept fois plus qu’un producteur de lait classique. Le litre de lait est d’ordinaire acheté 25 centimes. Lui, revend la moitié de sa production de lait bio à 50 centimes, le reste est transformé en yaourt. Il peut ainsi fixer ses prix. Même choix pour la famille Macé qui élève des lapins depuis trente ans. La vente directe au consommateur est choisie en France par un agriculteur sur cinq.
|
Scooped by
Cedric
|
A Lavigney, une quinzaine de producteurs de lait bio tire son épingle du jeu en travaillant pour une petite coopérative locale qui ne fournit qu'un seul client : un fabricant de Gruyère IGP.
|
|
Scooped by
Cedric
|
Dans les Côtes-d’Armor, Franck Le Breton et Maud Cloarec ont opéré un virage à 180 degrés. Ils produisent désormais, en système tout herbe, 190 000 litres de lait bio avec des vêlages groupés de printemps, en monotraite et sans aucun achat d’aliment…
|
Scooped by
Cedric
|
D’après le CER France Bretagne, en 2021, le lait bio a coûté 28 % plus cher à produire que le lait conventionnel. En 2021, le coût de revient du lait bio s’établissait à 506 €/1 000 litres contre 395 €/1 000 l pour le lait conventionnel…
"À l’heure où le prix du lait conventionnel grimpe, celui du bio doit être à la hauteur pour éviter des déconversions"…
|
Scooped by
Cedric
|
La France a devancé l’Allemagne en tant que premier collecteur de lait de vache biologique de l’Union européenne, malgré une conjoncture tendue…
Cet été, la France a détrôné l’Allemagne comme premier producteur européen de lait de vache biologique. 5 % de la production de lait française était sous label Bio en août dernier, selon FranceAgriMer, une part qui reste minime comparé à d’autres états membres (17,9 % en Autriche, 16,1 % en Suède et 12,4 % au Danemark), mais supérieur aux 2 % en moyenne en Europe…
|
Scooped by
Cedric
|
Les écarts sont importants entre les fermes laitières bio, quand on analyse le revenu disponible et l'efficacité économique. "
On entend souvent dire que le revenu par UTH est supérieur en bio qu'en conventionnel. Mais les exploitations laitières biologiques sont-elles toutes performantes ?
Nous avons voulu voir dans le détail de quel ordre sont les écarts entre exploitations", expose Jérôme Pavie, de l'Institut de l'élevage. Sur la période 2011-2015, les résultats technico-économiques de 173 exploitations laitières bio françaises ont été analysés (échantillon constant).
Pour ces 173 exploitations, l'efficience, ou l'EBE hors main-d'œuvre sur produit brut, est en moyenne de 45%. Certaines sortent de très bonnes performances, à des niveaux que l'on n'observe pas en conventionnel...
|
Scooped by
Cedric
|
Des élevages moins intensifs pour la production biologique de lait de vache Les élevages spécialisés dans la production biologique de lait de vache présentent généralement une productivité moyenne par animal plus faible, inférieure de 20 % à 25 % à la productivité des élevages conventionnels, principalement en raison d’un recours moins important aux aliments concentrés et au maïs ensilage dans l’alimentation des animaux et du choix de races plus rustiques (également plus résistantes aux maladies et s’adaptant plus facilement aux milieux naturels).
En 2013, le prix du lait biologique était supérieur de 18 % en moyenne au prix du lait conventionnel, ce qui était cependant insuffisant pour compenser le différentiel de productivité1 : les élevages biologiques ont donc réalisé en moyenne un chiffre d’affaires par vache inférieur de 10 % à celui des élevages conventionnels, de l’ordre de 3 400 euros par vache.
En revanche, le niveau plus faible (– 20 %) des charges externes (achats d’aliments, frais vétérinaires, etc.), qui s’élèvent à 2 200 euros par vache dans les exploitations bio, permet de compenser la différence de chiffre d’affaires. En effet, en agriculture biologique, 60 % de l’alimentation doit être constituée de fourrages grossiers (herbes des prairies ou fourrages annuels) et 60 % de l’alimentation doit provenir de l’exploitation (ou d’exploitations bio de la même région) : les élevages bio utilisent donc davantage de surface herbagère par animal (1,6 hectare par vache contre 1,2 hectare en conventionnel) et achètent de fait moins d’aliments concentrés.
Ainsi, l’EBE par vache des producteurs de lait de vache biologique est en moyenne supérieur de près de 20 % à celui des éleveurs conventionnels, en partie soutenu par les aides spécifiques à l’agriculture biologique
A retrouver sur https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/3280932/Enviro17c_D2_Agriculture-bio.pdf
|
Scooped by
Cedric
|
Arla a vu ses bénéfices augmenter de 20,7% entre 2015 et 2016, atteignant ainsi 356 M EUR, et ce malgré une baisse des ventes en raison de l'environnement mondial instable du prix du lait. Les principales marques du groupe Arla ont toutes vu le chiffre d’affaires généré par leurs ventes augmenter entre 2015 et 2016 : • Arla® : +4,5% (contre 2,5% entre 2014 et 2015) • Lurpak® : +7,7% (contre 6,1% entre 2014 et 2015) • Castello® : +3,0% (contre 0,1% entre 2014 et 2015) • Puck®: +10,6% (contre 9,9% entre 2014 et 2015).
|
Scooped by
Cedric
|
Face à la crise qui a fait plonger le prix des matières premières agricoles, les exploitants sont de plus en plus nombreux à se lancer dans le bio.
|
Scooped by
Cedric
|
Fondés sur les bilans financiers de 46 producteurs biologiques et 444 producteurs conventionnels, l’agence du développement agricole, SEGES, a calculé que les producteurs biologiques avaient gagné en moyenne 44 000 EUR contre un déficit de 32 000 EUR pour les producteurs conventionnels en 2015. Ces chiffres s’expliquent notamment par la chute du prix du lait qui met en difficulté les producteurs conventionnels. D’autre part, les groupes laitiers ont la volonté de payer jusqu’à 70% de plus pour le lait biologique (notamment Arla Foods). Le Danemark compte actuellement près de 400 producteurs de lait biologique. Afin de pouvoir répondre à la demande locale et celle des marchés étrangers, 100-125 producteurs devraient être amenés à se convertir au biologique prochainement.
|
Scooped by
Cedric
|
Crise agricole. « En bio, on s'en sort » - Brûler des pneus, très peu pour elle. Annie Legoff est productrice de lait bio, à Évran, et ne connaît pas la crise. Par ailleurs trésorière du syndicat minoritaire Confédération paysanne 22,...
|
Scooped by
Cedric
|
La demande croissante en céréales biologiques offre des perspectives aux éleveurs bio ou souhaitant se convertir. Pour produire des céréales bio en quantité et qualité, il ne faut surtout pas arrêter l'élevage...
|