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Les chiffres de l’observatoire de l’endettement et des trésoreries des élevages bovins lait et viande pour 2022 montrent une progression du revenu disponible par UTH familiale. Il y a moins d’exploitations en situation critique, mais leurs chiffres se détériorent…
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L’Observatoire de l’endettement et des trésoreries vient de livrer ses résultats pour les clôtures d’été 2022. La situation financière des élevages de bovins laitiers s’est globalement améliorée, mais un quart d’entre eux reste en situation critique…
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À la faveur d’une hausse des prix et des volumes produits, la situation financière des élevages laitiers s’est stabilisée à la clôture de l’hiver 2021. Néanmoins, la flambée des charges de 2022 risque d’avoir un très fort impact sur un tiers des exploitations, qui sont endettées et sans trésorerie…
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L’INSEE a publié ses chiffres mensuels sur l’évolution de prix agricoles en France. « En septembre 2017, les prix des produits agricoles ont augmenté de 0,6% sur un an », nous dit le titre de la note de conjoncture.
Mais trois années de prix bas pour les céréales, le lait et la viande ont durablement fragilisé des dizaines de milliers d’exploitations. Il y a danger pour notre souveraineté alimentaire.
Certes, le lait est payé 15,6% plus cher qu’il y a un an. Mais son prix avait baissé de 20 à 30% après la sortie des quotas laitiers qui ont régulé la production laitière de chaque pays membre de l’Union européenne entre avril 1984 et mars 2015.
Bien qu’ayant triplé en l’espace de quelques mois sur les marchés internationaux, la flambée du prix du beurre n’a guère profité aux producteurs de lait.
Et aussi : « 30 % des agriculteurs gagnent moins de 350 euros par mois » : scandale ou pas ?
sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/10/30/30-des-agriculteurs-gagnent-moins-de-350-euros-par-mois-scandale-ou-pas_5207780_3232.html
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La situation difficile des exploitations laitières, mise en évidence les années passées continue de s’aggraver. En lien avec un prix du lait toujours plus bas, l’EBE déjà insuffisant est encore en baisse en fin d’année 2016 : - 65 € d’EBE/1000 litres en 2 ans (soit -35%) dans le Grand-Ouest et -54 € d’EBE/1000 litres en Montagne (-27%). Les annuités sont toujours élevées et le revenu disponible des exploitations reste faible : moins de 15 000 € annuel par UTH familiale. Les exploitations n’ont aucune marge de sécurité depuis 2 ans. Dans le même temps, les investissements diminuent et les dettes court-terme augmentent. Les éleveurs du Grand-Ouest ont recours aux emprunts pour refinancer leurs investissements passés et leur trésorerie (montant des emprunts à long et moyen terme réalisés dans l’année supérieur aux investissements nets). Les annuités seront donc en hausse les prochaines années, et il faudra de nombreuses années pour que les exploitations retrouvent une situation financière saine. Ainsi, 40% des exploitations de l’échantillon (tous bassins) sont dans une situation critique : endettées à long et moyen terme et avec une trésorerie nette globale négative. Cette proportion s’élève à 51% dans le Grand-Ouest...
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L'Enquête nationale de Teagasc montre qu'en 2015 les investissements dans les exploitations agricoles à travers l'Irlande ont augmenté de 12% par rapport à 2014, avec un investissement plus élevé dans les fermes laitières, à une moyenne de € 20.082 par ferme. Les producteurs laitiers investissent plus de 20.000 €, mais il est intéressant de noter que seulement la moitié ont des dettes liées à l'agriculture. La moyenne des emprunts par exploitation en 2015 a baissé de 6%, à € 20.529 (de nombreuses fermes ont choisi de financer de nouveaux investissements de fonds de roulement en 2015 plutôt que d'augmenter les emprunts). , les auteurs de l'étude notent. L'enquête note que le revenu agricole continue d'être "fortement tributaire" des paiements directs. En 2015, le paiement direct total moyen était de € 17.000, contre € 18.859 en 2014, ce qui représentait 64% du revenu en moyenne.
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Le sujet de l'endettement est au cœur de plusieurs débats qui agitent le monde agricole et la sphère médiatique
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L'année dernière, 60 fermes laitières danoises ont fait faillite, 2 fois plus que l'année précédente, selon les statistiques nationales de Danmarks Statistik. Selon le SEGES, 340 producteurs - environ 10% des producteurs laitiers du pays - sont au bord de la faillite. « Les producteurs laitiers danois sont dans une situation très difficile. Nombre d'entre eux ont des dettes énormes et dépendent de la façon dont leurs banques sont prêtes à leur donner de nouveaux crédits. »
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Jusqu'à récemment, les produits laitiers étaient l'épine dorsale de l'économie de la Nouvelle-Zélande, représentant environ 25% des exportations. Mais les prix laitiers ont chuté de plus de moitié depuis début 2014, en raison du ralentissement économique de la Chine et de la surproduction mondiale. La dette laitière a explosé après deux années difficiles, avec une estimation de 80% des agriculteurs fonctionnant en dessous des niveaux de rentabilité, selon la banque centrale. La dette laitière représente environ 10% du total des prêts en Nouvelle-Zélande. Elle se situait à 37,9 milliards de $ NZ en Juin, en hausse de 9,5% par rapport à l’année précédente, selon la banque centrale.
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Une situation financière améliorée pour les exploitations laitières..
Le prix du lait a continué sa hausse en 2022 : + 70 € /1000 l par rapport à 2021. Le produit brut de l’échantillon 2022 a été amélioré (de + 6% à + 22% en fonction des zones). Par ailleurs, malgré la hausse des charges (aliments, carburant et engrais notamment), l’EBE des exploitations a connu partout une amélioration. Le revenu disponible a été en hausse marquée partout (de + 19% en Montagne à + 92% dans le Grand-Ouest), soit en moyenne 34 000 € annuels par UTH familiale.
La trésorerie nette globale moyenne a été encore en nette hausse en 2022. Les dettes court-terme des exploitations laitières ont été en légère diminution mais sont restées à des niveaux élevés (124 €/1000 l en moyenne toutes zones). La part des exploitations en situation critique a diminué en 2022 : 24% des élevages suivis en France en 2022 contre 32% des exploitations en 2021.
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[Diaporama] Observatoire de l’endettement et des trésoreries des élevages bovins
Le revenu disponible s’améliore partout, en moyenne toute zone, à 38 700 €/UTH f/an. Ce qui permet de dégager une marge de sécurité et améliorer les prélèvements privés. La part d’exploitations en situation critique diminue à moins de 25%... L’Observatoire de l’endettement et des trésoreries, instauré en 2015, permet d’avoir un suivi régulier des résultats des exploitations bovines depuis 2013… Le suivi est réalisé annuellement sur la base de deux échantillons, représentant chacun une période de clôture : les clôtures dites « d’hiver » (octobre - décembre) et celles « d’été » (mars - juin). Les élevages sont répartis sur 4 bassins : le « Grand-Ouest », le Cantal (zone « Montagne »), la Saône et Loire (en bovins viande, pour le bassin Charolais ‘’historique’’) et la Dordogne (en bovins lait). Le suivi des exploitations est réalisé grâce aux partenariats durables, entretenus avec 4 centres comptables : Cerfrance Alliance Massif Central, Cerfrance Dordogne, COGEDIS et GIE Entr’AS.
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Situation financière stable pour les exploitations laitières...
La production laitière des exploitations était en hausse sur l’année 2021. Et le prix du lait, qui était sur une tendance de baisse en 2020, a connu une augmentation progressive sur l’année 2021. Ainsi, à la faveur de ces deux effets cumulés, le produit brut s’est amélioré. Et, malgré la hausse des charges alimentaires et énergétiques notamment, l’EBE a connu partout une amélioration…
Le revenu disponible s’est établi en moyenne à environ 21 000 € annuels par UTH familiale, en hausse marquée partout. La trésorerie nette globale moyenne s’est améliorée, et les dettes court-terme des exploitations laitières, sont restées élevées…
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D’après l’observatoire de l’endettement et des trésoreries, 40% des exploitations laitières cumulent un fort endettement et une trésorerie nette globale négative en 2016.
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Accompagnement des éleveurs pour dégager plus d’EBE, restructuration des dettes... éleveurs et créanciers tentent le règlement amiable. Il y aurait encore peu de liquidations et de cessations.
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Les clôtures de septembre à décembre 2015 révèlent sans surprise des revenus disponibles en baisse et des trésoreries dégradées. Le point avec les Cerfrance du Nord-Pas-de-Calais et du Calvados.
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Actuellement, il existe environ 10.500 fermes laitières à travers l'Angleterre, l'Ecosse et le Pays de Galles. Il y a dix ans, ce chiffre était plus proche de 21.000. La National Farmers Union (NFU) a dit que nombre de producteurs laitiers sont au bout du rouleau, fonctionnent à perte et ne peuvent plus recevoir de finances auprès des banques. Environ un cinquième pourrait fermer cette année, selon certaines estimations. Un analyste de l'industrie de Ian Potter Associates prévoit qu'il pourrait y avoir moins de 5.000 fermes laitières au Royaume-Uni dans 10 ans. Le revenu moyen des producteurs laitiers a chuté de 45% cette année d'imposition à 46.500 £, selon les chiffres du gouvernement. AHDB ajoute que 75% des exploitations laitières britanniques opèrent actuellement à perte. 30% des agriculteurs ont vendu des terres pour des raisons liées à la dette.
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Le courtier financier OMF avertit qu’un producteur laitier moyen de Nouvelle-Zélande est susceptible de perdre 140 760 $ cette saison. Dans son rapport, l’OMF dit qu'il existe un risque que Fonterra réduise à nouveau le paiement du lait, pointant vers un prix du lait potentiel de 3,89 $ par kilogramme de matière sèche du lait. Fonterra avait déjà abaissé son prix le 28 janvier à 4,15 $ / kg MS. L’OMF estime que le coût de production actuel est de 5,31 $ / kg MS.
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