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Plus rentable que la vente de lait, elle permet aux éleveurs de garder la tête hors de l'eau. Et de verdir une partie du gaz que nous consommons. «Je roule avec les bouses de mes vaches!», clame fièrement Damien Roy. Le quadragénaire fait partie d'un groupe de quatre éleveurs vendéens qui se sont diversifiés depuis quatre ans dans la méthanisation ... 
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Dominique Langouët, du Gaec de Plémalo à Pléchatel (35), a fait le choix il y a trois ans de livrer une partie de son colostrum de première traite. La pratique, simple, est une source de revenu supplémentaire pour l’élevage.
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actu
Face à la crise du lait, ces agriculteurs ne sont pas restés les deux pieds dans le même sabot. Depuis un an, ils ont lancé la production de glaces sur leur exploitation.
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Leurs activités annexes leur assurent un milliard d'euros de revenus complémentaires. Être inventif pour augmenter ses revenus est devenu une nécessité pour de nombreux agriculteurs. Leur situation économique est en effet difficile. Selon la MSA , plus de la moitié d'entre eux ont gagné moins de 354 euros par mois en 2016. Pourtant, il faut reconnaître qu'ils ne manquent pas d'idées pour améliorer leur niveau de vie.
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Avec 60 installations en Bretagne, dont 10 en 2016, la filière méthanisation poursuit son développement. Longtemps attendu, le nouveau cadre tarifaire pour les installations valorisant le biogaz en cogénération a été publié en décembre 2016, donnant la visibilité tant attendue par les porteurs de projets.
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Reconquérir de la valeur par la qualité, c’est le challenge de producteurs qui ont monté une filière de différenciation ou dont c’est le projet.
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Chercher de nouvelles sources de revenus devient une préoccupation récurrente pour les agriculteurs puisque les marchés agricoles...
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L’Ademe a profité du salon de l’Agriculture pour publier une étude qui tend à démontrer que les énergies renouvelables pouvaient non seulement combler les besoins en énergie du monde agricole, mais aussi s’avérer être un plus non-négligeable pour le revenu des agriculteurs.
Cedric's insight:
et aussi Méthanisation : Tripler le nombre d’installations avant 2020
sur http://www.lafranceagricole.fr/actualites/elevage/methanisation-tripler-le-nombre-dinstallations-avant-2020-1,3,352289789.html Le think-tank La Fabrique Écologique s’apprête à rendre une note sur la situation actuelle du biogaz en France et les moyens à mettre en place pour atteindre les objectifs fixés par la loi sur la transition énergétique.
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Pour les agriculteurs, les alternatives se multiplient afin d'augmenter des revenus parfois très bas. La journaliste ajoute : "aujourd'hui, en France, un agriculteur touche en moyenne 1 250 euros par mois. Mais il y a des écarts énormes d'une région à l'autre : un agriculteur sur trois ne gagne pas plus de 350 euros par mois. Pour mieux vendre leurs productions, les agriculteurs misent sur les Appellations d'origine protégée ou contrôlée ou sur la vente directe. Mais l'idéal pour un producteur est de transformer soi-même : c'est le cas de producteurs de lait qui fabriquent leur propre glace".
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Le plan de transition énergétique prévoit d'augmenter la production d'énergie renouvelable. L'agriculture a plusieurs cordes à son arc pour y répondre, comme la méthanisation ou encore la production d'électricité à partir de panneaux photovoltaïques.
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C’est peu dire que le quotidien des agriculteurs est compliqué en ce moment. Ça se voit aux larmes qui envahissent les yeux de Guillaume Dedourge quand on lui pose la question. « On travaille à perte, on doute toujours de nos choix », confie celui qui, en véritable chef d’entreprise, a fait le choix de la qualité.
« J’y arrive parce que je me suis diversifié en développant la pomme de terre. Sinon, l’an dernier, on fermait boutique ». Et fermer boutique pour Guillaume Dedourge, c’était mettre fin à une histoire familiale. « Agriculteur, c’est 70 h par semaine. L’an dernier, j’ai vendu mes 400 000 litres de lait à perte. Cette année, je suis à zéro. C’est déjà mieux… »
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Une cinquantaine de projets dans la Somme : Le prix du lait n’étant pas gage de rentabilité, de petits éleveurs du Pays du coquelicot investissent un million d’euros pour valoriser les effluents de la ferme laitière familiale.
Cedric's insight:
«La production de 500 vaches équivaut une éolienne»
L’avis de Philippe Peultier, directeur d’Easymetha à Boves (Somme) « Avec les effluents des éleveurs, on peut produire 5 % de l’électricité en France », assure Philippe Peultier. Mais pour l’instant, la filière est un peu à l’arrêt parce qu’EDF est en train de négocier le prix auquel elle rachètera l’électricité aux propriétaires des méthaniseurs. En 2014, la filière éolienne contribuait à hauteur de 3,5 % à la consommation nationale. « En moyenne une vache produit 1 kw/h sur une année. Une éolienne de 2 mW fournit 500 kW/h. Une unité de méthanisation tourne à 90 % de ses capacités, ce n’est pas alternatif. Cinq cents vaches équivalent une éolienne en termes de production. » Bienvenue aux déchets verts Le système de méthanisation se nourrit aussi de déchets verts, tontes de gazon et feuilles mortes uniquement. Les frères Billaud se sont donc rapprochés des communautés de communes environnantes pour voir si des partenariats seraient envisageables, via les déchetteries. Du côté de Corbie, ils ont été renvoyés vers Véolia, et doutent fort que la multinationale soit intéressée par le projet. « L’intercommunalité de Haute-Somme, autour de Péronne, n’est pas contre, mais ils attendent de voir, témoignent les éleveurs de Colincamps. C’est une histoire de volonté politique et d’organisation. » L’enlèvement reviendrait à 54 € la tonne. Enfin, le Pays du coquelicot va lui aussi s’intéresser à la chose, d’autant que ce type de déchets représente une préoccupation majeure de l’intercommunalité. En visite d’entreprise au GAEC Billaud avec quelques délégués communautaires jeudi 9 juin, le président Stéphane Demilly a hasardé : « Vous pourriez faire le transport ? » sans obtenir de réponse positive, au vu des coûts induits. L’une des difficultés réside dans la nécessité de distinguer deux bennes pour les déchets verts au niveau des trois déchetteries communautaires, avec ce qui est valorisable dans l’une et ce qui ne l’est pas dans l’autre.
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Dans le Lot, 400 bâtiments d'élevage sont équipés de panneaux photovoltaïques. Un projet financièrement intéressant pour les éleveurs.
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Sur https://theconversation.com/agriculture-et-transition-energetique-les-atouts-du-biogaz-et-de-lagroforesterie-93842