Lait de Normandie... et d'ailleurs

Les variations du prix du lait (5 %) ont des répercussions amplifiées sur le résultat moyen du RICA (31 %). Cela correspond à la « stratégie volume », payante quand le prix du lait est élevé mais à risque du fait de ses fluctuations…

Les systèmes herbagers pâturants font le choix de la «stratégie valeur ajoutée ». Cela passe par une réduction des intrants et une maximisation des processus biologiques naturels au travers des prairies. Ainsi, ces fermes rémunèrent mieux leurs travailleurs que la moyenne des fermes RICA et réduisent leurs impacts négatifs sur l'environnement.

Comparaison des résultats économiques des exploitations du Rica et du réseau Civam du Grand-Ouest, de 2008 à 2020…

Les exploitations en AD utilisent moins de moyens de production que celles du Rica (immobilisations, SAU et cheptel plus réduits) et consacrent 40 % de leur SAU en plus aux prairies. Dans la mesure où le volume de lait par vache est inférieur, les exploitations en AD dégagent moins de produits de leurs activités. Toutefois, leur système plus économe leur permet de réduire leurs charges : main-d’œuvre, intrants pour les cultures et alimentation du troupeau…