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Selon un nouveau rapport du département américain de l'Agriculture, la ferme laitière américaine moyenne n'a réalisé de bénéfices que deux fois au cours des 20 dernières années. Entre 1997 et 2017, 64 % des fermes familiales du Wisconsin ont fermé. Et depuis 1970, un tiers des transformateurs laitiers ont cessé leurs activités…
« Les exploitations familiales s'effondrent à un rythme alarmant, et celles qui parviennent à s'accrocher sont confrontées à des coûts croissants, à des rendements négatifs et à une dette croissante, tandis que les consommateurs se voient vendre l'illusion de produits laitiers pastoraux et durables »…
« Le prochain Farm Bill est une occasion cruciale d'inverser la tendance en rétablissant la gestion de l'offre et en réformant le filet de sécurité agricole. L'adoption de la Farm System Reform Act et de la Food and Agribusiness Merger Moratorium and Antitrust Review Act nous aidera à nous assurer que nous cessons de creuser un trou plus profond en stoppant la consolidation et la prolifération des fermes industrielles. »…
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Alors que le monde agricole craint pour la campagne 2023 les effets d’un ciseau des prix à venir, caractérisé par une baisse des prix associé à un maintien du haut niveau des charges, il est intéressant de se pencher sur les mécanismes du Farm Bill qui permettent de protéger jusqu’à la marge des agriculteurs américains…
La doctrine du Farm Bill consiste à donner « autant que nécessaire », et la combinaison de l’assurance récolte et des aides contracycliques permet une protection efficace du chiffre d’affaires des farmers…
L’assurance et les aides contracycliques sont souvent confondues par les observateurs français, alors qu’elles permettent d’atteindre deux objectifs distincts : l’assurance récolte offre une protection pour l’année en cours, vis-à-vis des risques (prix/rendement) qui interviennent post-semis. Mais si les prix de marchés projetés sont déjà peu élevés au moment des semis, elle ne suffit pas à protéger le revenu agricole, et c’est là que les aides contracycliques prennent tout leur sens, puisqu’elles visent à garantir un niveau de prix minimum et/ou de chiffre d’affaires consolidé dans la durée…
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Trois années de bas prix testent la capacité des producteurs laitiers à survivre. Au cours de la dernière décennie, les prix du lait ont oscillé entre un creux de 10 $ par cent livres et un sommet record de plus de 20 $. Le problème c’est quand les prix restent bas, année après année, comme ils le font maintenant.
Au cours des trois dernières années, le prix du lait a été en moyenne inférieur à 18 $ par 100 livres, première fois depuis 2006, lorsque les coûts des aliments ont commencé à augmenter. Et, selon le dernier résumé du marché du ministère de l'Agriculture des États-Unis, basé sur les informations de janvier, le prix tout-lait de cette année est prévu entre 15,80 $ - 16,60 $ par quintal.
Les producteurs laitiers ont connu un bon prix en 2014, atteignant 20 $ / quintal. Mais les prix ont été beaucoup plus bas de 2015 à 2017, et 2018 est mal parti. Nous sommes maintenant dans la quatrième année de prix bas…
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Au cours du trimestre, le bénéfice net de Dean Foods s'est chiffré à 1 382 000 $, en forte baisse par rapport à la même période de l'année précédente où l'entreprise avait gagné 14 526 000 $.
Pour comprendre le principal défi auquel Dean Foods Co. doit faire face, il faut examiner le marché du lait liquide. Les volumes sont en baisse, et comme le marché continue de s'éroder, l'entreprise doit chercher des économies de productivité et de nouvelles opportunités ailleurs…
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Dairy Revenue Protection (Dairy-RP) est un plan conceptuel d'assurance, élaboré par la American Farm Bureau Federation, American Farm Bureau Insurance Services, et d'autres collaborateurs qui permettrait aux producteurs laitiers d'acheter une protection contre la baisse des revenus trimestriels des ventes de lait, C'est-à-dire une baisse inattendue des prix du lait, des baisses inattendues de la production laitière, ou les deux...
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Le groupe agroalimentaire a vu sa croissance organique fortement ralentir en dépit d'une forte hausse de son résultat opérationnel courant. Il annonce une nouvelle étape dans sa réorganisation.
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Alors que le prix du lait est une composante importante de la rentabilité, ce n’est pas le seul facteur de ce qui reste dans le carnet de chèques à la fin du mois. L'analyse des cinq principaux États laitiers américains au cours de la dernière décennie montre que les prix des aliments et du lait par vache sont des éléments clés dans l'équation de la rentabilité.
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ANALYSE - Les économies d'échelle conduisent la rentabilité des grandes fermes laitières américaines, surtout dans un contexte de volatilité accrue des prix, selon un rapport de Rabobank Food & Agribusiness Research and Advisory group…
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Les résultats du deuxième trimestre 2022 des deux géants du retail, Walmart et Amazon, sont passés au scanner…
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L'optimisme des producteurs laitiers correspond aux projections actuelles de la rentabilité des fermes en 2022, basées sur les prévisions de prix des aliments et du lait.
Après plusieurs années de marges serrées, il semble que l’année 2022 pourrait être la plus rentable depuis une décennie…
Dans l'ensemble, la projection des revenus de l'application Zisk selon laquelle les grands troupeaux seront plus rentables est conforme à une tendance nationale. Les exploitations de plus de 1 000 vaches peuvent s'attendre à être considérablement plus rentables, tandis que celles de moins de 250 vaches considérablement moins, en fait cinq fois moins que celles de plus de 1 000 vaches.
Même les fermes de 750 à 1 000 vaches s'attendent à être moins rentables (25 % à 30 % de moins) que celles de plus de 1 000 vaches.
Fait intéressant, le rapport ne montre pas d'avantages supplémentaires significatifs en 2022 pour les fermes de 2 500 ou même 5 000 vaches.
L'un des avantages des grandes fermes plus rentables est sans aucun doute la capacité d'investir dans l'innovation. Ainsi, 2022 donnera l'impulsion pour utiliser les bénéfices exceptionnels de cette année pour acquérir des fermes voisines, construire de nouvelles fermes plus grandes, adopter l'automatisation ou se préparer aux défis à venir…
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Une analyse des entreprises laitières du Michigan, de New York et du Wisconsin confirme que les grands troupeaux, ceux qui ont plus de 500 vaches, sont plus rentables et résilients que les petits troupeaux. « Il y a beaucoup de variation entre les groupes. Les petites fermes existent depuis longtemps et ont beaucoup de capitaux propres, une faible dette et des composants et une qualité de lait élevés. Et il y a de grands troupeaux qui se débattent parce qu'ils ont récemment pris de l'expansion, ont contracté beaucoup de dettes et n'ont pas encore leurs systèmes de production bien établis. »
Mais généralement, les grands troupeaux font mieux que les petits troupeaux. Le premier avantage est l'économie d'échelle. «Le coût moyen de production du lait diminue fortement à mesure que les troupeaux grossissent et se stabilise à 1 500 vaches».
Les grands troupeaux sont plus rentables, et ils sont aussi plus résilients que les petites fermes :
- Le coût de production est souvent inférieur, les grandes exploitations ont des niveaux de rentabilité plus élevés
- Ils tirent parti des économies d'échelle en capital et en main-d'œuvre, répartissant les coûts et le travail entre plus de vaches et plus de lait
- Ils ont généralement de meilleures technologies et de nouveaux équipements, ce qui augmente l'efficacité et réduit les coûts de production
- Ils sont mieux à même d'utiliser les outils de mesure du risque de marché et ont tendance à faire un meilleur usage de ces outils…
Les performances des grandes fermes sont aussi plus uniformes que celle des petites fermes.
"Seulement 15% de la variation dans les grandes fermes est liée à l'agriculture et 55% est liée à l'industrie. Dans les petits troupeaux, 38% de la variation de performance est liée à la ferme."…
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Le projet de loi agricole de l'USDA de 2014 comportait une participation volontaire des producteurs laitiers dans le Programme de protection de la marge laitière (MPP Dairy). Le but de ce filet fédéral de sécurité était de protéger les marges entre prix du lait et coût des aliments. Mais la participation des producteurs au dispositif n’a cessé de diminuer. MPP-Dairy a simplement échoué à répondre aux attentes des producteurs et à leur fournir la protection dont ils ont besoin (ils ont payé 100 millions de dollars, mais n'ont reçu que 12 millions de dollars).
Certaines organisations font pression pour offrir aux producteurs laitiers un programme plus souple qui offre une meilleure couverture. Elles proposent un nouveau produit d'assurance appelé Dairy Revenue Protection (Dairy-RP) basé sur les revenus, et non plus sur les marges.
Avec Dairy-RP, un agriculteur n'a que 4 décisions à prendre. Il doit déterminer son prix prévisionnel du lait en fonction d'un mix de prix à terme selon les catégories de lait, la quantité de production laitière à couvrir (entre 70 et 95%), le niveau de couverture souhaité (60 à 90%) et le type de contrat trimestriel (polices d'assurance trimestrielle ou plus).
Dairy-RP permettrait ainsi de se protéger contre des baisses de revenu trimestriel. En cas de chute en dessous du niveau de revenu prévisionnel garanti, le producteur recevrait une indemnité.
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Dairy Farmers of America (DFA), le plus grand transformateur de lait au monde, a annoncé des ventes de 13,5 milliards de dollars (12,55 milliards d'euros), en baisse par rapport à 13,8 milliards de dollars pour 2016. Toutefois, le bénéfice net s'est établi à 122,57 millions d'euros, contre 87,51 millions l'année précédente.
La baisse du chiffre d'affaires a été attribuée à la baisse des prix du lait payés à ses producteurs. Le prix moyen du lait payé aux membres de la coopérative était de 16,22 $ / 100 livres (33,25 c / l) comparativement à 17,18 $ / 100 livres (35,22 c / l) versés en 2015.
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Outre-Atlantique, la consommation dynamique a soutenu le prix du lait. « Jusqu’à fin 2015, pour les éleveurs américains, ce n’était pas la crise, a expliqué Mélanie Richard de l'Institut de l'élevage. Le prix du lait est monté très haut en 2014 (555 dollars/t en octobre 2014), la baisse a été tardive mais franche fin 2014 : entre 2014 et 2015, le prix a chuté de 29 % mais le prix 2015 de 377 dollars/t est bien plus élevé que celui de 2009 qui était inférieur de 40 %. »
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A la tête de la grande marque de yaourt Chobani qui s’est imposé aux États-Unis, Hamdi Ulukaya, immigré turc de 43 ans, a fait une annonce incroyable : les employés de son entreprise auront, selon leur ancienneté, des parts de sa société valant jusqu’à 1 millions de dollars.
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L'assurance marge proposée aux producteurs de lait américains dans le cadre du Farm Bill est un dispositif à première vue intéressant pour adoucir les chocs liés à la volatilité des prix. Pourtant en 2015, les producteurs ne se sont pas massivement inscrits au programme. " 45% des producteurs n'ont pas payé les 100 dollars/ferme/an pour pouvoir bénéficier de l'assurance minimale automatique à 4 dollars ", constate Philippe Chotteau de l'Institut de l'élevage. 31% des producteurs ont souscrit une assurance payante en 2015 Au final en 2015, 24% des producteurs se sont inscrits pour l'assurance minimale gratuite à 4 dollars pour 42% de la production. Seuls 31% ont souscrit une assurance payante: 3% une assurance entre 4,5 et 5,5 dollars pour 4% de de la production, 23% une assurance entre 6 et 6,5 dollars pour 16% de la production, 5% une assurance de 7 à 8 dollars pour 1,5% de la production. En comptant les références non couvertes des producteurs inscrits, 41% du lait américain est non couvert par l'assurance marge.
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