Si la production des holsteins américaines n'a cessé de progresser depuis les années 1960 en passant de 6 500 litres par vache dans les années 1960 à plus de 12 700 litres par vache en 2020, la reproduction qui avait connu un déclin depuis 1960 progresse depuis le début des années 2000, d’après les données publiées par le Council on Dairy Cattle Breeding…
Chez les Holstein américaines, depuis les années 1960, la sélection génétique a été mise sur la production de lait. Cette tendance s'est ralentie en 1994 avec l'introduction de la vie productive et a commencé à s'inverser au début des années 2000 lorsque le critère du taux de gestation des filles est apparu…
L'institut de l'élevage a étudié l'impact de l'utilisation de dispositifs de détection des chaleurs sur 56 exploitations normandes afin de voir si la technologie répondait bien aux promesses des fabricants…
Le dispositif permet de gagner jusqu'à 17 jours d'IVV sur des troupeaux aux performances dégradées, mais l'effet est presque nul chez les éleveurs inséminant déjà leurs vaches rapidement après le vêlage…
Cedric's insight:
voir aussi Elevage numérique : vers une meilleure détection des chaleurs
Avec les tests de gestation Idexx, les éleveurs bovins pourront réaliser des diagnostics de gestation en autonomie sur leur exploitation. Semblable à un test covid, il permet le constat de gestation à partir d'un échantillon sanguin, et ce dès 28 jours après l'IA pour 5 à 6 €…
Cedric's insight:
voir aussi Faible fertilité chez les vaches laitières
Retour sur un algorithme prometteur qui couple deux capteurs pour améliorer la détection l’ovulation de la vache. A suivre en compagnie de Philippe Faverdin, zootechnicien à INRAE et Alexandre Termier, informaticien à l’Inria.
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Les nouveaux outils numériques foisonnent en élevage laitier, la vache est d’ailleurs l’animal le plus connecté. Reproduction, nutrition, santé, qualité du lait… souvent chaque paramètre à son application, avec son lot de faux-positif. Comment rendre ces outils de suivi plus fiable pour l’éleveur ?
Les chercheurs ont mis en lumière la crise imminente de faible fertilité dans l'industrie des vaches laitières en utilisant des évaluations génétiques de la fertilité.
L'initiative PROLIFIC (Pluridisciplinary study for a robust and sustainable improvement of fertility in cows), financée par l'UE, a cherché à fournir aux agriculteurs de meilleurs outils pour contrôler et gérer la reproduction des vaches.
Plus de 566 000 IA sexées ont été enregistrées l’année dernière en France, toutes races de taureaux confondues.
« 97 % des femelles inséminées en semence sexée sont des femelles laitières ». Et près de la moitié des éleveurs laitiers utilisent partiellement ce type de semence.
Mais, « pour la première fois depuis 2009, première année de disponibilité de doses de semences sexées, le nombre et la proportion d’inséminations sexées (8 % des IA totales) ne croissent plus ».
A l'occasion du #PentahoDay 2017, Pascale Le Mézec de l'IDELE - Institut de l'élevage a présenté le projet Reproscope, Observatoire de la reproduction des bovins en France. Un projet avec une forte volumétrie (60 M enregistrements), du secret statistique et des développements CTools avancés.
Découvrez Reproscope au Space et au Sommet de l'élevage !
Lancé en 2014, le programme national Reproscope arrive à terme et proposera prochainement différents outils.
Le premier est un observatoire national des performances de reproduction des troupeaux bovins laitiers et allaitants construits avec les données de plus de 7 millions d’animaux et 190 000 troupeaux issues des bases nationales (BDIN et SNIG). Cet observatoire en ligne comprendra une vingtaine de critères de reproduction (sur les vaches et génisses % de réussite, IVV…) en fonction de différents paramètres (région, race, niveau de production, saison de vêlage, taille du troupeau…).
Le second outil est un référentiel des objectifs de repro par système d’élevage pour les races Prim’Holstein, Montbéliarde et Normande. Ce référentiel s’appuie sur les typologies existantes. « La variabilité intersystème est très importante : + ou – 63 jours d’IVV moyen, souligne Fabrice Bidan de l’Institut de l’élevage. Mais à l’intérieur d’un même système, l’écart d’IVV varie de 23 à 114 jours selon les systèmes. »
En 2015, selon l’Institut de l’élevage, 4 152 éleveurs ont inséminé eux-mêmes leurs vaches (515 000 IA), soit 18 % de plus en un an. Et les résultats techniques semblent un peu au-dessus de ceux obtenus avec des inséminations classiques.
Un taureau capable de produire plus d’un million de descendants, cinq races d’animaux qui dominent l’élevage mondial de vaches, cochons, poules, chèvres et moutons… Les industriels ont pris le contrôle de la sélection génétique des animaux de ferme. Basta ! s’est plongé dans ce secteur, où se joue une guerre industrielle similaire à celle que connaît le marché de la semence végétale. La recherche de rentabilité immédiate aboutit aujourd’hui à une érosion terrifiante de la biodiversité animale.
D’après un sondage en ligne auprès des lecteurs de web-agri.fr, 50 % des élevages laitiers et 93 % des élevages allaitants font, toujours ou parfois, appel à un taureau pour saillir leurs vaches et génisses.
L'insémination par l'éleveur a été pratiquée dans un peu plus de 5 600 élevages bovins durant la campagne de reproduction 2021, une hausse de 4 % par rapport à la campagne précédente. 7,5 % des élevages pratiquant l'insémination ont recours à l'IPE…
Après plusieurs années de déclin, le recours à l'IA sexée est revenu au niveau de la campagne 2014-2015, soit la plus grande proportion d'IA sexée connue en France. Durant la campagne 2020-2021, 8,7 % des inséminations totales ont été réalisées avec de la semence sexée…
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voir aussi Idele : volume et proportion d’IA sexées
Gen’Adour et Sorelis réunissent leurs forces dans Sogen, nouveau leader régional de la génétique bovine et caprine.
« Pour mener à bien ce projet, Sogen s’appuiera sur ses partenaires : Auriva, Capgènes, Evolution, Red Black Innovation… spécialisés en génétique laitière, croisement et allaitante. Pour ses autres services d’excellence, elle bénéficie de partenariats forts avec Innoval, Génial, Natual… fabricants de solutions innovantes au service de l’élevage. »
La ferme expérimentale de la Blanche-Maisona mis en place un dispositif de mise à la reproduction original. Les 88 vaches Normandes sont conduites en 4 lots de 22 vaches, avec 4 périodes de vêlage au cours de l'année.
Ce type de conduite, inspirée de la production porcine, vise à organiser le temps de travail sur des moments clés et limités dans le temps, ainsi qu’une meilleure régularité des livraisons de lait au cours de l'année.
L'essai a démarré cet été et va se poursuivre pendant 5 années.
De plus en plus d’éleveurs inséminent eux-mêmes leurs vaches mais peu sont avertis de la réglementation qui encadre cette pratique. L’Institut de l’élevage rappelle les règles à respecter sur une plaquette à destination des éleveurs et des techniciens.
Systèmes de monitoring, détecteur de chevauchement, dosage de protéines spécifiques de la gestation dans le lait, suivi Repro… Faites d’abord le point sur vos attentes avant d’investir.
Gaëtan Mabille, vétérinaire dans le Finistère, a créé l’entreprise VetoSoft et conçu le logiciel MilkUp, en partenariat avec le laboratoire Zoetis, pour faciliter le suivi de la reproduction en élevage. Toutes les informations concernant les vaches sont ainsi directement consultables par l'éleveur et le vétérinaire.
Les vaches Normandes, naturellement précoces peuvent être inséminées plus tôt qu'elles ne le sont généralement en élevage. En effet, les vaches les plus performantes sont celles qui débutent leur carrière laitière tôt : elles sont improductives moins longtemps, réalisent plus de lactations, produisent plus de lait en totalité et par jour de vie. Autant de raisons de bien suivre ses génisses pour repérer celles qui peuvent être inséminées.
Un taureau capable de produire plus d'un million de descendants, cinq races d'animaux qui dominent l'élevage mondial de vaches, cochons, poules, (...)
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La recherche de rentabilité immédiate aboutit aujourd’hui à une érosion terrifiante de la biodiversité animale. Alors que les problèmes sanitaires se multiplient, des éleveurs, des associations et des chercheurs s’organisent pour préserver la diversité des animaux d’élevage et préserver des espèces qui ne soient pas standardisées.
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