Le projet Oasys de la ferme expérimentale de Lusignan, dans la Vienne, livre de premiers résultats économiques positifs. Conçu pour être adapté au changement climatique, ce système fourrager non irrigué est basé sur le pâturage avec une génétique des vaches adaptée…
On pourrait penser que les systèmes économes pâturant sont vulnérables au climat, mais en misant sur la diversité des prairies et des fourrages, le projet Oasys démontre qu’il est possible d’atteindre de bons niveaux de rémunération même en année sèche et chaude. La performance repose sur une conduite du troupeau pensée pour valoriser au maximum des fourrages variés par le pâturage tout en maintenant un bon niveau de production…
Les prairies offrant deux pics de production d’herbe, le choix a été fait d’avoir deux périodes de vêlage. Une au printemps et l’autre à automne. Ainsi, les besoins maximums des animaux correspondent aux moments où l’herbe est la plus présente. Les lactations sont allongées à 16 mois pour limiter l’impact environnemental des périodes improductives, avec aussi moins de problèmes sanitaires. Enfin, les 72 vaches sont issues du croisement rotatif Holstein, jersiaise et rouge scandinave…
La gestion d’une unité de méthanisation est un investissement (humain, financier, …), sans réserve pour mener à bien la conduite d’une telle installation…
Cedric's insight:
voir aussi Petite méthanisation en élevage : téléchargez la brochure !
Quel est l’intérêt économique des équipements réduisant le temps de travail ?
Une plaquette et 15 fiches thématiques : montant d’investissement, durée d’amortissement, coût d’entretien, temps de travail économisé par an, etc. Différents indicateurs de l’intérêt économique et social (temps de travail) de ces matériels : variation d’EBE, retour sur investissement, coût du temps gagné...
Les 15 investissements évalués : robot de traite, salle de traite rotative, barrière poussante pour parc d’attente, boviduc, taxi lait, remorque mélangeuse, godet désileur, robot d’alimentation, robot repousse-fourrage, dérouleuse à balles rondes, abreuvoirs dans les pâtures, balayeuse-pailleuse automotrice, robot à lisier, détecteur de chaleurs, groupe de fauche large dimension…
Episode 1 - Maïs, herbe : quel est le coût de production réel des fourrages ?
Dans un contexte économique perturbé, Weloveagri et Sanders lancent « Parlons Rentabilité » une web-série de 12 épisodes qui proposent des repères économiques et des leviers d’actions pour améliorer la rentabilité des exploitations…
Les écarts sont importants entre les fermes laitières bio, quand on analyse le revenu disponible et l'efficacité économique. "
On entend souvent dire que le revenu par UTH est supérieur en bio qu'en conventionnel. Mais les exploitations laitières biologiques sont-elles toutes performantes ?
Nous avons voulu voir dans le détail de quel ordre sont les écarts entre exploitations", expose Jérôme Pavie, de l'Institut de l'élevage. Sur la période 2011-2015, les résultats technico-économiques de 173 exploitations laitières bio françaises ont été analysés (échantillon constant).
Pour ces 173 exploitations, l'efficience, ou l'EBE hors main-d'œuvre sur produit brut, est en moyenne de 45%. Certaines sortent de très bonnes performances, à des niveaux que l'on n'observe pas en conventionnel...
Toutes les études économiques sur les élevages laitiers qui sont publiés en ce moment en arrivent à la même conclusion : la comparaison de la rentabilité des exploitations laitières entre le 1/3 supérieur et le 1/3 inférieur montre une différence de l'ordre de 100 € par 1000 l ou de 850 € par vache.
Ces écarts se font sur le coût alimentaire, sur la valorisation du produit et la maîtrise des autres charges opérationnelles. Le tableau suivant donne les indicateurs majeurs à observer et à piloter.
Les exploitations laitières qui privilégient le recours aux pâturages sont non seulement plus écolo mais aussi plus performantes économiquement et socialement...
Dans un contexte de volatilité, l‘acquéreur potentiel s’assurera en priorité de la rentabilité de la structure existante pour couvrir ses remboursements d’emprunt.
1. Situation de départ : Bilan patrimonial réalisé
2. Approche économique de l’acquéreur
3. Capacité de financement
« Beaucoup d’éléments à prendre en compte : La performance des outils, lien entre l’estimation patrimoniale et la capacité d’emprunt… »
Au vu du bilan 2015, les coopératives agricoles peinent à être rentables. Pour Coop de France, la solution passe par le développement international et la croissance externe.
Cedric's insight:
et aussi : L'activité des coopératives agricoles se tasse http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/12/08/20002-20161208ARTFIG00341-l-activite-des-cooperatives-agricoles-se-tasse.php Le chiffre d'affaires des 2.600 entreprises coopératives a reculé de 1,8% l'an dernier en France à 85,9 milliards d'euros. La crise a eu ses effets. Toutefois les opérations de croissance externe ont limité cette moindre activité. En 20 ans, un fort mouvement de consolidation a conduit le nombre de coopératives agricoles à être divisé par près de deux. En 2016, ce mouvement de concentration s'est concrétisé par 67 opérations contre 81 en 2015. Mais elles ont apporté davantage de chiffres d'affaires avec 1,1 milliard d'euros contre 689 millions en 2015.
Il existe une très forte variabilité de rentabilité entre les 25% supérieurs et la moyenne des fermes laitières irlandaises. Selon le Consultant Matt Ryan, en 2015 il y avait une différence de 206 € de coût par vache ou 5,9c/litre entre les meilleurs et la moyenne.
Compte tenu de la volatilité, les systèmes à faible coût de production sont essentiels pour l'avenir du troupeau laitier irlandais.
Les producteurs laitiers devraient se concentrer sur deux indicateurs clés de performance : la production d'herbe et les vêlages groupés (11 à 14 tMS d'herbe/ha et cibler 90% du cheptel à vêler sur une période de six semaines). De nombreux agriculteurs ont déjà atteint ces objectifs, c’est donc possible. « Cependant, en moyenne nationale, le rendement herbe est de 7tMS / ha et le taux de vêlages sur six semaines est de 58% - mais l'amélioration est de 1 à 2% par an. » Dans l'ensemble, il y a un potentiel d'amélioration important.
Cedric's insight:
Les producteurs laitiers irlandais avaient les plus bas coûts de production, à € 2,90 / kg MS du lait par rapport à une moyenne européenne de € 3.70 / kg. « Et sur la scène internationale, nous avons les deuxièmes plus bas coûts en pourcentage de la production laitière. »
Les retours d’expérience montrent des rentabilités variables et souvent inférieures au prévisionnel. L’injection semble plus prometteuse que la cogénération.
L’intérêt de la méthanisation à la ferme n’est plus à démontrer, Les ministères avaient affiché un objectif ambitieux de 1 000 méthaniseurs à horizon 2020. Mais l’arrêté sur le tarif de l’électricité concernant les nouvelles unités de méthanisation n’est toujours pas paru à ce jour...
Cedric's insight:
SOMMAIRE DU DOSSIER Les points de vigilance pour assurer la rentabilité Les avantages du petit collectif L'injection est prometteuse Petite unité et emploi des effluents d'élevage sont favorisés en cogénération La petite méthanisation à l’épreuve de la pratique Une unité à la ferme pour méthaniser le lisier Deux unités collectives autonomes en substrats Une unité avec injection à quatre élevages
Les difficultés du monde de l’élevage occupent le devant de la scène. La volatilité accrue des marchés, liée notamment à la fin des quotas laitiers, se répercute durement sur les éleveurs, avec des revenus en baisse et un endettement à la hausse. Pour faire face à cette situation, des leviers d'actions techniques et économiques existent. L’institut de l’élevage propose un dossier complet pour mieux comprendre cette crise, s’y adapter et y faire face.
Cedric's insight:
Dossier : - Une crise européenne - Adapter sa conduite technico-économique - Des leviers sur le troupeau, l’alimentation, la traite
Louer des bêtes plutôt que les acheter : la solution adoptée par des éleveurs pour agrandir leur troupeau sans recourir à des emprunts. En France, 30 000 vaches sont louées.
Toutes les vidéos Parlons rentabilité Les 12 épisodes de la websérie "Parlons rentabilité" consacrés à la rentabilité dans les élevages seront mis en ligne progressivement jusqu'au mois de mars. Cette websérie est coproduite par WeLoveAgri et par Sanders.
Cedric's insight:
• Quel est le coût de production réel des fourrages ? Episode 1
• Quel est l’impact économique des effectifs de génisses laitières ? Episode 2
• Comment bien calculer l’efficacité économique des rations d’engraissement ? - Episode 3
• Comment bien calculer l’efficacité économique des rations vaches laitières ? - Episode 4
• En élevage allaitant, quel est l’impact économique de la productivité numérique ? - Episode 5
• Pourquoi il est important de réduire les pertes sur l’ensilage ? -Episode 6
• Comment savoir si une vache est rentable ? - Episode 7
• Comment bien calculer l’efficacité économique des rations des chèvres ? - Episode 8
• Quel est l’impact économique de l’âge au vêlage des génisses laitières ? - Episode 9
• Est-ce rentable d’augmenter la croissance des broutards ? -Episode 10
• En élevage laitier, comment bien calculer son besoin d’EBE ? - Episode 11
• En engraissement, quel est le meilleur critère pour suivre sa rentabilité ? - Episode 12
Les raisons du succès de l’épicier de Landerneau, aucun doute : il y a dans sa stratégie une constance dont aucun concurrent ne peut se revendiquer. Il y a évidemment son efficacité à l’achat, c’est un euphémisme. Je me souviens d’Édouard Leclerc, devant ses ouailles, leur expliquer que le premier franc gagné l’est par principe à l’achat…
Mais il y a, surtout, les vertus économiques du discount. Leclerc est factuellement l’enseigne la moins chère. Pas sur tous les produits et tous les rayons, non. Mais en moyenne, si. La conséquence c’est une attractivité commerciale supérieure aux autres. Donc des ventes plus élevées pour une même surface. Ce qu’on appelle le rendement…
Sur ce critère, Leclerc affiche 13 000 €/an/m². Tous les autres, sans exception, sont derrière : environ 10 000 € pour Carrefour et Auchan par exemple. Leclerc écrase donc davantage ses charges, peut pratiquer des marges plus faibles, donc vendre moins cher, donc vendre plus…
Cedric's insight:
« On appelle ça la vertu du discount. Le moins cher est souvent le plus rentable. Parce qu’il a le volume. Rien de nouveau… Le premier à l’avoir montré est Aristide Boucicaut avec Le Bon Marché. C’était… en 1852 ! »
Voir aussi Inflation : Leclerc craint un «tsunami» sur les prix en 2023 https://sco.lt/9I7JFA
D’après le CER France Bretagne, en 2021, le lait bio a coûté 28 % plus cher à produire que le lait conventionnel. En 2021, le coût de revient du lait bio s’établissait à 506 €/1 000 litres contre 395 €/1 000 l pour le lait conventionnel…
"À l’heure où le prix du lait conventionnel grimpe, celui du bio doit être à la hauteur pour éviter des déconversions"…
Cedric's insight:
voir aussi Lait bio : à la recherche du nouveau souffle
Les frères Pommereul, associés au sein du Gaec du Gros Chêne, se rémunèrent entre 15 et 20 € de l’heure travaillée.
Ce critère de la rémunération de l’exploitant constitue selon Pascal Pommereul, la meilleure façon d’estimer la rentabilité d’une exploitation.
Pascal Pommereul et son frère placent la rémunération horaire au centre de leur conduite d’élevage, « 15 à 20 € de l’heure net pour les 5 000 heures de travail annuel effectuées par notre binôme et ce, même lors de la campagne précédente durant laquelle notre lait nous a été payé 307 € les 1 000 litres », souligne-t-il.
Plus que l’EBE, c’est ce critère qui reflète la rentabilité d’une exploitation. « Toutes les heures nécessaires à la production des 805 000 litres de lait contractualisés auprès de notre transformateur et à la culture de nos 105 hectares de surface agricole utile dont 20 ha de céréales sont comptabilisées et ainsi indemnisées »
Le taux de rentabilité de Lactalis atteindrait les 7 %. Le numéro 1 mondial du lait a-t-il, ou non, les moyens de mieux payer ses 10 000 éleveurs ? Faute de comptes récents, ceux publiés en Italie en 2017 indiquent un résultat opérationnel d’1,17 milliard.
Selon une étude, le recours aux pâturages pour les exploitations laitières serait non seulement plus écologique, mais aurait également l'avantage d'être plus rentable.
Voir Agriculture durable : L’observatoire technico-économique, sur http://sco.lt/6xl4td
Mickaël et Frédéric Rannou, associés en Gaec à Pleyben ont à cœur de consacrer un maximum de temps à leur famille. Robotisation, organisation et efficacité dans le travail les aident à atteindre cet objectif.
D’un commun accord, la filière laitière avec ses éleveurs, ses techniciens, ses chercheurs, ses enseignants part du postulat que la productivité par vache ou par exploitant est gage de rentabilité. Mais ne nous serions-nous pas trompés d’indicateur de performance ? A qui profite réellement la productivité ?
Cedric's insight:
Le grand mensonge d’une filière aveuglée par une équation fausse : productivité = rentabilité
La filière laitière française s’est fourvoyée dans des indicateurs de performances qui ne sont pas pertinents, qui fonctionnaient tout juste lorsque le prix du lait tutoyait les 400 €/t et se révèlent aujourd’hui être des gouffres financiers avec du lait sous les 300 €/t.
Zoetis et AgStar Financial Services ont examiné 90 variables de troupeaux laitiers du Midwest sur 11 ans, depuis 2006. La taille des troupeaux varie de 500 à 4 715 vaches, avec une moyenne de 1 045 vaches en lactation. Ils sont basés dans l’Ohio, le Michigan, le Wisconsin, le Minnesota et le Dakota du Sud.
L'étude a révélé que certains agriculteurs sont constamment meilleurs gestionnaires, jour après jour, année après année. Mais après avoir calculé les chiffres, les statisticiens ont constaté que seuls six facteurs expliquent 85% de la variation de la rentabilité des exploitations.
Quels sont donc les six facteurs?
- La qualité du lait et le nombre de cellules somatiques
- L'efficacité alimentaire et le coût marginal du lait
- Le taux de mortalité, indicateur de la santé animale et des compétences en matière d'élevage
Les dernières prévisions des prix mondiaux des produits laitiers par l’OCDE soulèvent des questions graves pour l'économie. Les producteurs laitiers de Nouvelle-Zélande ne parviendraient pas à un retour de la rentabilité avant 2019 au plus tôt…
Lorsqu’il est question de maximiser la rentabilité, la taille de la ferme a certes de l’importance, mais une ferme plus grande n’est pas nécessairement plus rentable. Il est tout aussi important de posséder les compétences nécessaires et de savoir gérer sa ferme.
Cedric's insight:
Si votre exploitation n’est pas efficace à sa taille actuelle, elle ne deviendra jamais plus efficace simplement parce que vous augmentez sa taille.
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