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La longévité des vaches laitières françaises a fortement diminué ces 30 dernières années pour atteindre un âge moyen à la réforme de 5,8 ans. En 10 ans, l’âge à l’abattage moyen a reculé de 2 à 3,5 mois selon les races, avec un âge au 1er vêlage qui ne change pas… Le projet Alonge vise à repenser les stratégies de renouvellement et de réforme.
Cedric's insight:
Voir aussi [Webinaire] Alonge : améliorer la gestion de la démographie du troupeau https://vimeo.com/886355280 
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Que sera l’élevage français de bovins, d’ovins et de caprins, dans 10 ans ? La France sera-t-elle encore capable de fournir à ses citoyens une alimentation locale, de qualité, respectueuse des animaux et de l’environnement ? Deviendra-t-elle, au contraire, dépendante des importations pour nourrir sa population ? Avec quelles conséquences pour nos territoires ruraux ?
Cedric's insight:
De l’idée au projet et du projet à l’installation, comment reprendre ou créer une entreprise agricole ? Le guide de la transmission en agriculture
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Des chercheurs ont identifié une anomalie génétique en race Prim'holstein causant un retard de croissance et un taux de mortalité juvénile… Le Blird est une anomalie génétique récessive survenue chez le taureau Elton et essentiellement diffusée par son petit fils O-Man, elle affecte un gène important pour l'immunité du système digestif. Les individus malades ont un retard de croissance moyen d’environ 27 %, et un taux de mortalité juvénile ou de réformes précoces supérieurs de 10 % par rapport aux individus sains.
Cedric's insight:
Une découverte importante à prendre en compte dans le raisonnement des accouplements… Voir aussi Comment la race Prim’Holstein essaie de contenir la consanguinité
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Le renouvellement du troupeau est indispensable, mais il a un coût non négligeable. C’est un levier d’optimisation du coût de production du lait.
Cedric's insight:
Un objectif de 350 €/génisse produite est tout à fait réaliste. S’agissant de l’âge au vêlage, il reste anormalement élevé en Bretagne, à 29 mois en moyenne, alors que les génisses laitières devraient vêler à 24 mois. Ce sont des coûts d’alimentation en plus, du travail supplémentaire, des unités d’azote… L’ensemble de ces éléments, taux de réforme, coût d’élevage des génisses, âge au premier vêlage contribuent à expliquer la grande variabilité dans les coûts de renouvellement observés dans les élevages de 6 à 37 €/1000 l entre les quarts inférieurs et supérieurs (source bureau d’étude CER/CA au 1er trimestre 2016). Ce sont des leviers faciles à actionner.
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idele
Face à la crise démographique que connait l'élevage, renforcer l'attractivité des métiers est un enjeu crucial si l'on veut éviter la dégradation de nos territoires ruraux et l'importation d'une part grandissante de notre alimentation. Il s'agit de progresser conjointement sur l'image des métiers, leur accès et les conditions de leur exercice… Le n°7 des Dossiers Techniques de l'Elevage est consacré à ce sujet : il présente une analyse détaillée de la situation actuelle, les atouts et difficultés des métiers de l'élevage, des pistes concrètes de solution ainsi que des perspectives d'avenir…
Cedric's insight:
Dossier Techniques de l'Elevage n°7 Voir aussi « La ferme laitière attirera les nouvelles générations si elle donne l’image d’une entreprise où une multitude de projets peut advenir » Renouvellement des actifs en agriculture : l'élevage bovin en 1ère ligne Les expériences étrangères en matière d’attractivité des métiers dans les exploitations laitières
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La MSA vient de publier un graphique actualisé avec le taux de remplacement des départs de chefs d'exploitation (y compris coexploitants) par secteur agricole. Les résultats 2021 concluent à un accroissement des spécificités des secteurs bovins lait et viande qui apparaissent de loin comme les plus concernés par les difficultés de renouvellement (40 ou 50% de taux de remplacement contre 80% pour l’ensemble de l’agriculture). Avec des conséquences évidentes sur l’accélération actuelle de la décapitalisation... Les agriculteurs des exploitations sans élevage sont dans une position assez différente. Au recensement agricole 2020, 32% ont plus de 60 ans (contre 17% pour les éleveurs de ruminants avec ateliers de taille significative). Le recours au salariat nettement plus important, les possibilités de sous-traitance de tout ou partie des tâches liées aux cultures, les différences de rentabilité entre productions agricoles expliquent en bonne partie ces écarts alors que le cœur des activités d’élevage ne peut pas se déléguer…
Cedric's insight:
voir aussi Renouvellement des actifs, attractivité des métiers, nouveaux modèles d’installation
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Le coût d’élevage des génisses pèse beaucoup dans le bilan. Il varie souvent entre 1 400 et 1 800 euros par génisse. Ventiler les charges à l’aide de coefficients prédéfinis simplifie son calcul.
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Prix de revient des génisses, vêlages précoces, génotypage, semence sexée, détecteur de chaleurs… de nombreux leviers permettent d’optimiser la relève tant en termes de coût que de progrès génétique.
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