Dans différents scénarios, l’Institut suisse de recherche pour l’agriculture biologique (FiBL) a calculé comment le nombre de bovins et la production de lait et de viande bovine évolueraient par rapport à aujourd’hui si la proportion d’herbe dans l’alimentation se situait entre 85 et 100%...
Sans l’utilisation d’ensilage de maïs et d’aliments concentrés riches en énergie, le volume moyen de lait par an diminuerait jusqu’à 50%. La quantité de viande produite diminuerait également considérablement. Beaucoup moins de lait, mais 2,4 millions d’hectares de terres arables seraient libérés…
Cedric's insight:
Eude Greenpeace en Allemagne : Le potentiel de la production laitière issue des prairies
Selon des chercheurs chinois, la supplémentation en inuline augmente la production de lait, modifie le profil des acides gras du lait, régule positivement la concentration d’acides gras volatils dans le rumen et améliore la fonction antioxydante et immunitaire chez les vaches laitières…
Cedric's insight:
L'inuline est un type de fibre soluble présente dans les plantes et qui n'est pas digestible par l'homme. Cette substance s’avère très prometteuse pour améliorer la nutrition des vaches en lactation. Les deux sources les plus abondantes sont la racine de chicorée et le topinambour. L'inuline est également un fructane, c'est-à-dire qu'elle est constituée de chaînes de molécules de fructose…
Le déficit énergétique se produit lorsque l'apport énergétique est inférieur aux besoins de l'animal au début de la lactation ou plus tard, lorsque la vache est sous-alimentée. Un déficit énergétique sévère peut altérer la production laitière, les performances reproductives et sanitaires, et donc l'économie de l'exploitation laitière…
• Une vidéo courte sur les principales informations à connaitre,
La base de données Res'Alim® : Cette base de données a été constituée dans le but de créer l’Observatoire de l’alimentation des vaches laitières. Cet observatoire permet de décrire la composition des rations consommées par les vaches laitières en fonction de la situation géographique des élevages, de leurs choix techniques, mais aussi de la saison…
Les analyses portent sur 11 750 exploitations qui ont répondu pendant 5 ans à des critères de récurrence des constats d’alimentation et dans lesquelles l’intégralité des données utiles au travail sur l’autonomie est bien renseignée. Pour chaque constat d’alimentation, un ratio d’autonomie protéique a été calculé…
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voir aussi Res'alim® : L'autonomie protéique des systèmes bovins lait
Samuel Hervy, éleveur à Carentoir dans le Morbihan, fait régulièrement des analyses de bouses grâce à un outil de tamisage, pour optimiser ses rations.
La ration prédit, la bouse dit… Les déjections sont le reflet de la digestion. Si la quantité de lait et les taux traduisent la valorisation de la ration, l’analyse des bouses apporte un complément d’information sur la santé digestive et l’efficacité alimentaire. Leur aspect visuel donne de premières indications. Mais, pour faire pleinement parler les bouses, il faudra passer par un tamisage et une analyse des résidus. C’est la démarche qu’a entreprise Samuel Hervy, qui gère un élevage de 300 vaches avec son associé …
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Tutoriel : Comment réaliser une analyse de bouse ?
Vu dans l’Observatoire de l’alimentation des vaches laitières françaises, issu des données Res’alim® à partir des exploitations suivies par le réseau Eliance…
Ce document fait un état des lieux de l’utilisation du sorgho dans l’alimentation de vaches laitières dans les élevages laitiers français. Sur la période de 2016 à 2019, 3307 constats d’alimentation comportent du sorgho, soit 5,6 rations sur 1000. 2,4% des élevages ont distribué du sorgho au moins une fois. Ils se situent dans 51 départements différents…
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voir aussi Comprendre la classification des différents types de sorghos en trois minutes
Le projet INGELA (Ingestion des Génisses laitières) a permis de faire le point sur les éléments-clés à maîtriser en matière de rationnement des génisses laitières. L’équation de prédiction de l’ingestion des animaux en croissance, proposée par l’INRAE, a été soumise à l’expérimentation et sa validité est confirmée…
Par ailleurs, l’estimation du poids vif des animaux en croissance et la connaissance fine de la valeur alimentaire des fourrages distribués durant la période hivernale se sont révélées être des critères d’élevage souvent méconnus des éleveurs. Or ils sont essentiels pour garantir un rationnement permettant d’atteindre les objectifs de croissance fixés…
Distribuer à ses JB une double ration un jour sur deux est une piste intéressante pour réduire le temps de travail. Des essais menés par Arvalis ont montré que c’était possible sans pénaliser les performances zootechniques.
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Voir aussi L’export de veaux laitiers nourrissons français a triplé en six ans
Le développement du bouvillon laitier serait une piste à creuser pour mieux valoriser les veaux laitiers…
Une erreur d’estimation du poids vif et de la valeur des fourrages distribués aux génisses affecte directement leur niveau d’ingestion, leur croissance, et par ricochet, l’âge au premier vêlage. Le point avec Julien Jurquet, de l’Institut de l’élevage…
D'après un sondage réalisé sur Web-agri, plus d'un tiers des éleveurs élaborent la ration de leurs animaux eux-mêmes. Ceux qui font appel à des prestataires se tournent dans l'ordre vers : un technicien ou un commercial d'aliments, un conseiller du contrôle laitier, un nutritionniste indépendant ou vers un conseiller de Chambre d'agriculture.
Une ration classique aux Trinottières génère la même émission de méthane qu'une ration avec graine de lin extrudée. En revanche, elle émet plus de méthane par kg consommé et par litre produit. Les rations à base d’amidon et pauvres en fibres sont moins méthanogènes…
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voir aussi Réduire les émissions de méthane entérique en jouant sur l’alimentation
Optim'Al est un outil d’optimisation des rations de vaches laitières sur l'économie et l'autonomie, permettant de réduire la dépendance protéique de la ration tout en maintenant la marge alimentaire…
Cette nouvelle version d'optim'al :
• Intègre les nouveautés du système INRA 2018 • Fournit les prix d’opportunité des aliments (fourrages, concentrés, coproduits) dans un contexte technico-économique donné
• Conduit à hiérarchiser les critères alimentaires selon leur incidence économique
Depuis deux ans, les associés du Gaec de la Vieille Côte, en Meurthe-et-Moselle, analysent les acides gras du lait pour piloter la nutrition des vaches laitières afin d’améliorer leur marge sur coût alimentaire…
La proportion en acides gras du lait dépend étroitement du régime alimentaire et du métabolisme de l’animal. En cas de déséquilibre alimentaire, des déviations fermentaires peuvent intervenir ou le métabolisme de l’animal peut se trouver modifié. Cela va engendrer une modification de la composition en acides gras du lait. Ce sont ces phénomènes qu’il est possible de décrypter par l’analyse fine de la matière grasse du lait et qui en fait un excellent traceur de la ration et de la santé métabolique...
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voir aussi Analyser les acides gras du lait pour piloter la nutrition des vaches
Les différences d'efficience alimentaire entre vaches laitières ne se conservent pas quand on change la composition du régime alimentaire...
Il faut élargir les discussions scientifiques sur le calcul de la répétabilité et de la reproductibilité de l'efficacité alimentaire des animaux individuels au fil du temps…
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voir aussi L'efficacité alimentaire des vaches Holstein en lactation…
Le lupin est la graine qui se rapproche le plus du tourteau de soja. 1 kg de soja peut être remplacé par 1,6 kg de lupin, pour une production laitière similaire, en quantité et en qualité…
Cedric's insight:
voir aussi Le lupin, l’une des graines les plus riches en protéines cultivable en Normandie
Au travers du projet Harpagon, l'Institut de l'élevage se penche sur l'alimentation de précision des vaches laitières. Et si on distribuait le concentré de façon individuelle mais plus seulement selon le stade de lactation ? Un essai est actuellement en cours à la ferme des Trinottières…
Les ruminants laitiers produisent plus de protéines qu’ils n’en consomment selon une étude du Cniel et de l’Institut de l’élevage…
Les troupeaux laitiers, notamment ceux nourris à l’herbe, produisent plus de protéines animales (lait et viande) qu’ils ne mangent de protéines végétales consommables par les humains…
Est-ce que l’élevage gaspille la ressource alimentaire ?
Les ruminants mangent beaucoup. « Les vaches laitières consomment cinq kilos de protéines végétales pour produire un kilo de protéines animales (lait et viande) », souligne Benoit Rouillé, de l’Idele. Mais comme 89 % de leur ration (herbe, tourteau de colza, drèche de blé, etc.) ne peut pas être destinée aux humains, les ruminants laitiers sont finalement producteurs nets de protéines…
Cedric's insight:
« Il faut 530 grammes de protéines végétales consommables par l’homme pour produire un kilo de protéines animales consommables par l’homme. » Un résultat qui varie selon la part d’herbe, la nature des concentrés (le soja est consommable par l’homme) ou la quantité de lait produit.
Des éleveurs ont expérimenté et essuyé les plâtres. Les fermes expérimentales des Chambre d’agriculture de Bretagne et des Pays de la Loire, à Trévarez (29) (en zone arrosée) ou à Derval (44) (sur stalle saturée en zone séchante) ont produit des références.
Au sommaire de ce dossier :
• Traite robotisée sous cahier des charges « pâturage »
• Concilier robot et pâturage
• L’obsession de la qualité de l’herbe
• S’équiper de deux robots d’occasion
• Le passage en bio a accéléré le développement du pâturage
• Pâturer toujours plus
• « Les robots n’ont pas eu d’impact sur notre conduite herbagère »
• Trafic fluide vers les paddocks
Cedric's insight:
Aujourd’hui, alors que les robots représentent désormais plus de la moitié des installations de traite neuves bretonnes, producteurs de lait, conseillers et installateurs savent rendre complémentaire l’automatisation et l’approche herbagère. D’autant que le prix des correcteurs azotés crève le plafond et pousse à réfléchir sur l’autonomie protéique, par exemple en progressant sur la gestion des prairies…
Voir aussi À la ferme expérimentale de Derval, le 100 % pâturage est compatible avec le robot de traite
Au fil des mois de conservation, la dégradabilité ruminale des fractions énergétiques et azotées de l’ensilage de maïs évolue. Une évolution à prendre en compte dans l’équilibre des rations.
Pendant les deux à quatre semaines qui suivent la fermeture du silo, les fermentations lactiques vont bon train et produisent des acides gras volatils à partir des sucres du fourrage.
Mais sous la bâche, certains processus biochimiques persistent encore dans la masse de fourrage durant plusieurs mois et modifient la disponibilité des constituants du maïs.
La dégradabilité ruminale de l’amidon et de la MAT de l’ensilage de maïs augmente au fil du temps. C’est pourquoi il convient généralement de revoir la ration des animaux au bout de quelques mois après l’ouverture du silo, pour assurer une bonne efficacité de la ration et ne pas augmenter le risque d’acidose.
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