Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Les systèmes de production d'avenir pour le lait de vache français

Les systèmes de production d'avenir pour le lait de vache français | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L'Institut de l'Élevage, le BTPL et la Chambre d'Agriculture de Haute-Marne ont réalisé pour le compte de FranceAgriMer une étude sur les systèmes de production d'avenir en élevages laitiers en France.

L'objectif de cette étude est, grâce à une analyse économique et financière préalable des exploitations laitières, d'identifier les systèmes et les structures les plus robustes et résistants aux différents aléas (tels que la baisse du prix du lait, la hausse du prix des intrants...), afin de proposer des recommandations pour les futurs investissements et financements.

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Suisse : De quoi mettre du beurre dans la boille

Suisse : De quoi mettre du beurre dans la boille | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’organisation Mooh, qui regroupe environ 3’900 agriculteurs de la région jusqu’aux Grisons et qui vend la production de ses membres, offre depuis le 1er janvier le choix entre deux systèmes de rétribution.

Les paysans peuvent conserver le système standard, à savoir tout le lait produit est pris en charge et vendu sur le marché au meilleur prix.

Le nouveau système suppose une plus grande planification de la part des exploitants qui doivent fixer une quantité de kilo de lait à livrer chaque mois. Objectif : éviter la surproduction printanière et la sous-production estivale. Pour récompenser les efforts de gestion de son troupeau, l’agriculteur reçoit alors en plus 1,5 centime par kilo de lait.

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Fonterra encourage le lait d’hiver

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Cette année, Fonterra a conclu un nouveau contrat de 60 jours sur mesure pour le lait d'hiver.

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Nouvelle-Zélande : Faut-il remettre en cause la saisonnalité de la production ?

Nouvelle-Zélande : Faut-il remettre en cause la saisonnalité de la production ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Malgré l'accent mis sur la survie, c’est aussi le moment de penser stratégie. Chocs ponctuels ou changements structurels dans les marchés mondiaux ? Les chocs à court terme finissent par se résoudre. Mais dans la mesure où la situation mondiale reflète un changement structurel global, continuer comme nous l'avons toujours fait ne sera pas suffisant.

Notre force traditionnelle en Nouvelle-Zélande a été la production saisonnière à faible coût, avec des produits laitiers à longue durée de vie comme le beurre et plus récemment, et la production de poudre. Et nous avons assumé la perte conséquente de l'efficacité des coûts de traitement résultant de cette production saisonnière, à savoir une faible utilisation de la capacité des usines de traitement. Tant que le coût en capital est resté faible et que la production était rentable, cela avait du sens.

Qu’est-ce qui a changé au cours des deux dernières années ? Tout le monde sait que les prix des produits laitiers se sont effondrés. Ce qui est moins bien compris, au moins en Nouvelle-Zélande, c’est que les poudres de lait s’en sont moins bien tiré que d'autres produits laitiers.

Dans le cas du lait écrémé en poudre (SMP), l'excédent est en partie un sous-produit de l'augmentation de la demande mondiale pour le beurre. Et les Européens ont mis environ 250.000 tonnes de lait écrémé en poudre en stocks. Dieu merci, ils l'ont fait ! Ici, en Nouvelle-Zélande, nous produisons environ 400.000 tonnes de lait écrémé en poudre chaque année, ce qui va dans les mêmes marchés comme le fait SMP européenne. Donc, à court terme, le stockage européen a été une bénédiction pour chaque éleveur néo-zélandais.

Dans le cas du lait entier en poudre (WMP), il y a eu une diminution de la demande pour les produits à l'échelle internationale, en partie parce que la Chine produit elle-même plus de WMP, mais aussi parce que les pays producteurs de pétrole ne peuvent plus se permettre d'en acheter autant qu’avant. La Nouvelle-Zélande a aussi diminué sa production en WMP parce que Fonterra a transformé plus de lait en fromage et beurre.

Les agriculteurs européens obtiennent des prix à la ferme pour leur lait d’environ 35% de plus que les agriculteurs néo-zélandais. Pourquoi ? Grâce à un meilleur mix-produits combiné à des coûts de traitement inférieurs avec la régularité de la production. Là-bas en Europe, seuls les Irlandais sont comme nous des producteurs saisonniers, avec un accent sur l’exportation, et leurs prix à la ferme sont considérablement plus bas que partout ailleurs en Europe.

Si les entreprises néo-zélandaises décident de se positionner plus fortement dans la valeur ajoutée des produits, ça ne sera pas un voyage facile, parce que nous avons au moins huit ans de retard. Et cela ne peut fonctionner que si une part des éleveurs passe à une production non saisonnière.

Ce sont donc les transformateurs qui doivent fournir les premiers signaux. Il appartiendra ensuite à chaque agriculteur de faire son propre choix : la production saisonnière pour les produits de longue durée, ou la production non-saisonnière pour les produits à valeur ajoutée.

Cedric's insight:
Passionnante analyse de Keith Woodford, an independent agribusiness consultant and Professor of Agri-Food Systems (Honorary) at Lincoln University.
His writings are archived at http://keithwoodford.wordpress.com

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