Produire plus en respectant le minimum réglementaire européen, ou préserver ses fondamentaux… Avec l’envolée du marché de l’agriculture biologique, deux visions s’affrontent.
Get Started for FREE
Sign up with Facebook Sign up with X
I don't have a Facebook or a X account
Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Nombre de producteurs perçoivent le règlement européen de l’agriculture bio comme un socle commun utile, mais insuffisant. Pour afficher leur différence, certains arborent ces labels bio alternatifs – les trois principaux, Nature & Progrès, Bio-Cohérence et Demeter, regroupent au total quelque 2 300 professionnels, soit 5 % des 46 000 opérateurs bio.
La création du label Bio-Cohérence, en réaction à la dernière réforme du règlement européen, jugé trop laxiste, est emblématique de cette volonté de surpasser une bio perçue comme de plus en plus mondialisée, industrialisée, réduite à une liste de critères techniques et sanitaires.
Le label entend relocaliser la bio française, et intégrer des exigences sociales et environnementales. « Avec le changement d’échelle de la bio, on craint de la voir dépossédée de ses valeurs »