Un système mobile de grillage par voie sèche des graines de protéagineux vient d’être inauguré. Un process pour améliorer la valorisation des protéines et favoriser l’autonomie alimentaire en élevage.
Les PDIE grimpent : « Les graines de protéagineux ont par nature une faible valeur en PDIE car leurs protéines sont très dégradables dans le rumen », reprend Benoît Portier du réseau Chambre d’agriculture de Bretagne. « Les résultats des travaux réalisés en Vendée montrent que le chauffage protège ces protéines, leur offre un effet by-pass, et donc une valeur PDIE augmentée. À l’arrivée, une féverole toastée sera même supérieure à un tourteau de colza en PDIE. » Un correcteur azoté maison qui « réclamerait presque un peu d’azote soluble (urée) » pour équilibrer dans un régime surtout basé sur du maïs ensilage. « Et un lupin toasté approcherait la valeur PDIE d’un tourteau de soja… »