Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Entremont élargit son offre aux fromages AOP en cubes

Entremont élargit son offre aux fromages AOP en cubes | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L'entreprise, propriété de la coopérative laitière Sodiaal, va lancer des cubes de cantal et de bleu d'Auvergne AOP. Un moyen de trouver des débouchés pour ses éleveurs…


La société, leader sur les pâtes pressées, a vu son chiffre d'affaires progresser de 9% à 900 millions d'euros l'an dernier. Sa rentabilité et ses volumes sont restés stables. Un bon point, alors que le marché des fromages est en repli de 2,8 % en grande distribution. Sa production atteint 160.000 tonnes par an sur dix sites industriels…


 La raclette, lancée dans les années 2000, est son autre référence phare. Depuis le Covid, les ventes ont bondi et restent soutenues. « Une raclette, c'est l'occasion de partager un moment de convivialité avec un petit budget », poursuit le dirigeant. Entremont a investi 20 millions d'euros pour passer de 11.000 à 14.000 tonnes dans son usine de Loudéac en Bretagne…

Cedric's insight:
L'inflation n'a pas freiné les achats, car l'entreprise bénéficie du fort engouement des consommateurs pour les MDD. Ces dernières représentent 47 % de son chiffre d'affaires. Pourtant, Entremont a augmenté ses prix de 25 % en un an (dont une seconde hausse début mars 2023) pour couvrir les charges de ses éleveurs. Entremont veut qu'en 2027 25 % de son chiffre d'affaires soit réalisé avec de nouveaux produits, contre 5 % aujourd'hui…

voir aussi Entremont lance des cubes AOP pour salades et apéritifs

Sodiaal : Entremont innove avec un gratin de crozets
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Danone réduirait-il sa gamme de produits en raison des prix élevés ?

Danone réduirait-il sa gamme de produits en raison des prix élevés ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Danone passe en revue "l'ensemble de son portefeuille" pour réduire les "unités de gestion des stocks" (UGS). En avoir moins permettrait de réduire les coûts par type de produit…

Cedric's insight:
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« Il est toujours temps de venir en Chine »

« Il est toujours temps de venir en Chine » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

AVIS D'EXPERT - Li Bei, représentante du CAFC(1) en Chine : « La concentration s’accentue en Chine. Les quinze premiers groupes laitiers réalisent 25 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit 54 % des recettes du secteur. Leur rôle dans la production laitière devient ainsi de plus en plus important. Un phénomène favorisé par le gouvernement. Le treizième plan national 2015-2020 vise à reconstituer la filière avec une réforme structurelle de l’offre. La Chine peut produire plus et il le faut car l’enjeu social est important. Le pays rassemble 21 % de la population mondiale. Et avec la politique du deuxième enfant, nous comptons 16 millions de naissances par an...

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Marchés laitiers : Comment la Chine restructure sa production pour moins dépendre des importations

Marchés laitiers : Comment la Chine restructure sa production pour moins dépendre des importations | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le plan de restructuration doit surtout permettre au pays de moins dépendre des importations. Actuellement, la Chine importe 20 % de sa consommation de lait et de produits laitiers. Le plan entend favoriser l’apparition d’une dizaine de grands groupes nationaux dimensionnés pour gérer 80 % du marché chinois et ainsi être capables de rivaliser avec les géants mondiaux.

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« L'industrie kiwi doit réduire ses volumes de lait et capter le marché laitier à valeur ajoutée »

« L'industrie kiwi doit réduire ses volumes de lait et capter le marché laitier à valeur ajoutée » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le responsable mondial de l'agroalimentaire de KPMG, Ian Proudfoot, a lancé quelques défis audacieux à l'industrie laitière néo-zélandaise.

Il dit que l'industrie doit réduire ses volumes de lait et capter le marché laitier à valeur ajoutée. La logique est simple. Si moins de lait est produit au cours des 20 prochaines années, les entreprises laitières auraient plus de leviers sur les marchés ou finissent ces produits laitiers.

Proudfoot est convaincu que l'augmentation du volume n'est pas la réponse à la croissance de la valeur ajoutée de nos produits laitiers. Produire moins de lait signifie une baisse du nombre de vaches qui permettrait d'améliorer la durabilité environnementale de l'industrie et lui donner une meilleure histoire à raconter à nos clients d'outre-mer.

Cela nécessiterait un nouveau système de paiement pour les agriculteurs qui ne repose pas uniquement sur le volume. Quelques- petites entreprises sont à la pointe dans ce domaine, telles Synlait et Miraka avec des programmes d'incitation pour leurs fournisseurs sur la base de solides qualifications environnementales.

Proudfoot a absolument raison sur une chose. La production alimentaire mondiale change avec l'émergence de la viande et du lait cultivés en laboratoire. Le prix pour produire cela finira par diminuer à mesure que la technologie s'améliore.

Cela signifie que la Nouvelle-Zélande doit se déplacer vers le marché à valeur ajoutée et épingler ses couleurs à ses qualifications environnementales.

Garder le statu quo n'est pas une option.

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La demande de produits laitiers pourrait être touchée par la "shrinkflation"

La demande de produits laitiers pourrait être touchée par la "shrinkflation" | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L'inflation dans tous les secteurs de l'industrie alimentaire a laissé aux entreprises un choix difficile : augmenter les prix ou rester stables et réduire le volume de nourriture offert, un processus appelé « shrinkflation »…


Déjà plusieurs entreprises vendant des produits à base de lait ont réduit leurs emballages pour empêcher les consommateurs de réorienter leurs achats vers des produits concurrents moins chers. Chobani, par exemple, a réduit la taille de ses yaourts. Si tous les fabricants de yaourt réduisaient la taille de leur emballage comme Chobani, il faudrait 16 % de lait en moins pour répondre à la demande. « Une fois qu'un emballage devient plus petit, il est peu probable qu'il revienne à une taille plus grande quand le marché se redressera, ce qui en fait une perte permanente ».

Cedric's insight:
Si l'inflation se poursuit, la baisse globale de la demande laitière pourrait représenter 2 à 3 % du volume de lait, ce qui se traduirait par une baisse de 10 à 15 % des prix du lait…

voir aussi Les tactiques « anti-inflation » des enseignes alimentaires https://sco.lt/6EsAPQ
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Moyen-Orient : Arla Foods lance son lait biologique sous sa propre marque Arla Organic

Moyen-Orient : Arla Foods lance son lait biologique sous sa propre marque Arla Organic | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Le Moyen-Orient est le marché à la plus forte croissance stratégique potentielle pour l'entreprise en dehors de l'Europe.
À l'heure actuelle, Arla est l’entreprise laitière la plus connue au Moyen-Orient pour ses produits laitiers non biologiques à travers les marques Lurpak, Castello et surtout Puck.
En introduisant le lait biologique Arla d'abord dans les Émirats arabes unis (EAU), la société répond à la demande des consommateurs.
 C’est le 1er de nombreux lancements de produits biologiques prévus dans la région.
Il fait partie de la stratégie commerciale ambitieuse d'Arla Foods, à savoir devenir la 1ère marque laitière biologique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord d'ici à 2020.
Arla prévoit de se développer en Arabie saoudite et au Koweït en 2018.
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Les rencontres laitières du Grand Ouest 2017

Les rencontres laitières du Grand Ouest 2017 | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Quels avenirs pour les marchés des produits laitiers (Monde, UE, France) ? Quelles stratégies pour y faire face ?
- Perspectives du marché mondial des produits laitiers et les tendances de fonds pour les cinq prochaines années (Christophe Lafougère - Gira)
- Témoignages d’entreprises laitières présentes sur différents marchés : mondiaux, européens et français :
- Qui sommes nous ? Comment nous adapter ? - Fromageries Bel
- Eclairage sur le Groupe AGRIAL – EURIAL
- SODIAAL

Connaitre les attentes sociétales pour mieux y répondre : une approche anthropologique et technique
 - Controverses autour du lait et de l'élevage laitier (Véronique Pardo - CNIEL)
- Aperçu des démarches de différenciation en Europe (Benoît Rouyer - CNIEL)
- Laboratoire d’Innovation Territorial « Ouest Territoires d’Elevage » (Hervé Guyomard - INRA)

Un contexte difficile pour les exploitation laitières : quelles pistes pour s'adapter ?
- Évolution de la situation financière des exploitations après 3 années de crise (Benoît Rubin - Institut de l’élevage)
- Produire du lait rentable dans le grand Ouest : quelles voies d’adaptation ? (Sophie Tirard - Chambre d’agriculture de Bretagne)
 - Témoignages d’éleveurs ayant des stratégies différentes (Bretagne, Pays de la Loire)

Conclusion générale
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Lait : Les ambitions de la Nouvelle-Zélande et de la Chine

Lait : Les ambitions de la Nouvelle-Zélande et de la Chine | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Alors que la filière laitière est encore engluée dans la crise, l’Institut de l’élevage (Idele) et l’interprofession laitière (Cniel) ont choisi de zoomer sur un concurrent redoutable, la Nouvelle-Zélande, et sur un débouché important, la Chine, lors de la Conférence Grand angle lait, le 4 avril 2017 à Paris.

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Nouvelle-Zélande : Faut-il remettre en cause la saisonnalité de la production ?

Nouvelle-Zélande : Faut-il remettre en cause la saisonnalité de la production ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Malgré l'accent mis sur la survie, c’est aussi le moment de penser stratégie. Chocs ponctuels ou changements structurels dans les marchés mondiaux ? Les chocs à court terme finissent par se résoudre. Mais dans la mesure où la situation mondiale reflète un changement structurel global, continuer comme nous l'avons toujours fait ne sera pas suffisant.

Notre force traditionnelle en Nouvelle-Zélande a été la production saisonnière à faible coût, avec des produits laitiers à longue durée de vie comme le beurre et plus récemment, et la production de poudre. Et nous avons assumé la perte conséquente de l'efficacité des coûts de traitement résultant de cette production saisonnière, à savoir une faible utilisation de la capacité des usines de traitement. Tant que le coût en capital est resté faible et que la production était rentable, cela avait du sens.

Qu’est-ce qui a changé au cours des deux dernières années ? Tout le monde sait que les prix des produits laitiers se sont effondrés. Ce qui est moins bien compris, au moins en Nouvelle-Zélande, c’est que les poudres de lait s’en sont moins bien tiré que d'autres produits laitiers.

Dans le cas du lait écrémé en poudre (SMP), l'excédent est en partie un sous-produit de l'augmentation de la demande mondiale pour le beurre. Et les Européens ont mis environ 250.000 tonnes de lait écrémé en poudre en stocks. Dieu merci, ils l'ont fait ! Ici, en Nouvelle-Zélande, nous produisons environ 400.000 tonnes de lait écrémé en poudre chaque année, ce qui va dans les mêmes marchés comme le fait SMP européenne. Donc, à court terme, le stockage européen a été une bénédiction pour chaque éleveur néo-zélandais.

Dans le cas du lait entier en poudre (WMP), il y a eu une diminution de la demande pour les produits à l'échelle internationale, en partie parce que la Chine produit elle-même plus de WMP, mais aussi parce que les pays producteurs de pétrole ne peuvent plus se permettre d'en acheter autant qu’avant. La Nouvelle-Zélande a aussi diminué sa production en WMP parce que Fonterra a transformé plus de lait en fromage et beurre.

Les agriculteurs européens obtiennent des prix à la ferme pour leur lait d’environ 35% de plus que les agriculteurs néo-zélandais. Pourquoi ? Grâce à un meilleur mix-produits combiné à des coûts de traitement inférieurs avec la régularité de la production. Là-bas en Europe, seuls les Irlandais sont comme nous des producteurs saisonniers, avec un accent sur l’exportation, et leurs prix à la ferme sont considérablement plus bas que partout ailleurs en Europe.

Si les entreprises néo-zélandaises décident de se positionner plus fortement dans la valeur ajoutée des produits, ça ne sera pas un voyage facile, parce que nous avons au moins huit ans de retard. Et cela ne peut fonctionner que si une part des éleveurs passe à une production non saisonnière.

Ce sont donc les transformateurs qui doivent fournir les premiers signaux. Il appartiendra ensuite à chaque agriculteur de faire son propre choix : la production saisonnière pour les produits de longue durée, ou la production non-saisonnière pour les produits à valeur ajoutée.

Cedric's insight:
Passionnante analyse de Keith Woodford, an independent agribusiness consultant and Professor of Agri-Food Systems (Honorary) at Lincoln University.
His writings are archived at http://keithwoodford.wordpress.com

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