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Les prix des produits laitiers se sont envolés sur le marché mondial au printemps. Ils tendent depuis à reculer, sauf dans l’Union. La Commission dresse le tableau de la compétition international dans son dernier Short Term Outlook…
Les prix des produits laitiers européens continuent d’afficher des records historiques. Ce qui affecte la compétitivité de l’Union sur le marché mondial, face à ses deux principaux concurrents que sont l’Océanie et les États-Unis. En beurre et en poudre grasse, les prix européens se situent plus de 30 % au-dessus du niveau des prix de l’Océanie, le mieux placé. En poudre grasse, l’Union est 5 % plus chère que l’origine USA, la mieux positionnée. Il n’y a qu’en fromage que l’Europe a des arguments, avec un prix 9 % inférieur au tarif américain…
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FranceAgriMer a publié à l'automne 2017 le rapport issu d'un chantier prospectif sur la filière lait de vache. Celui-ci présente les scénarios développés, mais reprend aussi tous les travaux et présentations techniques qui ont alimenté les réflexions du groupe dédié, et détaille la méthode utilisée par ce groupe.
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Résumé d’un rapport de la Rabobank « Survivre ou prospérer »: L'avenir de la Nouvelle-Zélande laitière 2017-2022 :
En l'espace de seulement 20 ans, l'industrie laitière néo-zélandaise a connu une croissance remarquable, la production ayant plus que doublé. Mais la croissance de l'offre de lait apparemment sans fin a récemment bégayé ... est-ce la fin de la croissance telle que nous la connaissons ?
• L'industrie laitière néo-zélandaise a assuré un flux constant de croissance de l'offre de lait au cours des 20 dernières années, mais il s'est récemment limité.
• Au-delà de la saison 2017/18, les contraintes commenceront à entraver la capacité des agriculteurs néo-zélandais à produire de plus grands volumes de lait.
• Bien que la croissance de la production soit toujours réalisable, mais à un rythme plus faible, le ralentissement des flux de lait de la Nouvelle-Zélande aura de vastes répercussions sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement.
• La concurrence à la ferme pour l'approvisionnement en lait se réchauffe encore, les processeurs cherchant à assurer une utilisation optimale de la capacité.
• Les producteurs de produits laitiers bénéficieront probablement du fait que la concurrence accrue pour le lait apporte des prix plus net et une gamme plus large d'options contractuelles.
• L'approvisionnement stratégique en lait de Nouvelle-Zélande par les acteurs internationaux peut nécessiter plus d'investissement et de temps.
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D’après Perspectives agricoles de l'OCDE-FAO 2017-2026 : Au cours du premier quart du 21ème siècle, la production de lait en Inde sera presque triplée. Durant la seule période de perspectives (2017-2026), la production de lait en Inde augmentera de 49%. En 2026, l'Inde sera le plus grand producteur de lait au monde, avec une production d'un tiers supérieure à celle du deuxième plus grand producteur, l'Union européenne.
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Les importations de produits laitiers en Chine continueront d'augmenter au cours des 10 prochaines années, bien qu'à un rythme plus lent, selon un rapport publié jeudi.
On estime que la Chine importera 14,2 millions de tonnes métriques de produits laitiers cette année, soit une augmentation de 11% par rapport à l'année dernière, selon le rapport Perspectives agricoles de la Chine (2017-26), publié par le Ministère de l'agriculture.
Stimulée par la demande croissante et des coûts intérieurs élevés, les importations de produits laitiers dépasseront 19 millions de tonnes d'ici 2026, soit une augmentation d'environ 50% par rapport à l'année dernière.
Au cours de la dernière décennie, les importations ont augmenté de 14% par an.
La production nationale devrait atteindre 44,7 millions de tonnes en 2026, soit une augmentation de 19% par rapport à 2016.
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Dans son rapport de la semaine dernière, ABARES prévoit que les prix des produits laitiers seraient en moyenne entre 2 et 7% plus élevés en «termes réels» en 2021-22 que cette saison.
Le fromage et la poudre de lait écrémé seraient les exceptions, le premier restant 9% en dessous de la moyenne décennale et la seconde 33% en deçà. Ceux qui s’améliorent sont les matières grasses des produits laitiers.
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La Commission européenne prévoit un nouveau développement du marché mondial dans les dix ans mais à un rythme moins élevé.
Pour Sophie Hélaine, de la DG agriculture, à partir des éléments de prospective établis par la Commission européenne, la production de produits laitiers dans l’Union européenne va continuer d’augmenter de 1,3 million de tonnes par an pour atteindre 177 millions de tonnes en 2026. Elle restera avant tout destinée au marché intérieur européen avec 87 %.
L’Union européenne devrait ainsi utiliser huit millions de tonnes de lait en plus d’ici dix ans. Cependant, la baisse de la consommation des laits liquides devrait se poursuivre, d’environ 5 kilos par habitant, tandis que les marchés de la crème, du beurre et des fromages sont attendus en hausse. Pour ces derniers, les utilisations industrielles sont en croissance. C’est dans les fromages que les perspectives de croissance des marchés sont les plus fortes en Europe.
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Marché laitier pp 40 à 50 UE = 1er exportateur mondial en 2026 selon le rapport
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On prévoit une croissance mondiale de la demande de lait de plus de 20 millions de tonnes par an d’ici 2025 soit 2,3% par an (25% en 10 ans), selon les Perspectives laitières à long terme de l’IFCN.
Le principal moteur de cette croissance de la demande est la population mondiale croissante, ainsi que l'augmentation de la consommation de lait par habitant. «À l'échelle mondiale, chaque personne consomme 13 kg de plus en équivalent lait sur dix ans (à savoir 127 kg par personne en 2025). Le niveau de l'offre mondiale de lait devrait donc continuer de croître, à condition que les consommateurs conservent leurs préférences positives pour le lait et que la situation économique et politique globale reste stable. »
Un facteur clé pour l'avenir de l'approvisionnement en lait est sans doute le prix moyen du lait pour que les agriculteurs soient en capacité de le produire. L’IFCN estime que ce niveau de prix du lait est à 41 USD / 100 kg de lait (Energy Milk corrigée à 4%MG, 3,3%MP), soit un niveau de prix sensiblement plus élevé que les prix observés en 2015 et 2016. Avec ce prix, il est prévu la production de lait devrait augmenter de 208 millions de tonnes, ce qui représente 8,5 fois la production laitière actuelle de la Nouvelle-Zélande.
Au cours des dix prochaines années, il y aura aussi des changements importants dans le nombre de fermes et leur taille. La principale conclusion est que, en 2025, il y aura 103 millions de fermes laitières dans le monde, soit une baisse de 17,5 millions d'exploitations sur dix ans à partir de maintenant. En revanche, le nombre de vaches et la production de lait vont augmenter. Numériquement, cela représente une augmentation de la production mondiale de lait par exploitation de 47% jusqu'en 2025.
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Personne n'est dupe. L'accord trouvé hier entre les producteurs de lait et l'industriel transformateur Lactalis ne règle rien sur le fond du problème, mais il fallait bien sortir de cette crise...
L'avenir de la filière reste à fixer :
À la Coordination rurale, on montre du doigt la commission européenne qui devrait plus réguler la production et les marchés pour stopper la course aux prix bas.
De son côté, la FDSEA, syndicat agricole majoritaire, préfère se battre pour obtenir un «juste» prix tout en dénonçant les «marges» des intermédiaires, notamment sur les produits transformés.
Agir sur la surproduction est également une piste qui mérite d'être exploitée, mais à leur niveau, les producteurs ont déjà fait pas mal d'efforts.
La crise 2016 du lait semble maintenant derrière, mais tout l'avenir de la filière reste à fixer. Tous les acteurs sont concernés, du producteur qui doit revoir ses méthodes de production, en passant par les industriels et les distributeurs qui doivent réduire leurs marges, jusqu'au consommateur qui doit de son côté regarder à deux fois ce qu'il achète.
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La 30 e édition du rapport CyclOpe, qui est dirigée par Philippe Chalmin, paraît mardi. Le contre-choc des matières premières a des répercussions dramatiques, bien au-delà de ces seuls marchés.
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Lait et produits laitiers en pp. 34-42
sur https://ec.europa.eu/agriculture/sites/agriculture/files/markets-and-prices/medium-term-outlook/2017/2017-fullrep_en.pdf
Bien que les dernières années aient été particulièrement difficiles, la demande mondiale et européenne croissante devrait soutenir les marchés laitiers mondiaux à long terme.
Cependant, la variabilité des prix sur le marché mondial continuera et des déséquilibres de marché se produiront. En réponse à cela, les opérateurs impliqués dans la chaîne d'approvisionnement devront développer des stratégies pour limiter l'exposition à la volatilité des prix des matières premières.
Une solution consiste à produire davantage de produits à forte valeur ajoutée, tels que le fromage et les préparations pour nourrissons. À cette fin, l'UE a plusieurs avantages concurrentiels, notamment la qualité et la réputation de ses produits laitiers.
En outre, l'augmentation de la demande des consommateurs européens pour des produits biologiques et de qualité devrait permettre aux agriculteurs impliqués dans ces systèmes de production de créer une valeur plus élevée.
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Les changements climatiques peuvent donner un gros essor à l'élevage laitier dans le Midwest, y compris le Michigan et le nord du Wisconsin, selon une nouvelle étude sur l'avenir des fermes laitières américaines. « Les fermes laitières vont déménager dans des régions qui ont de fortes précipitations et des climats appropriés ».
La demande d'eau augmentera moins dans le Haut-Midwest et le Nord-Est que dans presque toutes les autres régions du pays. Ce sont de mauvaises nouvelles pour le Sud-Ouest et l'Ouest où la «disponibilité de l'eau pour les fermes laitières sera limitée» à la fin de ce siècle. La hausse des températures mettra le Michigan, le nord du Wisconsin et les provinces des Prairies du Canada dans un «bon endroit».
«La production de produits laitiers en Amérique du Nord se déplacera vers des régions où les précipitations sont suffisantes avec des saisons de croissance adéquates, principalement depuis les régions de l'Ouest et du Sud-Ouest en direction des Grands Lacs et des Prairies canadiennes», a déclaré Jack Britt, ancien professeur de l'Université du Michigan et maintenant Consultant de l'industrie basée en Caroline du Nord.
Cinq des 10 principaux États producteurs de lait du pays se trouvent déjà dans la région des Grands Lacs: Wisconsin (2), New York (3), Michigan (5), Pennsylvanie (6) et Minnesota (8). En ce qui concerne le nombre de vaches laitières, le Wisconsin est deuxième et New York est troisième, avec la Pennsylvanie en cinquième place, le Minnesota en sixième et le Michigan en huitième. La Californie occupe le premier rang dans les deux catégories.
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Rapport « Perspectives agricoles 2017-2026 » FAO OCDE : D’après ce rapport conjoint des deux organisations, la production mondiale de lait devrait augmenter de 178 Mt (+22 %) à l’horizon 2026 par rapport à la période de référence 2014-16.
L’essentiel de la hausse de la production (77 %) devrait être réalisé par les pays en développement, le Pakistan et l’Inde en particulier, qui devraient représenter 29 % de la production totale de lait d’ici à 2026, contre 24 % durant la période de référence.
L’Inde ravit à l’Union européenne la place de premier producteur mondial. Dans les pays en développement, la production de lait devrait croître de 2.7 % par an et la production supplémentaire devrait être en grande partie consommée localement sous forme de produits laitiers frais.
La part des pays développés dans la production mondiale diminuera au fil du temps, passant de 49 % en 2016 à 44 % en 2026.
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Selon le Cniel, la demande de produits laitiers devrait croître sensiblement dans de nombreux pays du monde. Même en France, le marché pourrait progresser de 5 à 10 % dans les dix prochaines années, même si les Français continueront à boire toujours moins de lait.
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Réflexion prospective sur le devenir de la production laitière en zone AOP Comté : - La production de lait AOP Franc-Comtoise : potentialité et dynamiques à l'horizon 2030 (PDF, 2.55 Mo) - Annexes (PDF, 3.35 Mo)
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Les économistes australiens d’ABARES (Australian Bureau of Agricultural and Resource Economics and Sciences) prévoient une hausse des prix mondiaux des produits laitiers.
Au cours de cet exercice, les prix mondiaux du fromage devraient augmenter de 14%, pour le lait écrémé en poudre de 16%, le beurre de 31% et le lait entier en poudre 37%.
Tendance qui se poursuivra jusqu'en 2019-2020 ... avant que la production mondiale n'atteigne un effet de nivellement.
Dans ces prévisions, ABARES prévoit que la Fédération de Russie devrait reprendre l'importation des produits laitiers des principaux exportateurs l'année prochaine. Avant l'embargo commercial en 2014, la Russie était le plus grand importateur de fromage et de beurre. Ses importations ne reviendront pas immédiatement à ces niveaux, mais la Russie contribuera certainement à la demande croissante de produits laitiers mondiaux.
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Entre 2016 et 2026, l'Irlande devrait afficher le pourcentage le plus élevé de croissance de la production laitière dans l'UE, avec une croissance de 41%, selon les dernières Perspectives agricoles à moyen terme de la Commission européenne.
Au cours de la prochaine décennie, la production laitière de l'UE devrait augmenter de manière modérée de 1,3 million de tonnes par an en moyenne. Selon les perspectives, près de 75% de l'augmentation prévue de l'offre totale de lait de l'UE entre 2016 et 2026 (+13 millions de tonnes) sera réalisée dans cinq États membres, à savoir l'Allemagne, l'Irlande, le Royaume-Uni, la France et les Pays-Bas.
Au cours de cette période, l'Irlande devrait afficher la plus forte croissance en pourcentage, l'Allemagne devrait enregistrer la plus forte augmentation de volume (+ 3,4 millions de tonnes).
Les Pays-Bas, la République tchèque et la Belgique affichent une augmentation modérée de l'offre de 6 à 12% tandis que la Pologne, l'Italie, l'Espagne et le Danemark affichent une croissance plus lente.
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Teagasc prévoit que la production irlandaise de lait sec (kg de matières grasses et de protéines) devrait avoir augmenté de plus de 100% en 2025 par rapport à la période 2007-2009. Pour 2025, Teagasc prévoit 16,500 fermes laitières, dont 1500 seront de nouveaux arrivants. Le nombre de vaches laitières augmentera à 1,7 millions en 2025, tandis que la taille moyenne du troupeau augmentera à plus de 100 vaches. Les livraisons de lait par exploitation augmenteront à plus de 570.000 litres en moyenne, à près de 3,6% de protéines et 4,25% de matière grasse. La feuille de route prévoit également un avenir porteur pour l'élevage laitier en Irlande. Toutefois, la volatilité des prix du lait continuera d'être une caractéristique des marchés des produits laitiers.
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La mode des régimes vegan et des aliments « dairy-free » menace le secteur laitier.
Les régimes végétaliens emballent les jeunes gens qui perdent leur goût pour le lait, le fromage et les œufs. Les ventes de lait pourraient chuter à cause des adolescents qui leur préfèrent les versions non-laitières à la mode comme le lait de soja et le lait d'amande. C’est une véritable « bombe à retardement démographique » qui se profile…
Au Royaume-Uni, 93% des plus de 55 ans boivent du lait contre 81% des 16-34 ans. Une autre étude montre que les plus de 65 ans boivent du lait 875 fois par an contre 275 fois chez les moins de 25 ans.
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Les dernières prévisions des prix mondiaux des produits laitiers par l’OCDE soulèvent des questions graves pour l'économie. Les producteurs laitiers de Nouvelle-Zélande ne parviendraient pas à un retour de la rentabilité avant 2019 au plus tôt…
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