Le cours du beurre ne flambe plus, et cesse de compenser celui de la poudre maigre. Selon l’Institut de l’élevage, cette amorce de baisse risque d’impacter négativement le tarif du lait au premier semestre 2018.
Si jusqu’en octobre, le cours du beurre compensait celui de la poudre maigre, ça n’est plus le cas ce dernier trimestre 2017. Les prix ont décroché, et le fromage ingrédient lui a emboîté le pas en novembre.
Produits industriels : L’absence d’intervention, prévue par le règlement, ôterait tout filet de sécurité dans un contexte de production à la hausse, alimenté aussi par le prix du beurre...
Pour le mois de juin 2017, la Commission européenne indique un prix du lait moyen de 331 € la tonne en Europe, soit une hausse de 0,6 % par rapport au mois de mai...
La France se situe en retrait par rapport à la moyenne européenne avec 320 € la tonne. En mai 2017, par rapport à mai 2016, le prix du lait a augmenté de 13 % en France et de 29 % à l’échelle de l’Union européenne.
L'indice des prix d'achat des produits laitiers d'Ornua (PPI) a légèrement baissé le mois dernier, la première baisse observée en 10 mois. L'indice PPI s'établit maintenant à 105,3, en baisse par rapport à 105,4 en février. Ces derniers chiffres confirment la stabilisation des marchés du lait.
La flambée du prix du beurre sur le marché mondial devrait logiquement être un bon signal pour les éleveurs en attente d'un meilleur prix du lait. Mais leurs laiteries jouent la prudence.
Les mesures de la limitation de la production, engagés et soutenus par plusieurs pays européens, expliquent en partie cette remontée des cours.
Mais d’autres facteurs y ont contribué, en premier lieu une demande mondiale opportunément repartie à la hausse ainsi qu’une météo de fin d’été défavorable à la constitution de fourrages qui a, elle aussi, mécaniquement pesé sur les cours.
Ces fluctuations ont fait des victimes parmi les producteurs, certains décidant purement et simplement de jeter l’éponge. Mais en aval, la hausse du prix du lait et de la demande mondiale font aussi des dégâts collatéraux. Ils ont un effet amplificateur sur le prix du beurre industriel, utilisé notamment par les biscuitiers bretons dont on sait à quel point ils pèsent dans l’agroalimentaire de la région.
Ce réalignement des prix de marché à la hausse se traduit par une remontée rapide des prix payés aux producteurs dans l'Union européenne.
« Concernant le prix du lait départ ferme, ramené à la teneur standardisée dite 38-32, le point bas a été atteint en été avec par exemple un prix de 22 centimes en juin en Allemagne. Mais pour ce même pays, le prix est passé à 25 centimes en septembre et 28 centimes en octobre.
Aux Pays-Bas, Friesland Campina annonce des prix de 37,5 € en teneur réelle (soit environ 35 centimes en teneur standardisée) pour décembre.
On sera vraisemblablement vers 34 à 35 centimes en janvier en moyenne européenne. », précise Gérard Calbrix.
En France, le prix du lait aux éleveurs est aujourd'hui de 28 centimes par litre en teneur standard. Il devrait atteindre 30 centimes en fin d'année civile.
Tous les produits proposés à la vente aux enchères d'aujourd'hui ont affiché une diminution des valeurs, à l'exception du beurre lait en poudre (BMP) qui a augmenté de 9%.
L'Indice FAO des prix des produits laitiers affichait en moyenne 154,6 points en août, soit 12,3 points (8,6 pour cent) de plus qu'en juillet. Il dépasserait ainsi de 14 pour cent le niveau enregistré l’année dernière. Les prix de tous les produits laitiers qui composent l’indice, en particulier ceux du fromage, du lait entier en poudre et du beurre, ont augmenté. Cette hausse est venue confirmer l’évolution notable du climat qui règne sur le marché, étant donné que la chute de la production laitière dans l'UE, à laquelle vient s’ajouter un morne début de campagne laitière en Océanie, fait entrevoir une offre à l’exportation plus contractée que prévu antérieurement. Les cours du lait écrémé en poudre ont été tempérés sous l’effet de l'écoulement d'abondants stocks d’intervention par l’UE, perçus comme pouvant avoir prochainement un effet d’offre.
Pour ce début d’année 2018, la conjoncture laitière conserve un « profil bancal », selon le Cniel. Ni la faible valorisation des poudres et la retombée des cours du beurre, ni la hausse de la production n’offrent des signaux encourageants aux éleveurs pour cette nouvelle année.
Les prix avaient augmenté au deuxième trimestre en raison de la forte demande mondiale et de la baisse de la production, mais ils connaissent une période difficile depuis que l'offre s'est redressée.
Les prix mondiaux des produits laitiers ont baissé pour la quatrième fois consécutive et ont atteint leur plus bas niveau depuis huit mois, ce qui pourrait impacter les prix du lait à la ferme. L'indice des prix du GDT a baissé de 3,4%, avec un prix de vente moyen de 2 970 $ la tonne, lors des enchères bimensuelles qui ont eu lieu aux premières heures de mercredi matin.
Le plus gros exportateur de produits laitiers au monde paie actuellement 6,75 dollars néo-zélandais par kilogramme de solides de lait aux agriculteurs néo-zélandais. La baisse soutenue des prix pourrait conduire Fonterra à réduire ses paiements de lait aux agriculteurs d'ici la fin de l'année, selon les analystes.
Les principaux transformateurs de lait en Europe appliquent des augmentations de prix mensuelles du lait de 1c / l ou plus.
Arla Foods a annoncé une augmentation de 1c / l en août pour ses 12 700 fournisseurs s'étendant de Suède au Royaume-Uni.
Müller, un autre collecteur au Royaume-Uni, a déclaré qu'il augmenterait son prix britannique de 1,5pence / l en août.
En France, Lactalis, a annoncé une série d'augmentations mensuelles sur 3 mois de 1c / l pour les 5,6 milliards de litres qu'il collecte chaque année dans son pays d'origine.
- Baisse de 3% de la production laitière de la Nouvelle-Zélande en 2016/17, suivie d'interrogations concernant l'offre à partir du mois prochain après les récents orages
- Les Pays-Bas réduisent la capacité de production et les approvisionnements restent inférieurs aux niveaux de l'année dernière en France et en Allemagne.
- SMP de nouveau vendu en intervention à une moyenne de 920 tonnes par semaine, mais cela se réduit, avec 885t vendu au cours de la dernière semaine d'avril. Il est également loin de plus de 15 000 tonnes par semaine qui a été vendu cette fois l'année dernière.
- Les approvisionnements en SMP dans l'UE sont en baisse, car le traitement a reculé par rapport à l'année précédente depuis juin et a continué à baisser de 9,1% en janvier et février.
- Les prix au comptant SMP sont juste au-dessus des niveaux d'intervention, mais ont augmenté de 20 € à 40 € / t la première semaine de mai. Les prix moyens de SMP de l'UE ont augmenté de 20 € / t à 1 770 € / t la semaine dernière d'avril.
- Le prix moyen du beurre de l'UE a franchi 4 000 € / t en octobre dernier et a continué à augmenter pour atteindre une moyenne européenne de 4 340 € / t.
- Tous les principaux produits concernés par le mix produits irlandais ont vu des hausses de prix au cours de la dernière semaine d'avril
- Quatre résultats consécutifs fortement positifs d'enchère GDT, avec des hausses de prix pour la matière grasse, le WMP, le fromage et la caséine, suggèrent que les acheteurs internationaux sont prêts à payer des prix plus élevés au cours du second semestre.
- La demande laitière asiatique est dynamique, la Rabobank rapportant que les importations de produits laitiers en Chine devraient augmenter de 20% cette année et que la Chine privilégie les importations d'origine de l'UE pour les produits laitiers à valeur ajoutée. Le Vietnam voit également une augmentation de la demande de produits laitiers de 7% par an. Les importations de fromage européen au Japon ont augmenté de 44% en janvier et février, la Corée du Sud augmentant de 39%.
- Les approvisionnements en lait sont tombés en Argentine, en Uruguay et au Brésil, le Chili étant le seul pays sud-américain affichant une croissance de seulement 0,7% en janvier et février, ce qui signifie que ces pays sont maintenant des importateurs importants de produits laitiers.
La FNCL constate un déséquilibre entre la valorisation de la matière grasse et de la matière protéique. Une situation inquiétante, car la baisse des poudres de lait, si elle perdure, pèsera sur le prix à la production.
Le prix moyen du lait au sein de l’Union Européenne était de 33,4 EUR/100 kg au mois de janvier 2017 tandis qu’il se situait en Espagne en dessous de la moyenne européenne avec près de 3 EUR de différence, soit 30,7 EUR/100 kg. L ’Espagne apparait en marge des pays de la zone communautaire avec une absence de récupération du prix du lait. En janvier 2017, le prix moyen du lait observé au sein de l’UE a augmenté de +12% par rapport à janvier 2016 contre +2% en Espagne. Lorsque s’est effondré le marché du lait, les prix ont diminué en Espagne bien que cette baisse ait été moins importante que celle observée au sein des autres Etats membres. A titre d’exemple, au mois de mai dernier, le prix du lait en Espagne a diminué de -5% contre -14% dans les autres Etats. Cette baisse des prix en Espagne durant la crise est en partie liée aux spécificités du marché et à l’effet engendré par l’accord de stabilité et de soutenabilité du secteur laitier impulsé par le Ministère de l’Agriculture.
Pénurie de beurre : les biscuiteries de Normandie s'inquiètent (et les prix grimpent)
Le prix du beurre s'est envolé, augmentant de près de 75% ! À Lonlay-l'Abbaye dans l'Orne, la biscuiterie est obligée d'augmenter de dix centimes le prix de ses paquets de gâteaux.
Cedric's insight:
Et aussi : Vers une sérieuse pénurie de beurre ? *Sur http://www.agro-media.fr/actualite/beurre-professionnels-inquiets-23064.html Suite à la crise du lait, dont la production a diminué de 5% en novembre en France et de 9% en Europe, la production de beurre a été réduite. Résultat, les exportations grimpent et le prix de la matière première ... Le prix de la matière première du beurre a explosé, passant de 2.500 euros la tonne en mai 2016, à 4.500 euros selon l’Institut de l’élevage. Et alors que la demande ne cesse d’augmenter partout dans le monde, avec une hausse de 10% des échanges internationaux, la production de beurre est en diminution. Le secteur de l’agroalimentaire pourrait donc faire face à une sérieuse pénurie de beurre comme en 2014 au Japon. Ainsi, elle est passée de 2.500 euros la tonne en mai 2016, à 4.500 euros selon l’Institut de l’élevage. Gérard You, chef du service économie des filières à l’Institut de l’élevage explique à France Info que la Chine a importé beaucoup plus que la normale, ainsi que la Thaïlande, les Philippines et le Mexique. Les producteurs de lait indépendants dénonceraient aussi le réchauffement climatique qui aurait un impact direct sur la graisse du lait de vache et donc sur la production de beurre. Si la pénurie se poursuit, les fabricants qui l’utilisent dans leur recette devront trouver des produits de substitution comme la matière végétale.
Les prix mondiaux des produits laitiers ont grimpé à la hausse au second semestre de 2016, en hausse de plus de 45%, selon Rabobank. Cela s'explique par le renforcement de la demande intérieure aux États-Unis et en Europe. L'approvisionnement en lait des régions laitières d'exportation a fortement chuté au second semestre. La majeure partie de la croissance de la demande intérieure en Europe et aux États-Unis était pour le fromage et le beurre.
Au mois d'octobre, l'indice des prix d'achat d'Ornua (PPI) a augmenté à 95,9 points, soit l'équivalent de 27,9c / L TVA incluse, basé sur le mix d'achat d'Ornua et les coûts supposés de 6,5p / L. Depuis le mois de juillet, l'indice des prix à la consommation (IPP) est en hausse constante, soit la première fois depuis 16 mois.
Le Comité des Produits Laitiers de l'IFA a demandé aux coopératives d'augmenter le prix du lait de 3c / L, affirmant qu'une telle augmentation est à la fois nécessaire et pleinement justifiée. Une telle augmentation du prix du lait serait conforme à ce qu'Arla (+ 4p / L au Royaume-Uni depuis août) et Friesland Campina (+ 3,75c / kg pour novembre et une augmentation de 8c / kg depuis août) ont réalisé ailleurs en Europe.
Les prix mondiaux du lait se redressent. L'embellie des prix en Nouvelle-Zélande, premier exportateur mondial de poudre de lait, va profiter aux producteurs laitiers des quatre coins de la planète. Un soulagement après deux ans de crise. Une crise provoquée par l'essor de la production européenne, après la fin des quotas. Les éleveurs européens ne pouvaient pas prévoir que la Russie fermerait brutalement ses frontières, ni que la Chine importerait moins de poudre de lait, après avoir fait le ménage dans sa propre industrie laitière.
Le prix du lait entier en poudre (WMP) sur le marché à terme NZX a franchi la barrière des 3 000 US$/ MT cette semaine.
Les derniers chiffres commerciaux suggèrent que les contrats WMP d’Octobre seront négociés à US$ 3050 / MT.
Ces indications positives pourraient être de bon augure pour les prochaines enchères GDT de la semaine prochaine sur les produits laitiers, ce qui serait une quatrième enchère positive consécutive.
Cedric's insight:
Avec la reprise du commerce mondial des produits laitiers (GDT), des hausses des prix du lait sont observées dans les principaux pays producteurs de lait : - En Nouvelle-Zélande, Fonterra et Westland ont augmenté leurs prévisions de prix à la production de pour la saison 2016/17 (se terminant en mai 2017) : hausse de 12% à environ 22.6c / L pour Fonterra, et de 4% à environ 20-21c / L pour Westland - Aux Pays-Bas, FrieslandCampina a augmenté son prix du lait garanti pour les premières fournitures de lait pour Septembre de € 1,25 / kg. Cette augmentation portera le prix du lait à 26,25€ / 100kg (25.37c / L en constituants irlandais). - En Irlande, des hausses des prix du lait ont également été observés pour Août, avec Glanbia, Kerry et Lakeland Dairies avec des prix en moyenne à 25c / L. - En France, après plusieurs jours de protestation intense, Lactalis a accepté une hausse du prix du lait, pour assurer une moyenne d'environ 27.5C / L sur 2016.
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