Après le coup de frein de fin 2016, la collecte européenne a presque retrouvé son niveau 2016 en mars et devrait au moins l'égaler au printemps. La collecte cumulée des principaux exportateurs a également rejoint son niveau 2016. Face à ce rétablissement de l’offre, les prix du lait se stabilisent, tiraillés entre la pénurie de matière grasse et l’excédent de protéines.
Le rétablissement plutôt rapide de la production laitière européenne pèse sur les cours des protéines laitières, mais n’atténue en rien la fermeté du marché du beurre. La demande protéines est toujours convalescente, tandis que les disponibilités en matières grasses laitières demeurent insuffisantes.