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La première trace associée à la consommation de lait remonte à près de 9 000 ans, sur les terres de l'actuelle Turquie, où des matières grasses lactiques ont été identifiées sur d'anciens fragments de poterie…
Depuis leurs terres natales au cœur de l'actuelle Turquie, les techniques de l'élevage laitier se sont répandues dans le Caucase et à travers l'Europe, suivies par les éleveurs eux-mêmes. « Le lait suit la propagation de l'agriculture, ils font partie d'un même ensemble. »…
Il y a 3 000 ans, durant l'âge du Bronze, nos ancêtres ont peut-être utilisé du lait de vache pour sevrer leurs bébés. En analysant une série de récipients fantaisistes en forme d'animaux, dotés de tétines et extraits de tombes d'enfants mises au jour sur les terres de l'actuelle Allemagne, l'archéologue a identifié des traces de lait de vache…
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À l'époque des premiers modèles de société basés sur l'agriculture et l'élevage, les hommes commençaient déjà à fabriquer du fromage, et ce malgré une intolérance majoritaire au lactose… Remontons aux origines du fromage ! Les connaissances historiques indiquent que son histoire commence à l'époque du Néolithique, il y a 10.000 ans, une période qui coïncide avec les débuts de la domestication des animaux, en particulier des chèvres et des brebis. Plus récemment, de nouvelles analyses tendent à prouver que les hommes du Néolithique produisaient du fromage sans lactose pour contrer l'intolérance à ce glucide naturellement présent dans le lait des mammifères… « Les premiers agriculteurs réduisaient la teneur en lactose du lait en le transformant en fromage ou en d'autres produits laitiers comme le yaourt (…). Pour la première fois, nous avons des preuves claires d'un troupeau laitier diversifié, comprenant des bovins, des ovins et des caprins, à partir de l'analyse de la céramique. » Dans les années 80, des poteries perforées de trous similaires à de la faisselle moderne avaient été découvertes dans plusieurs sites archéologiques d'Europe centrale, fournissant déjà la preuve que ces récipients avaient été utilisés pour la fabrication du fromage. Ce procédé permettait de transformer le lait cru, riche en lactose, en fromage, soit, un produit laitier faible en lactose plus digeste pour les populations locales…
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Pour digérer le lait, les humains adultes ont besoin de produire une enzyme, la lactase, qui les aide à digérer le lactose. Mais chez la plupart des humains, la production de lactase diminue fortement après l’enfance, les rendant intolérants au lactose une fois adulte. Seule une partie de la population mondiale, avec de fortes variations régionales, est capable de continuer à fabriquer cette enzyme grâce à une mutation génétique…
Mais comment cette mutation est-elle apparue en Europe, région où elle est la plus répandue ? D’après l’hypothèse longtemps privilégiée, c’est la forte consommation de lait qui aurait permis le développement de ce trait. Une large étude parue dans Nature vient s’opposer à cette théorie, avec à l’appui l’analyse de traces de produits laitiers sur des milliers de poteries anciennes, et les données ADN de 1 786 squelettes humains préhistoriques. Le gène en question ne se répand qu’au dernier millénaire avant notre ère, malgré une consommation de lait bien plus ancienne…
Les chercheurs ont également étudié les données de centaines de milliers de personnes, issues de la biobanque britannique, pour montrer que les personnes intolérantes au lactose consomment autant de lait que les autres, sans que leur santé en soit affectée pour autant. D’où leur hypothèse : ce ne serait qu’en raison des épidémies et famines, où le risque de consommer du lait sans produire de lactase entraînerait des problèmes de santé plus sérieux, que la tolérance au lactose se serait répandue en Europe…
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Les archéologues ont longtemps pensé que le lait était une production secondaire, plus tardive que la consommation de viande des premiers animaux domestiqués. Aujourd’hui, il n’en est rien, puisque le lait pourrait être une des raisons premières de cette domestication. S’intéresser au lait est très novateur…
Ce sujet tourne bien entendu autour de la possibilité pour les populations adultes d’assimiler ou non des produits laitiers au travers de la persistance d’une enzyme « la lactase », qui libère alors du glucose et du galactose. Cette propriété que possèdent naturellement les enfants diminue après le sevrage et nombre d’adultes ne peuvent aujourd’hui consommer ce produit…
A l’échelle mondiale seuls 35% des adultes continuent de produire cette lactase et peuvent, ainsi, boire du lait. Si les communautés scandinaves en produisent majoritairement, il n’en est pas de même en France, avec 50 % de la population seulement qui en produit, 20% en Italie. En Europe, cette persistance de la lactase chez l’adulte est liée à un seul allèle, inscrit dans le code génétique des populations…
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L’historienne Anne Philipona publie un ouvrage sur l’industrie laitière du cru du XIXe siècle à nos jours. Intitulé «Histoire du lait, de la montagne à la ville», ce livre est destinée à un public plus large que le cercle restreint des chercheurs, étudiants ou amateurs éclairés.
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La capacité des hommes à digérer le lait à l'âge adulte remonte aux temps anciens du néolithique où les pratiques d'élevage se sont répandues.
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Une étude récemment publiée soutenue par le projet NEOMILK à financement européen a mis en évidence les nombreuses preuves témoignant de la production de lait au cours de la préhistoire en Europe du Sud.
Plus précisément, la nouvelle étude, publiée dans la revue «Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America» a montré que les êtres humains utilisent le lait et les produits laitiers en Méditerranée du Nord depuis le début de l'agriculture – soit il y a quelque 9 000 ans. L
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La saga du lait (1) : sur les traces des premiers produits laitiers La saga du lait (2) : le boom du fromage au Moyen Âge La saga du lait (3) : du XVIe au XVIIIe siècle, entre développement et progrès scientifiques
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Un marqueur fort des civilisations humaines : On a tous en tête l’image du gamin à bicyclette livrant en porte à porte ses bidons de lait. Cela fait des siècles que l’homme boit du lait animal. On peut dire que l’épopée du lait remonte à quelque 7 000 ans…
Le fromage est un fruit : Dès le Moyen Âge, dans les Alpes suisses, les habitants stockaient le lait dans des chalets refroidis par l’eau vive des ruisseaux. Ces fruitières ou fruiteries génèrent un joli passage étymologique. Elles sont appelées selon les régions, buron, jasserie ou encore orris dans les Pyrénées, Suisses et Savoyards se disputent l’origine du mot…
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Une nouvelle étude a trouvé des preuves de fabrication de fromage, utilisant du lait de plusieurs animaux au Néolithique supérieur en Pologne…
La recherche suggère que les premiers agriculteurs réduisaient la teneur en lactose du lait en en faisant du fromage ou d’autres produits laitiers comme le yaourt, et utilisaient des produits laitiers d’un certain nombre d’animaux différents, comme les vaches, les moutons ou les chèvres…
L’intolérance au lactose était une condition courante chez presque tout le monde en Europe au néolithique et jusqu’à l’âge du bronze tardif, lorsque la mutation génétique s’est généralisée, permettant aux adultes de produire de la lactase, l’enzyme qui décompose le lactose dans le corps.
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Une nouvelle étude a montré que la consommation de lait animal dans certaines parties du monde il y a entre 7 000 et 2 000 ans a entraîné une augmentation de la masse corporelle et de la stature humaine dans ces régions.
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L’historien Grégoire Gonin revient sur le développement de l'industrie laitière en Suisse sur la base de la parution de deux ouvrages récents, l'un antispéciste, l'autre historique.
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En mai et juin 1972, la guerre du lait éclate. Jean Charles JACOBIN, agriculteur et leader de ce mouvement, revient sur leurs revendications. Après dix années, il fait le bilan du conflit. Suite à la grève, le paysage syndical agricole s'est transformé, le syndicat des Travailleurs paysans s'est notamment organisé. En outre, d'un point de vue économique, les disparités se sont accentuées.
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Cet ouvrage retrace un périple de 80 000 km en Asie à la rencontre des gens qui vivent du lait de leurs animaux. « Du Mont-Blanc à la Grande Muraille », les auteurs ont voulu partager leurs rencontres et leurs découvertes laitières.
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Progressivement, l’extension des prairies artificielles et des plantes sarclées, ainsi que la stabulation du bétail augmentent en nombre et en productivité le cheptel de vaches laitières dans les fermes de plaine: 33'000 en 1787, 40'000 en 1824, 45'000 en 1866, 54'500 en 1892. Dans son ouvrage Des associations rurales pour la fabrication du lait connues en Suisse sous le nom de fruitières, Charles Lullin écrit en 1811: «Les fruitières envahissent toutes les campagnes. On ne trouve pas dans le canton de Vaud un seul village qui n’aie (sic) la sienne.» Effectivement, on dénombre 430 sociétés coopératives de fromagerie en 1850. Jeremias Gotthelf, en 1849, confirme ce déploiement en plaine alors qu’il stagne en montagne. Il écrit: «Le lait s’insinue partout, tient tout, on en a jusque par dessus les oreilles; les femmes risquent de s’y noyer.»...
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