Dans sa dernière note de conjoncture, l’interprofession estime qu’« un grand écart de valorisation entre les matières grasses et les protéines du lait devrait se maintenir tout au long de l’année 2018. »
Les exportations de produits laitiers américains ont atteint 5,48 milliards de dollars en 2017, en hausse de 14% par rapport à 2016.
En volume, les fournisseurs ont expédié 1,935 million de tonnes de produits laitiers, en hausse de 6% et dépassant le précédent volume exporté en 2014, selon l'analyse du Département américain des exportations...
Le bilan de 2017 n’est pas rose du côté de la consommation des produits laitiers au lait de vache. Les achats des ménages ont reculé dans quasiment toutes les catégories, selon FranceAgriMer Kantar Worldpanel.
Seuls les fromages ont réussi à garder la tête hors de l’eau avec des ventes stables (+0,1 %), tirées par une demande dynamique en fromages ingrédients — mozzarella (+12,4 %), raclette (+10,6 %) — et malgré le recul des fromages plus traditionnels — emmental (-1,8 %), camembert (-1,1 %) ou comté (-1,7 %).
Le beurre a souffert de la baisse des disponibilités avec des achats qui ont reculé de 1,3 % et un prix moyen d’achat en hausse de 8,3 %. La crème stagne (-0,7 %) car les volumes de crème fraîche reculent (-2,6 %) masquant la hausse de 1,3 % de la crème longue conservation.
Le rayon ultra-frais perd du terrain que ce soit en yaourt (-1,4 %) ou en fromages (-4,1 %). Les desserts frais résistent (+0,6 %). Aucun changement de tendance en lait de consommation qui poursuit son érosion (-3,5 %).
À l’image de 2017, l’année 2018 s’annonce fortement déséquilibrée. Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France
Pour ce début d’année 2018, la conjoncture laitière conserve un « profil bancal », selon le Cniel. Ni la faible valorisation des poudres et la retombée des cours du beurre, ni la hausse de la production n’offrent des signaux encourageants aux éleveurs pour cette nouvelle année.
Le cours du beurre ne flambe plus, et cesse de compenser celui de la poudre maigre. Selon l’Institut de l’élevage, cette amorce de baisse risque d’impacter négativement le tarif du lait au premier semestre 2018.
Si jusqu’en octobre, le cours du beurre compensait celui de la poudre maigre, ça n’est plus le cas ce dernier trimestre 2017. Les prix ont décroché, et le fromage ingrédient lui a emboîté le pas en novembre.
Au cours des 10 premiers mois de 2017, les exportations laitières de l'UE ont augmenté en volume (+ 6%) et en valeur (+ 16,8%), par rapport à la même période de l'année précédente. En effet, de janvier à octobre, 4,36 millions de tonnes de produits laitiers ont été exportées, pour un montant de 13,36 milliards d'euros...
Les exportations de fromages européens ont connu un ralentissement en septembre et octobre 2017 (respectivement -7,3% et -2%) par rapport aux deux mêmes mois de 2016, avec des quantités plus faibles importées de Corée du Sud. Cependant, le prix par kg de fromage exporté en dehors de l'UE au cours des deux mois considérés a augmenté de 9,1%.
Chaque mois, l'USDEC agrège les données laitières nationales et mondiales pour créer 10 graphiques affichés dans un tableau de bord imprimable d'une page.
La reprise de la collecte laitière européenne et océanienne a relancé les fabrications de commodités laitières qui détendent d’un côté le marché du beurre et de l’autre alourdissent davantage celui des protéines laitières. Au 1er semestre 2018, les cours pourraient encore se dégrader et déprécier de nouveau le prix du lait.
Les prix avaient augmenté au deuxième trimestre en raison de la forte demande mondiale et de la baisse de la production, mais ils connaissent une période difficile depuis que l'offre s'est redressée.
Les prix mondiaux des produits laitiers ont baissé pour la quatrième fois consécutive et ont atteint leur plus bas niveau depuis huit mois, ce qui pourrait impacter les prix du lait à la ferme. L'indice des prix du GDT a baissé de 3,4%, avec un prix de vente moyen de 2 970 $ la tonne, lors des enchères bimensuelles qui ont eu lieu aux premières heures de mercredi matin.
Le plus gros exportateur de produits laitiers au monde paie actuellement 6,75 dollars néo-zélandais par kilogramme de solides de lait aux agriculteurs néo-zélandais. La baisse soutenue des prix pourrait conduire Fonterra à réduire ses paiements de lait aux agriculteurs d'ici la fin de l'année, selon les analystes.
Entre déconnexion de plus en plus problématique de la demande de matière grasse et de celle de protéines, hausse de l’offre européenne et mondiale et fermeture de l’intervention, les marchés laitiers risquent de s’alourdir dans les mois qui viennent et de peser sur le prix du lait. L’appréciation de l’euro pourrait aussi pénaliser les opérateurs européens, notamment face aux néo-zélandais.
Tirée majoritairement par l’Europe, la hausse de collecte cumulée des grands bassins mondiaux se généralise sur la fin d’année, en dépit d’une prévision de production Néo-Zélandaise revue à la baisse fin Décembre 2017.
L’Indice FAO des prix des produits laitiers a été en moyenne de 179,9 points en janvier, soit une baisse de 2,4 pour cent (4,5 points) par rapport à décembre 2017. Bien que cette diminution ait poussé l’indice à la baisse pour le quatrième mois consécutif, il demeure supérieur de 41 pour cent à son creux d’avril 2016. Au cours du mois, les cours internationaux du beurre et du fromage ont diminué, tandis que ceux du lait en poudre ont augmenté. L’abondance des approvisionnements en lait dans l’hémisphère Nord et en Australie a fortement influé sur les prix mondiaux des produits laitiers et a notamment entraîné les prix du beurre et du fromage à la baisse. Toutefois, l’éventualité que la production laitière saisonnière en Nouvelle-Zélande soit inférieure aux prévisions a soutenu les prix du lait entier en poudre. Les prix du lait écrémé en poudre ont également augmenté, principalement en raison de la forte demande à l’importation.
En regardant les chiffres globaux de 2017, le rôle de la Chine sur l'échiquier mondial apparaît clairement. Essentiel, même pour les économies de l'Ouest. La Chine est un pays stratégique pour la production de l'UE.
Entre janvier et décembre 2017, les importations laitières ont augmenté en quantité (+ 12,9%) et en valeur (+ 37,4%), avec des performances positives pour le lait infantile (+34,3% en quantité et +32,6% en valeur), WMP (+12% en quantité et + 44,3% en valeur), SMP (+ 34,1% en quantité et + 51,6% en valeur).
Matières premières, des cours au plancher : Les récoltes abondantes et la concurrence forte sur les marchés d’exportation maintiennent la pression sur les cours des matières premières agricoles...
La facture des importations s'est établie à 33,92 milliards de dollars pour les 9 premiers mois de l'année contre 34,93 milliards de dollars pour la même période en 2016.
Contre toute attente c'est la filière du lait, qui a englouti des sommes colossales pour réduire la dépendance du pays vis-à-vis de l'étranger, qui a explosé. Elle constitue même la principale cause de la hausse de la facture des produits de consommation.
La facture d'importation des laits et produits laitiers a bondi, à elle seule, de 53,1% ! Elle est passée de 798,84 millions de dollars entre le mois de janvier et le mois d'octobre 2016 à 1,22 milliard de dollars pour les dix premiers mois de l'année 2017. Ce qui correspond à une hausse de plus de 424 millions de dollars…
L'indice des prix d'achat d'Ornua (PPI) a diminué en novembre à 115, contre 116,4 en octobre. Ce qui met fin à six mois d’augmentations continues. Ornua prétend être le plus grand exportateur de produits laitiers irlandais, avec des ventes annualisées d'environ 2 milliards d'euros dans 110 pays du monde. A retrouver sur http://www.agriland.ie/farming-news/ornua-ppi-drops-for-november/
Pour la quatrième fois consécutive, l’index des prix des produits laitiers échangés sur Global Dairy Trade s’est inscrit en recul mardi, perdant 3,4 % par rapport à l’enchère précédente.
Une érosion liée à chute du beurre (5 114 $/t, -5,9 %), pour lequel toutes les échéances reculent, notamment janvier et février, mais aussi à la poursuite de la baisse de la poudre de lait écrémé (1 701 $/t, -6,5 %).
En dollars, la poudre européenne n’est toujours pas aussi compétitive que la poudre néo-zélandaise. On note ainsi des contrats à 1 720 $ pour de la poudre danoise, 1 690 $ pour une origine allemande, contre 1 640 € pour la marchandise néo-zélandaise, à qualité et échéance identiques…
Si les prix du beurre restent élevés et que le marché du fromage affiche toujours son dynamisme, plusieurs signes avant coureurs de la possible fin d’un cycle positif sont évoqués par l’Idele.
L’offre confirme son retour, que l'on se place au niveau de la France, avec une collecte en hausse de 3,6 % en septembre et d’environ 5 % en octobre, ou de l’Europe qui pourrait afficher une hausse de plus de 4 % au dernier trimestre...
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