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Cedric
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Les prix des produits laitiers se sont envolés sur le marché mondial au printemps. Ils tendent depuis à reculer, sauf dans l’Union. La Commission dresse le tableau de la compétition international dans son dernier Short Term Outlook…
Les prix des produits laitiers européens continuent d’afficher des records historiques. Ce qui affecte la compétitivité de l’Union sur le marché mondial, face à ses deux principaux concurrents que sont l’Océanie et les États-Unis. En beurre et en poudre grasse, les prix européens se situent plus de 30 % au-dessus du niveau des prix de l’Océanie, le mieux placé. En poudre grasse, l’Union est 5 % plus chère que l’origine USA, la mieux positionnée. Il n’y a qu’en fromage que l’Europe a des arguments, avec un prix 9 % inférieur au tarif américain…
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Dans le cadre du projet « Echangeons sur notre agriculture » de Nature & Progrès, citoyens et éleveurs se sont rencontrés afin de discuter de la situation du secteur laitier en Wallonie et d’émettre ensemble des solutions pour l’avenir. Douze pistes sont ressorties des échanges à l’occasion des cinq soirées-débat, des neuf visites de fermes et fromageries et du sondage. Elles touchent à l’ensemble du secteur laitier : marché du lait, production, valorisation et filières courtes et longues.
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Selon Jean-Marc Chaumet, agroéconomiste à l’Institut de l’élevage, même si la production arrive à décoller, il semble peu probable que la Chine parvienne à l’autosuffisance, vu l’évolution de sa consommation. La production de lait chinoise n’arrive pas encore à décoller. Depuis 2008, elle tourne autour de 42 millions de tonnes. Elle n’est pas compétitive par rapport à des zones géographiques plus favorisées pour la production laitière. Le prix du lait tourne autour de 460-490 euros la tonne. Elle pourra gagner en compétitivité en baissant ses coûts de production, via l’augmentation du rendement laitier des vaches, et la baisse de certaines charges notamment alimentaires.
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La fin des quotas laitiers n'a pas fait que des victimes. Pour l'Irlande, c'est une aubaine. En pleine crise laitière, elle pourrait bien réussir son pari : doubler sa production d’or blanc d’ici à 2020. "Avenue de l'Europe, le mag" est allé voir si l'herbe y est réellement plus verte. Extrait du magazine du 12 octobre 2016.
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Il y a une semaine, producteurs de lait et représentants de l'industriel Lactalis ont réussi, après 3 jours de négociations difficiles, à s'accorder sur un nouveau prix du lait. De l'avis général, c'est mieux, mais insuffisant pour combler les problématiques auxquelles les producteurs font face...
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Cedric
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En Bretagne, Jeunes Agriculteurs (JA) s’inquiète du vieillissement de la population agricole, de la baisse de production laitière, des coûts de production qui flambent et d’un prix du lait qui « ne suit pas »…
« Force est de constater que la révision des contrats signés en début d’année n’est pas satisfaisante ! », scande le syndicat. Sans sursaut de la part des « acteurs de la négociation », JA Bretagne laisse planer le spectre de « pénuries de produits laitiers en magasin. »…
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CHRISTOPHE LAFOUGÈRE, DIRECTEUR DU GIRA(1). La production laitière mondiale va être tirée par l’Europe et la demande en produits laitiers par les pays émergents, notamment la Chine.
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Cedric
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Lors de son premier lundi à la Maison Blanche, le président Donald Trump a récemment signé un décret qui a officiellement abandonné le Partenariat transpacifique.
Cette action a soulevé autant de questions que de réponses sur l'avenir de la politique commerciale dans la nouvelle administration.
Pour le secteur laitier des États-Unis, le défi et l'opportunité qui se dégagent rappelleront aux décideurs que le commerce - et la capacité d'exporter nos produits - est absolument essentiel pour l'avenir de nos fermes, ainsi que de nos coopératives et de nos transformateurs propriétaires.
Le secteur laitier des États-Unis a été un gagnant incontesté du commerce mondial…
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Cedric
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L'expansion de la Nouvelle-Zélande est limitée par la disponibilité des terres, l'Europe se stabilise après l'élimination des quotas laitiers et les ambitions des États-Unis en matière d'exportation sont limitées par la croissance de la demande intérieure et le taux de change du dollar américain. Le commerce des produits laitiers est également susceptible de rester dominé par des routes régionales plutôt que mondiales, les accords de libre-échange influençant de façon significative les volumes. L'exception sera l'Asie qui continuera d'être un champ de bataille hautement compétitif pour les exportateurs du monde entier. Tout cela doit être compensé par les possibilités de renégociation ou d'annulation des accords commerciaux à la suite des résultats des élections américaines.
En 2015, la croissance du commerce a été d’un maigre 0,3% de plus qu’en 2014. Au cours des trois prochaines années, la croissance du commerce des produits laitiers diminuera légèrement, en raison du fort dollar américain, des prix du pétrole bas, de l'embargo commercial russe et du ralentissement de la croissance chinoise.
Mais peut-être même plus que ces dernières années, nous vivons dans des temps incertains où la nouvelle administration américaine, les relations avec la Russie, l'incertitude au Moyen-Orient, la performance économique chinoise, le Brexit et le sort du TPP et du TTIP peuvent avoir un effet majeur sur le commerce des produits laitiers.
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Cedric
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Le ministère russe de l’agriculture débat actuellement d’un programme de développement de l’élevage laitier dans le pays, indique Kommersant. L’objectif du programme, rédigé par un groupe de fermiers, de chercheurs et de fonctionnaires, est d’accroître la production de lait cru de 37 % d’ici l’année 2025, en passant des 30,8 millions de tonnes actuelles à 42,4 millions.
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Cedric
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Personne n'est dupe. L'accord trouvé hier entre les producteurs de lait et l'industriel transformateur Lactalis ne règle rien sur le fond du problème, mais il fallait bien sortir de cette crise...
L'avenir de la filière reste à fixer :
À la Coordination rurale, on montre du doigt la commission européenne qui devrait plus réguler la production et les marchés pour stopper la course aux prix bas.
De son côté, la FDSEA, syndicat agricole majoritaire, préfère se battre pour obtenir un «juste» prix tout en dénonçant les «marges» des intermédiaires, notamment sur les produits transformés.
Agir sur la surproduction est également une piste qui mérite d'être exploitée, mais à leur niveau, les producteurs ont déjà fait pas mal d'efforts.
La crise 2016 du lait semble maintenant derrière, mais tout l'avenir de la filière reste à fixer. Tous les acteurs sont concernés, du producteur qui doit revoir ses méthodes de production, en passant par les industriels et les distributeurs qui doivent réduire leurs marges, jusqu'au consommateur qui doit de son côté regarder à deux fois ce qu'il achète.
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