Après sa signature le 30 octobre 2016 par l’Union européenne et le Canada, les députés européens viennent de ratifier en cette fin de matinée de mercredi 15 février 2017 l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada.
Un accord qui divise profondément les filières agricoles : Un dossier suivi de près par les filières bovines et porcines. Les industriels du lait grands gagnants du Ceta.
Au contraire, « les industriels français du lait sont les grands gagnants de cet accord », avance sans détours l’Association de la transformation laitière française (ATLA).
Dans un système canadien du lait extrêmement protectionniste au sein duquel l’Etat définit chaque année les volumes de production et les prix en fonction de l’évolution des besoins du marché, les Européens avaient déjà obtenu le droit d’exporter à droits de douane nuls 17 000 tonnes de fromage. Ce contingent est désormais porté à 34 000 tonnes et ouvre surtout la voie à de nouveaux entrants qui ne détenaient pas de permis d’importation. Par ailleurs, le Ceta contraint le Canada à protéger 143 produits typiques dont un certain nombre de fromages, provenant de différentes régions d’Europe.