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Dans différents scénarios, l’Institut suisse de recherche pour l’agriculture biologique (FiBL) a calculé comment le nombre de bovins et la production de lait et de viande bovine évolueraient par rapport à aujourd’hui si la proportion d’herbe dans l’alimentation se situait entre 85 et 100%... Sans l’utilisation d’ensilage de maïs et d’aliments concentrés riches en énergie, le volume moyen de lait par an diminuerait jusqu’à 50%. La quantité de viande produite diminuerait également considérablement. Beaucoup moins de lait, mais 2,4 millions d’hectares de terres arables seraient libérés…
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« Les lactations longues, d’au moins deux ans, peuvent présenter de l’intérêt en élevage bovin. Elles simplifient la vie de l’éleveur, car il n’y a pas de reproduction et moins de vêlages à assurer. Elles peuvent ainsi être une des solutions aux problèmes de reproduction et de santé des vaches. »…
Inrae et VetAgro Sup ont décidé de s’intéresser aux lactations de plus de 2 ans en élevage bovin dans le cadre du projet LoLa (Longo Lacta). Un premier travail a consisté en une enquête menée en 2023 auprès de 45 élevages de toute la France, de 30 à 150 vaches, de niveaux de production très variés, qui pratiquent des lactations longues sur une partie du troupeau…
Un autre travail, débuté en fin d’été 2023, est d’analyser les données du contrôle laitier pour évaluer l’impact des lactations longues sur les performances laitières des vaches et du troupeau, la moyenne de lait par jour, la composition du lait. Sur les données des cinq dernières années, nous avons identifié plus de 23 000 lactations de plus de 700 jours et plus de 28 000 lactations de plus de 600 jours, ce qui n’est pas négligeable. Les résultats seront connus fin 2024…
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En 2022, 30 468 exploitations avec des bovins laitiers ont fourni 1 968 566 lactations qualifiées au contrôle laitier. La production laitière brute baisse légèrement, pour un taux butyreux stable et un taux protéique en légère baisse. Les résultats sanitaires du lait continuent de s’améliorer…
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Une étude comparative a montré que lorsque l’index Température-Humidité (ou THI) augmente, une baisse générale des performances est observée sur les troupeaux français, espagnols et néerlandais…
En France, les études en production laitière ont porté sur les races Montbéliarde, Normande et Holstein. L’impact observé est équivalent dans les trois races avec une baisse des performances de 5 à 14% (suivant le caractère) dans des conditions de stress thermique (de l’ordre de THI>70). Par exemple, une perte de 1,5 à 3 kg de lait par jour (suivant la race et le rang de lactation) est observée entre la production à THI « optimal » et la production à THI élevé...
L’impact du stress de chaleur sur le taux de réussite à l’IA est très prononcé avec une perte allant jusqu’à 20% pour un THI de 75 en race Holstein (le résultat en Normande n’est pas encore disponible). L’augmentation du taux cellulaire est plus marquée pour les vaches adultes (environ 20% de cellules en plus en 2nde lactation)…
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Pour les vaches laitières, la population est estimée à 3,504 millions, avec 88 % de femelles filées et 2,142 millions au contrôle laitier…
La production des prim’holstein a progressé de 489 kg en 10 ans. La plus belle progression de production est pour la race montbéliarde avec 797 kg. La pie rouge affiche également une belle progression à 679 kg sur la décade, tout comme la brune à 673 kg…
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La productivité est la quantité de production produite, comparée à la quantité d'intrants requise - c'est une mesure de l'efficacité. Une productivité plus faible signifie des profits plus faibles parce que les troupeaux utilisent plus d'intrants pour gagner moins. Une productivité plus faible rend plus difficile la production à un prix compétitif, notamment à l’export…
La productivité de la ferme laitière britannique «typique» a chuté au cours de la dernière décennie. L'examen de la productivité en pence par litre (ppl) de production par rapport aux intrants pour un troupeau typique de 160 vaches dans le nord-ouest de l'Angleterre montre une tendance à la baisse au cours de la dernière décennie. Le Royaume-Uni n'est pas le seul dans ce cas, avec des données montrant qu'une ferme nord-allemande typique connaît un ralentissement similaire…
En revanche, des pays exportateurs de produits laitiers établis de longue date comme le Danemark et la Belgique, ainsi que des exportateurs en croissance comme l'Espagne, la Pologne et la Biélorussie connaissent une croissance de la productivité…
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Les chiffres de la coopérative CRV vont de septembre 2021 à septembre 2022. La production moyenne des 12 264 élevages avec 109 vaches en moyenne atteint 9 068 kg par vache (4,38 % gras, 3,55 % protéines) ce qui donne 721 kg de matière utile…
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Une analyse de la situation économique et financière des exploitations laitières françaises présentes dans le RICA a été conduite sur la période 2008-2015. Elle met en évidence une augmentation de la productivité physique des élevages, de l’ordre de 30 000 à 70 000 litres de lait par UMO. En revanche, pour une part importante des exploitations les revenus plafonnent. En cause, une baisse de l’efficience et l’augmentation des investissements.
A retrouver sur http://idele.fr/?eID=cmis_download&oID=workspace://SpacesStore/17523f3a-f4bb-4789-a93a-45b8a6836310
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Polyculture élevage : économies d’échelle plutôt qu’économies de gamme
Les exploitations de polyculture élevage « sont performantes économiquement mais ne basent pas cette performance sur le fonctionnement agronomique idéal qu’on pourrait en attendre. Elles privilégient la productivité dans chaque production et sont plutôt à la recherche d’économies d’échelle. »
Ce sont donc plutôt des exploitations multi-spécialisées : « une productivité obtenue au prix d’une forte intensification du travail, qui pousse à la standardisation. Alors que la voie d’intégration des productions végétales et animales demande beaucoup de temps d’observation, de prises de décision… » « Lorsque les prix du lait et des céréales sont élevés, ces systèmes dégagent des résultats économiques imbattables. »...
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Prim'holstein France a lancé au Space 2017 son nouveau logiciel Écow. Celui-ci réalise un classement économique du troupeau en fonction de la productivité, la fertilité et la génétique de chaque vache. De quoi faire un tri et se séparer des vaches qui coûtent de l'argent.
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Une société irlandaise, qui utilise la technologie photonique avec son appareil Light Mask pour maximiser l'efficacité reproductive d'un cheval et ses performances compétitives, estime que sa technologie pourrait être utile pour l'industrie laitière.
En production laitière, la thérapie par la lumière joue un rôle très important dans la lactation des vaches. Avec une lumière bleue spécifique pour les vaches, régulant la mélatonine bovine, le nouveau Light Mask bovin d'Equilume stimule la production laitière. Les essais initiaux montrent une augmentation des rendements laitiers de 9%. Cette innovation permettrait aux producteurs laitiers d'améliorer la productivité de manière durable, sans augmenter les émissions de gaz à effet de serre.
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La durée de lactation de 332 jours a baissé de 8 jours en deux ans, surtout en race Prim’Holstein. Le taux butyreux progresse de + 0,3 g pour atteindre 39,5 g/kg et le taux protéique est stable
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Une perspective historique de long terme pour mieux comprendre la manière dont les gains de productivité dans l’agriculture sont répartis entre les diverses parties prenantes…
Au cours des soixante dernières années, les gains de productivité ont participé pour 70% à la création de valeur du secteur. Or, la valeur créée n’est pas uniformément répartie entre les parties prenantes. Ainsi, les clients se trouvent en tête des bénéficiaires, captant 51% de la valeur créée, suivis par les agriculteurs (39%)…
Le partage de la valeur créée dans le secteur agricole français est fortement influencé par une baisse soutenue des prix réels à la production. De 1959 à 2009, cette baisse a atteint un rythme annuel moyen impressionnant de -3,3%. Pour mettre cela en perspective, cela signifie que les prix agricoles ont été divisés par deux tous les 20 ans ! Cependant, cette diminution n’a été que partiellement répercutée sur les consommateurs. Durant la même période, les prix des produits agricoles et alimentaires vendus aux consommateurs finaux n’ont baissé qu’à un rythme annuel moyen de -0,4%.
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FAO : Empreinte carbone du lait & lait par vache et par an
Les gains en émissions de GES économisées grâce à l’augmentation de la production laitière sont marginaux pour les systèmes de production laitière dont la production laitière est supérieure à 5 000 kg de lait/VL/an… Le point d'inflexion de cette relation est d'environ 1 200 kg de FPCM/VL/an ; c'est le rendement laitier qui devrait être la performance minimale ciblée pour une réduction maximale de l'intensité à l'échelle du secteur à l'échelle mondiale… Dans le cas extrême d'un animal très hautement productif, où presque toutes les émissions proviennent de la production de lait et où l'entretien de l'animal devient négligeable, une augmentation supplémentaire de la quantité de production par animal n'entraînera que des réductions supplémentaires mineures de l'intensité des émissions…
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Si la production des holsteins américaines n'a cessé de progresser depuis les années 1960 en passant de 6 500 litres par vache dans les années 1960 à plus de 12 700 litres par vache en 2020, la reproduction qui avait connu un déclin depuis 1960 progresse depuis le début des années 2000, d’après les données publiées par le Council on Dairy Cattle Breeding…
Chez les Holstein américaines, depuis les années 1960, la sélection génétique a été mise sur la production de lait. Cette tendance s'est ralentie en 1994 avec l'introduction de la vie productive et a commencé à s'inverser au début des années 2000 lorsque le critère du taux de gestation des filles est apparu…
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Des recherches menées à l’Université de l’Alberta ont démontré l’efficacité d’un probiotique pour stimuler la production de lait et la santé reproductive des vaches laitières…
L’utilisation de probiotiques pour prévenir les infections pourrait aider à réduire l’incidence des maladies, réduisant potentiellement les besoins de traitements avec des antibiotiques coûteux…
Le produit a été développé sur une période de 10 ans à partir de trois souches bactériennes indigènes prélevées sur l’appareil reproducteur de vaches en bonne santé. « Cela fonctionne en fournissant des bactéries bénéfiques au microbiome, la collection de microorganismes qui vivent dans le système reproducteur de l’animal...
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La conversion de terres autrefois dédiées à l’élevage ovin ou bovin viande a atteint ses limites en Nouvelle-Zélande. L’irrigation y est massive, la pollution des eaux aux nitrates inquiète les autorités et le maïs complémenté au tourteau de palmiste fait de plus en plus partie du paysage… Dans tout le pays, la superficie des terres irriguées a doublé entre 2002 et 2019, passant de 384 000 à 735 000 hectares. Près des trois quarts de cette augmentation est liée aux exploitations laitières. Les coûts des infrastructures d’irrigation avoisinent 300 à 1 200 dollars par hectare… Une qualité d’eau qui se dégrade : En Nouvelle-Zélande, le lien entre l'élevage laitier et la pollution des eaux aux nitrates est clairement établi. La réglementation s’est et va rapidement se durcir. « La croissance laitière, c’est terminé. »…
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La productivité de la main-d'œuvre agricole pour l'ensemble de l'UE en 2022 est supérieure de plus de 40 % à celle de 2015…
L'augmentation de la productivité du travail agricole dans l'ensemble de l'UE a été soutenue par une forte hausse (+16,2 %) de la valeur ajoutée brute à prix courants. Cette évolution reflète à son tour de fortes augmentations du prix moyen de la production et de la consommation intermédiaire (+23,0 % et 25,4 % respectivement) et des baisses des volumes de la production agricole (-3,0 %) et de la consommation intermédiaire (-3,1 %)…
Par rapport à 2015, l'indice du revenu réel des facteurs de l'UE était supérieur de 19,8 % en 2022. Au cours de la même période, il y a eu une baisse constante et globale de l'indice du facteur travail agricole de 16,6 %. Ensemble, ces changements ont entraîné une productivité de la main-d'œuvre agricole de l'UE supérieure de 43,6 % en 2022 à celle de 2015…
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Après une progression extraordinaire durant des décennies, la productivité agricole stagne depuis 2010. Cette rupture est un grand changement : pierre angulaire du modèle agricole national ; elle devait permettre la croissance de l’offre et la baisse des coûts et des prix, pour assurer la progression simultanée des revenus des agriculteurs et du pouvoir d’achat des consommateurs…
Durant la longue période de croissance de la productivité agricole, les clients (consommateurs, industriels, négoce) ont tiré avantage de cette progression : ils ont bénéficié d’une offre de produits abondante, de qualité et bon marché. En revanche, les agriculteurs ont peu profité de la productivité : peu de surplus de revenu (rapport de prix en leur défaveur). A partir de 2010, la productivité agricole se fige et les prix agricoles amorcent une progression tendancielle ; cela pénalise les clients de la branche mais ça a un effet positif sur le revenu des agriculteurs.…
L’agriculture française est désormais dans un régime de faible croissance de la productivité. Dans ce contexte, les rapports de prix déterminent grandement les avantages et les pertes que les partenaires de l’agriculture retirent au cours de l’activité agricole nationale ; voilà une pièce importante à verser au dossier Egalim…
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Selon les statistiques de la Commission européenne, une vache produisait en moyenne 5 961 kg de lait en 2006 et en a produit 6 906 kg en 2016, soit 16 % de plus.
Le rendement moyen dans les pays de l’ancienne UE à 15 s’affiche à 7 387 kg, soit 10,7 % de plus en dix ans, tandis que dans les treize derniers entrants le rendement moyen est plus bas, à 5 216 kg. Il a néanmoins bondi de 31 % en une décennie. La Pologne est la championne du gain de productivité puisqu’elle est passée de 3 342 kg par vache en 2006 à 5 224 kg en 2016, soit une hausse de 56 %.
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"Nourrir avec des concentrés pour des rendements maximum ne garantit pas le profit." C'était le message clé de Teagasc.
Selon Teagasc, le besoin alimentaire de base pour une vache laitière est de 2,8-3,2% du poids corporel total en matière sèche. Elle a également besoin de: 0,9-0,95 UFL / kg MS ; 90-105 g de PDI / kg MS et 300-350g / kg MS de NDF (fibre).
Cependant, comment l'agriculteur peut-il atteindre ces objectifs au cours de l'hiver, tout en limitant les coûts ?
Les agriculteurs doivent connaître la qualité et la valeur nutritive de leur fourrage d'hiver et, par conséquent, ajuster la supplémentation en concentrés en conséquence.
Les concentrés peuvent non seulement réduire le profit, mais aussi avoir un effet négatif sur les performances de l'animal. Une supplémentation réduit l'efficacité de la digestion des fibres, ce qui entraîne une réponse négative du fourrage dans l'alimentation.
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L’analyse des données économiques 2016-17 montre une érosion de la rentabilité des élevages laitiers. L’EBE de 130 €/1 000 L est à un niveau bas jamais atteint depuis 10 ans, même lors de la crise laitière de 2009-10 (143,9 €/1 000 L)...
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La baisse constante du nombre d’actifs et la hausse de la valeur ajoutée créée ont été les moteurs de la hausse de productivité de l’agriculture. Elle affiche un taux de croissance le plus important de l’économie française après l’industrie. Mais les agriculteurs en activité n’ont rien gagné...
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Alors que l'offre de lait est en baisse en Europe et en Océanie, les États-Unis continuent de prendre de l'avance. Les agriculteurs américains ont produit 7,9 milliards de litres en décembre, soit 2,2% de plus que le même mois en 2015. Sur l'ensemble de 2016, l'offre de lait aux États-Unis augmente de 1,9% par rapport à l'année précédente. Cette croissance représente 1,7 milliard de litres, soit près d'un quart de la production annuelle totale de l'Irlande. L 'USDA a également révisé son estimation pour les chiffres de novembre 2016, affichant une hausse de 2,6% en glissement annuel ce mois-là. Depuis le printemps dernier, le rythme de croissance de l'offre laitière américaine s'est accéléré de façon constante, passant d'une tendance d'un an à l'autre d'un peu plus de + 1% à un rythme de plus de +2% depuis septembre.
Cela a été partiellement réalisé grâce à une augmentation du nombre de vaches, avec 10 000 têtes ajoutées dans les 23 principaux États producteurs de lait aux États-Unis en Décembre seul. Les rendements ont également augmenté, la vache américaine moyenne ayant franchi la barre des 10 000 l'an dernier - soit 166 l de plus qu'en 2015.
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