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Les protestations des agriculteurs de l’UE se sont atténuées au moment même où l’approvisionnement en lait de l’UE semble se stabiliser dans certaines parties du continent. L’élimination de certaines exigences du Green Deal pourrait réduire la baisse de la production…
La collectes de l'UE-27 a légèrement diminué de 0,1% en février, marquant le 6ème mois consécutif de déclin sur un an. Mais l'écart entre années a commencé à se réduire. La production a diminué de 0,3% en Allemagne, mais les données hebdomadaires suggèrent une remontée. Et un mois de février doux a permis une croissance de la production de 0,5% sur un an en France. Cependant, la production augmente rapidement en Pologne et est en voie de guérison dans le sud de l’Europe…
Rendre certaines exigences du Green Deal volontaires plutôt qu'obligatoires pourrait contribuer à réduire le déclin de la production laitière de l'UE à long terme, tandis que l'amélioration des conditions météorologiques et des prix du lait pourrait contribuer à augmenter la production à court terme…
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Cedric
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La production laitière est ralentie dans la plupart des grands bassins laitiers, en premier lieu en France même si on constate une amélioration notable de la collecte de décembre, grâce à des fourrages conservés très lactogènes, alors que le prix du lait demeure un peu partout plutôt bon…
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Cedric
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Le lait reste rare. Les prix des produits laitiers augmentent. En Europe et sur le marché mondial. La valeur marchande du lait atteint son plus haut niveau depuis 10 mois. L'une des raisons de la hausse des prix est certainement la pénurie de lait comme matière première. Et cette offre limitée se reflète dans les prix au comptant du lait cru échangés entre les laiteries…
La valeur de la matière première a augmenté de 4 centimes pour atteindre 39,2 centimes par kg en octobre. L’Institut ife a calculé pour la dernière fois une valeur plus élevée des matières premières en janvier 2023…
Et cette offre limitée se reflète dans les prix au comptant du lait cru échangés entre les laiteries. Fin octobre, ils s'élèvent à 46,50 centimes dans le sud et à 44,50 centimes dans le nord et sont donc bien supérieurs aux prix actuels payés par les laiteries aux producteurs laitiers…
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Si l’on en croit les prix spot du lait, tout ira mieux. Là, ça monte fortement. La faible disponibilité des matières premières stimule la tendance à la hausse, selon la Bourse du fromage et du beurre du sud de l'Allemagne…
Cela ne va pas vraiment ensemble. Dans le nord, les prix du lait se situent généralement entre 34 et 38 cents le kg. Dans le sud, les agriculteurs reçoivent en moyenne 41 à 44 centimes le kg. Dans le même temps, le lait spot échangé entre les laiteries coûte actuellement 48 cts dans le sud et 47,50 cts par kg dans le nord – un écart énorme par rapport aux prix de paiement…
L'Institut ife de Kiel a déjà calculé pour le mois d'octobre un prix théorique du lait sur le marché de 39,4 cts. En novembre, les prix du lait sur le marché dépasseront la barre des 40 cts et atteindront 45 cts au printemps prochain. Et ce n’est pas la fin de l’augmentation des prix attendue. Ensuite, les valeurs marchandes du lait montent à 50 cts…
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Cedric
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En août, les laiteries ont payé en moyenne nationale 2 cts de moins pour le lait conventionnel. Selon les estimations de l'AMI, le prix moyen du lait était de 40,5 cts/kg. Mais:
• Dans l’ensemble, seulement 25 % environ des laiteries ont réduit leurs paiements.
• Plus de 60% des laiteries ont payé le même prix en août qu’en juillet.
• Environ 10% ont payé davantage en août – presque exclusivement des entreprises bavaroises.
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Chaque mois, le Service de recherche économique du Département américain de l'agriculture publie les Perspectives de l'élevage et des produits laitiers : analyse des impacts économiques des changements d'un mois à l'autre…
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Dans les pays où le prix du lait avait fortement grimpé en 2022, il dégringole en ce début d’année 2023. L’écart avec le prix français se réduit, mais reste en défaveur de l’Hexagone…
En moyenne sur les 27 États membres, le prix du lait à teneur réelle en matière protéique et matière grasse a baissé de près de 100 euros la tonne (€/t) depuis décembre 2022. Il atteindrait en avril 488 €/t. Dans les pays où les laiteries sont exposées aux marchés des commodités (beurre, poudres, fromages export), les prix avaient fortement grimpé, tutoyant les 620 €/t au dernier trimestre 2022. Depuis décembre, c’est la dégringolade. En Irlande, le prix (462 €/t) est maintenant en deçà de son niveau d’avril 2022. Les prix du lait allemand et néerlandais ont chuté de près de 120 €/1000 l entre décembre et mars…
L’Italie et l’Espagne font figure d’exception. Leurs prix du lait n’ont quasiment pas baissé et restent élevés : 549 €/t et 578 €/t respectivement. La France vit une situation à part. Le prix du lait conventionnel n’a jamais dépassé la barre des 500 €/t, augmentant timidement et avec retard par rapport à ses voisins nordiques. Et son prix du lait baisse déjà en mars et en avril…
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La faible demande intérieure et la pression accrue sur les prix sur les marchés internationaux devraient faire baisser les prix de la classe III en 2023. Le prix prévu de la classe III pour 2023 a chuté de 95 cents à 18,85 $ le quintal. Actuellement, le prix du lait en 2023 s'élève à 21,60 $, en baisse de 90 cents par rapport à décembre 2022.
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La forte remontée du prix du lait de vache semble amorcer un mouvement de reprise de production dans l’UE-27, en premier en Pologne et dans les pays de l’Est…
En France, la production est moins ralentie en février grâce à un ralentissement des réformes. Elle pourrait se rétablir si les conditions météorologiques demeuraient favorables ce printemps. Mais la forte hausse des charges attendue dans le même temps pourrait contenir voire annuler ce mouvement de reprise…
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En mars, les agriculteurs n'ont pratiquement pas reçu plus d'argent pour leur lait que le mois précédent. Seules quelques laiteries ont augmenté les primes sur le lait en mars. Il s’agissait pour la plupart d’entreprises d’Allemagne du Nord et de l’Ouest qui paient déjà des prix plus bas…
La valeur des matières premières du lait calculée par l'Institut ife a également diminué de 0,1 ct/kg pour atteindre 42,1 cts/kg de lait en mars. Cette baisse est faible par rapport aux mois précédents et indique déjà une stabilisation…
Entre 36 et 37 centimes/kg, la hausse des prix au comptant du lait au cours de la première semaine d’avril laisse également présager des perspectives plus encourageantes…
La valeur du lait à la bourse ife affiche également des perspectives positives pour l'Allemagne : de 42 cts/kg en avril, elle est passée à 43,4 cts/kg en mai. Rabobank a déjà déclaré que les 50 centimes reviendraient en vue.
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En septembre 2023, le prix du lait standard toutes qualités a atteint 462 €, en progression de +1€ en un mois. Il reste toujours plus élevé qu’un an auparavant (+7 € /2022), mais devrait baisser de -15 à -20 € d’après nos prévisions sur le dernier trimestre 2023…
La réouverture prochaine des négociations commerciales avec la grande distribution pour contrer l’inflation, exercera une pression à la baisse sur les prix alimentaires…
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Les prix du lait ont à peine bougé en septembre. Ce n'est que très rarement que certaines laiteries ont à nouveau baissé leurs prix en septembre - et tout aussi rarement, certaines entreprises ont augmenté leurs prix…
Les indicateurs importants du marché, tels que la valeur boursière du lait et les prix du marché au comptant, sont déjà fortement orientés à la hausse…
Selon les données disponibles, les prix du lait devraient se maintenir à la valeur moyenne du mois d'août, qui, selon les enquêtes actuelles de l'Institut fédéral de l'alimentation (BLE), était de 40,39 cts/kg (base 40-34) contre 40,57 cts en juillet. Les prix actuels des produits laitiers à partir de septembre se situent également dans cette fourchette…
Avec un prix moyen du lait d’un peu plus de 40 cts, la « sous-couverture des coûts » est supérieure à 9 cts/kg. Lla grande majorité des producteurs laitiers subissent actuellement des pertes massives lors de la production de lait…
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Après la dégringolade du second semestre 2022, les prix des produits laitiers se sont longtemps cherchés. Mais plusieurs signes sur les marchés français comme mondiaux laissent à penser que l'heure de la baisse pourrait être passée…
Les affaires se traitent plus facilement, les acheteurs profitant des niveaux plutôt intéressants atteints en beurre comme en poudre pour garantir les approvisionnements ces prochains mois. Les prix européens ont progressivement rejoint les prix internationaux sur le marché mondial. Les niveaux de stocks de poudre de lait écrémé sont jugés assez normaux pour la période par les opérateurs, les fabrications ayant reculé autant que la demande. Ceux de beurre, quoi qu’un peu plus élevés que les années passées, restent à des niveaux loin d’être alarmants…
Mais difficile de déterminer la tenue de la demande mondiale ces prochains mois. Les échanges ont été plus dynamiques au deuxième trimestre 2023 qu’au premier, mais il reste beaucoup d’incertitudes vers l’Asie et de barrières non-tarifaires vers l’Algérie. Du côté de la Chine, on note tout de même un regain d’intérêt des acheteurs, ce qui s’est traduit par plusieurs hausses sur la plateforme Global Dairy Trade…
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Après une forte baisse, les livraisons de lait se sont désormais quelque peu stabilisées. Des laiteries du sud augmentent leur prix du lait…
Par exemple, Meggle augmente le prix du lait d'août de 1 cent à 44,96 cents à 4% de matières grasses et 3,4% de protéines, tous suppléments compris. Le Goldmilch d'Ingolstadt a déjà franchi à nouveau la barre des 50 centimes avec une augmentation de 1 ct par rapport à juillet. Elle paie désormais à ses producteurs 50,46 cts/kg. Et les fournisseurs de la laiterie Hohenloher peuvent également s'attendre à 1 ct de plus, soit un total de 42,46 centimes/kg…
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Les choses pourraient-elles reprendre à l'automne ? Ou les producteurs de lait doivent-ils s'attendre à de nouvelles réductions des prix du lait ?
La valeur marchande du lait, qui dérive un prix théorique du lait des prix du marché du beurre et de la poudre de lait écrémé, n'affiche que 36,8 cents fin juillet et seulement 36,6 cents pour août. Donc pas d'amélioration. La raison ? Il y a un manque de demande - en particulier de la part de pays à fortes importations comme la Chine. Le marché est extrêmement calme et toutes les hausses de prix sont basées sur un très faible volume de transactions…
Cette évolution stagnante des prix est également confirmée par les prix du lait au comptant échangés entre les laiteries. Fin juillet, ceux-ci sont même redescendus à 35,50 centimes le kg dans le nord et sont désormais à 39 centimes dans le sud. Cependant, cela signifie que les prix spot du lait dans le sud sont bien inférieurs aux prix payés par les laiteries. En juin, la plupart des laiteries du Sud payaient encore plus de 40 cents à leurs agriculteurs…
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Contraste saisissant entre la trajectoire de la collecte en France, déclinante, et celle toujours dynamique en Europe du Nord où, pourtant, le prix du lait a sérieusement décroché depuis le début de l’année…
Dans les prochains mois, l’évolution du prix du lait dépendra pour une bonne part des importations chinoises. Après avoir fortement baissé en 2022, elles restent modérées début 2023…
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Selon les premières projections de l'AMI, le prix moyen national est de 52,3 cents/kg et donc 16,7 cents au-dessus du niveau de l'année précédente. Par rapport à mai, le prix a grimpé de 2,7 cents. En comparaison, les prix du lait biologique n'ont pas autant augmenté. Par rapport à mai, une augmentation de 1,4 cents à 56,6 cents/kg a été enregistrée. L'écart entre les prix du lait conventionnel et biologique s'est donc encore réduit…
Niveau record atteint – les prix vont-ils s'effondrer maintenant ?
Les signes indiquent une baisse des prix du lait à l'automne. Les prix ne pourront probablement pas maintenir le niveau élevé actuel... C'est du moins ce que disent les indicateurs du marché, comme la valeur de la matière première laitière de l'institut ife pour l'économie alimentaire à Kiel, qui est publiée mensuellement et est considérée comme l'un des principaux indicateurs de l'évolution du prix du lait cru sur deux à trois mois. Les producteurs de lait pourraient donc obtenir moins d'argent pour leur lait à l'automne…
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