Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Scooped by
Cedric
|
La coopérative laitière Sodiaal a annoncé un prix de base du lait de 435 €/1 000 litres pour mars, avril et mai 2024. Son président, Damien Lacombe, réaffirme son ambition de créer de la valeur pour ses coopérateurs…
|
Scooped by
Cedric
|
Sodiaal vise un minimum 480 €/1000 l pour 2023. Sodiaal a réalisé un chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros, en augmentation de 19,6%, pour une perte nette de 68,2 millions d’euros…
Le prix du lait moyen Sodiaal a ainsi grimpé de 68 €/1 000 l sur un an pour s’élever à 447 €/1 000 1 toutes primes et lait segmenté, la hausse ayant été plus importante sur le lait conventionnel (+ 74 €/1 000 1 pour un prix moyen de 414 €/1 000 1 à 38/32). « Grâce aux hausses de prix des produits, nous avons pu redistribuer 11 millions d’euros aux adhérents. L’équilibre économique de la coopérative a ainsi pu être maintenu sur 2022. » Maintenant, l’objectif sur 2023 est d’attribuer un prix supérieur à 480 €/1 000 l toutes primes et laits segmentés (450 €/1 000 l pour le lait conventionnel 38/32), « et cela sans oublier les exceptions laitières que sont le bio et les AOP »...
Sodiaal cette année c’est : 4,3 milliards de lait collectés sur plus de 9 000 points de collecte (16 055 éleveurs au total avec une moyenne de 445 592 litres par exploitation). La coopérative tient à son modèle « solidaire et durable » et sa feuille de route à long terme est claire : un partage de la valeur pour une rémunération des producteurs, un fort ancrage territorial (avec une collecte sur tout le territoire, notamment en zones de montagne et/ou isolées), et des engagements dans la transition pour plus de durabilité…
|
Scooped by
Cedric
|
Les éleveurs laitiers français ont rongé leur frein durant l’année 2022, palissant d’envie face aux prix du lait des pays voisins franchissant allègrement d’abord les 400€, puis les 500€…
Contrairement aux grandes coopératives des Pays-Bas, de Nouvelle-Zélande ou d’Irlande qui sèchent à tour de bras d’importants volumes de lait pour le grand-export, les transformateurs français se positionnent plutôt sur la valeur ajoutée de leurs produits laitiers grâce à un important marché intérieur ou sur des marchés de niche à l’export…
La baisse généralisée de la production mondiale en 2022 a favorisé la stratégie volume et le grand export. Mais qu’en est-il à moyen terme ?
|
Scooped by
Cedric
|
Un prix du lait sous les 400€/1000l en avril ?
Selon les prix de base connus à ce jour, Danone Haute-Normandie franchit le pas. Le prix A est à 396,16€, le prix B à 310,39€ (indicateur beurre-poudre moins 18€). Soit dans l’observatoire de l’Eleveur laitier 391,3€ (5,6% de volume B en avril)...
Mais quelle est donc la stratégie de Danone ?
Le bio, on y croyait quand Danone poursuivait les conventionnels en vantant le projet Reine Mathilde. Mais Danone se débarrasse de ses filiales bio aux US, trop peu rentables. Le végétal, ça tout le monde l’a compris ! Et maintenant il investit dans le lait synthétique.
Alors quoi ? Fini l’élevage, le lait c’est végétal ou synthétique ? En dehors, point de salut ?
Après Nestlé qui a cédé sa collecte à Lactalis en 2006, ce serait bientôt au tour de Danone d’abandonner totalement ses éleveurs ?
|
Scooped by
Cedric
|
« Depuis 2016, nous avons travaillé pour réduire notre exposition à la volatilité des marchés et notre volume de lait excédentaire est passé de 1 Md de litres à 300 Ml ». Et puis, la tendance à la baisse de la production est passée par là. « Nous changeons de paradigme et désormais, nous ne voulons plus freiner ceux qui souhaitent se développer »…
La fin des prix et volumes différenciés en avril constitue une suite logique. Cependant, le prix C, imaginé pour pénaliser les dépassements de référence, va rester mais ne concernera plus grand monde. Revenir à un volume et un prix uniques donnera de la stabilité…
Une nouvelle formule de calcul sera présentée à l’assemblée générale en juin. D’ici là, la coopérative restera sujette aux critiques pour manque de transparence...
|
Scooped by
Cedric
|
Sodiaal a annoncé 420 €/1000 l de prix de base A pour les livraisons de décembre et 483 €/1000 l pour celles de janvier…
Depuis la suspension de sa formule de prix le 1er juillet, le groupe coopératif diminue « de façon égalitaire les prix A et B… Puis, au prix B, nous ajoutons le surcoût lié à l’énergie »…
Sodiaal se tourne désormais vers 2023. « Notre objectif est d’obtenir un prix de 500 €/1000l auprès de nos clients intégrant l’effet sécheresse et l’effet inflation, appliqué dès le 1er janvier. »
|
Scooped by
Cedric
|
« L’année est atypique. Nous devons être prudents et c’est pour cela que nous pilotons la stratégie de l’entreprise mois par mois… »
« Nous sommes en train de travailler à une formule de prix qui tienne mieux compte d’un contexte qui évolue rapidement, pour être plus réactif. Elle devrait être opérationnelle en début d’année prochaine…. »
« Au Royaume-Uni ou en Allemagne, quand le marché est dynamique, le prix monte instantanément. Quand des industriels demandent des hausses de tarifs, ils les obtiennent, et ils en sont responsables si le consommateur se détourne du produit en estimant que le prix est trop élevé. En France, on est face à des enseignes qui se retranchent derrière la notion de pouvoir d’achat des consommateurs… »
|
Scooped by
Cedric
|
Alors que la grande distribution tarde à prendre en compte dans ses tarifs les hausses des couts de production, Lactalis a décidé de soutenir ses producteurs avec un prix du lait payé en juin-juillet en hausse de 25,7 % par rapport à la même période en 2021…
|
Scooped by
Cedric
|
« Pour la première fois, l’offre mondiale de lait ne suit pas la demande, et ça va durer »…
« Un changement de paradigme » qui devrait profiter aux producteurs de lait, durablement…
Selon Damien Lacombe, son président, Sodiaal vit actuellement « une période charnière », annonciatrice d’un « nouveau cap » pour les années à venir. 2022 marquera un tournant pour Sodiaal qui a commencé l’exercice en annonçant l’arrêt d’activités de plusieurs sites spécialisés sur le lait conditionné et le lait infantile, dont la consommation est en chute constante…
|
|
Scooped by
Cedric
|
La coopérative Sodiaal envisage d’investir 1 milliard d’euros d’ici à 2030 pour innover et accentuer sa stratégie bas carbone. En 2023, elle vise un prix du lait supérieur à 480 €/1 000 litres…
La collecte de lait de Sodiaal auprès de ses 16 055 éleveurs adhérents s’est tassée de 100 millions de litres en un an pour atteindre 4,3 milliards de litres fin 2022. La baisse s’accentue à un rythme de - 2,6 % sur les cinq premiers mois de 2023. Face au double contexte de contraction des marchés et de réduction du cheptel, la coopérative assure vouloir enrayer la tendance par une meilleure valorisation du lait en fixant à au moins 480 €/1 000 litres (toutes primes) en 2023 le prix du lait payé aux producteurs, après 447 € en 2022. Elle vise 510 €/1 000 litres pour le lait bio, dont 20 % de la production a été déclassée ces derniers mois…
Sodiaal va affiner sa stratégie à moyen terme. Elle sera présentée en 2024, mais son président table déjà sur environ 1 milliard d’investissements d’ici à 2030 dont 250 M€ dans les transitions pour réduire de 30 % l’empreinte carbone des activités de la coopérative par rapport à 2019. Sodiaal aura-t-elle les moyens de ses ambitions de transitions agroécologiques ? Elle a, en tout cas, consolidé son chiffre de d’affaires en 2022, à 5,5 milliards d’euros (4,6 Mds en 2022) et ses bénéfices ont progressé de 20 M€ (Ebita de 152 M€), même si les charges supplémentaires liées aux inflations et à ses restructurations industrielles ont pesé sur ses résultats nets, négatifs de 68,20 M€…
|
Scooped by
Cedric
|
« La coopérative Terre de l’Ouest va lancer, fin 2023 ou début 2024, une marque propre de produits grande consommation, dont le nom sera dévoilé ultérieurement. L’objectif est de proposer une vraie marque locale, conforme à nos engagements »…
Pour ce faire, le conseil d’administration n’a pas hésité à anticiper les hausses de prix, en achetant plus cher le lait à ses 185 éleveurs laitiers en bio, non OGM et pâturage et conventionnel. « En 2022, nous leur avons payé, en moyenne, 80 € de plus qu’en 2021 les 1 000 litres de lait. Mais nous avons obtenu moins sur les marchés, la coop a perdu de l’argent sur l’activité laitière »…
Commercialisé uniquement sous des marques distributeurs, le prix du lait de la coop fait l’objet de négociations régulières avec la grande distribution, contrairement aux produits des marques nationales qui sont fixés, sauf exceptions, une fois par an. « Nous avons réussi à obtenir trois augmentations de tarifs, en 2022, au lieu d’une par an habituellement »…
|
Scooped by
Cedric
|
En 2022, le prix réel du lait bio a été de 489 euros pour 1 000 litres, selon FranceAgriMer. « Toutes primes comprises, le prix moyen de Biolait a atteint 455€, soit 30€ en dessous de la moyenne des autres opérateurs car nous portons un projet différent. Biolait ne peut pas être réduit à un prix. »…
Perspectives 2023 : « Nos prévisions estiment un prix du lait réel de 460€. Pour 2023, nous prévoyons 5 % de cessations complètes d’activité parmi nos adhérents. Principalement des départs en retraite sans repreneur. Les déconversions sont marginales et doivent nous alerter. »..
Biolait affiche 15 % de taux de déclassement en 2022. C’est bien moins que certains opérateurs non spécialisés qui ont annoncé des chiffres avoisinant 40 %. « Notre taux de déclassement sera plus haut en 2023 compte tenu de la baisse de la consommation, il pourrait grimper à 33 % en 2023. »..
|
Scooped by
Cedric
|
Si Lactalis se vante d’augmenter le prix du lait pour permettre aux éleveurs de couvrir la hausse de leurs charges, elle demande à ses concurrentes de suivre le mouvement au risque de voir apparaître une forte distorsion de concurrence…
Tous laits de vache confondus et toutes primes comprises, le prix moyen du lait payé aux producteurs livrant à Lactalis a augmenté de 20 % entre 2021 et 2022…
|
Scooped by
Cedric
|
La France compte 240 coopératives, grands groupes, PME ou TPE, qui collectent 55% du lait et assurent 45% de la transformation, soit plus de 11 milliards de chiffre d'affaires. Peu présentes à l'export, elles souffrent des tensions avec les distributeurs…
Après le groupe Lactalis, c'est au tour de la coopérative Sodiaal d'être dans le viseur des éleveurs. L'enjeu : obtenir une revalorisation du prix du lait jugé insuffisant. Le médiateur des relations commerciales a été saisi, afin de mener « une expertise sur les coûts et les prix », proposés par la plus grande coopérative tricolore (4,7 milliards de chiffre d'affaires). L'audition d'autres coopératives a été réalisée dans le cadre de cette enquête, dont les conclusions sont attendues en début d'année prochaine…
Dans ce modèle, « chaque éleveur est associé, et a une voix. Les décisions du conseil d'administration sont présentées en assemblée générale et validées par eux ». Cette proximité n'empêche pas les tensions, surtout depuis la flambée des coûts. « On ne peut pas distribuer ce qu'on n'a pas. Dans une coopérative, une partie des bénéfices est redistribuée aux éleveurs, et une autre va aux investissements. Il faut trouver un équilibre entre le prix de rémunération du producteur, et le fonctionnement de la coopérative »…
Leurs marges de manœuvre sont plus réduites que dans le privé. Sodiaal qui a subi une inflation de « 500 millions de hausses de charges en 2022, dont 300 millions sur le prix du lait », affichait quelque 10 millions d'euros de résultat net l'an dernier. Avec une rentabilité plus faible, les coops sont aussi moins présentes à l'export. Au global, leurs ventes n'y dépassent pas 23 %. Or, c'est ce marché mondial qui tire la hausse des prix, avec un emballement depuis le Covid…
Isigny Sainte Mère (505 millions d'euros de CA) fait figure de référence, avec 60 % de ventes hors des frontières. En plus de son célèbre beurre, sa crème et autres camemberts, elle est un acteur majeur sur la poudre de lait infantile, très demandée en Chine. Du côté de la Meuse, l'Union laitière est elle aussi présente sur ce marché spot. La coopérative (190 millions de CA) dont la moitié de l'activité se fait dans la vente de beurre, et poudre de lait à des industriels, et le reste dans celle de lait cru et entier, en a profité…
À côté de ce plus faible poids à l'export, les coopératives ont aussi moins de marques fortes, que leurs concurrents. Ce qui les oblige à fabriquer pour d'autres. « Beaucoup font des marques distributeurs. Ce qui a rendu difficile l'obtention de hausses de prix, comparé aux industriels ». Alors que l'objectif était d'avoir entre 15 et 20%, elles n'en ont souvent obtenu que la moitié…
|
Scooped by
Cedric
|
Olivier Gaffet se lance dans une série de rappels, à commencer par celui d’un contexte «inouï» : guerre en Ukraine qui a «déstabilisé tous les marchés», impact de la sécheresse et surtout crise de l’énergie…
Rien qu’en 2022, la facture énergétique pour Sodiaal s’élève à 100 millions d’euros supplémentaires par rapport à l’an dernier…
En ce qui concerne l’activité commerciale de Sodiaal, Olivier Gaffet est revenu sur les négociations commerciales de 2022 qui ont duré plus que d’habitude, sans qu’elles aient forcément abouti aux hausses souhaitées : «Nous sommes allés trois fois voir les enseignes de grande distribution pour obtenir des hausses qui auraient permis de couvrir les charges et de payer le lait plus cher. Nous en avons obtenu, mais nous n’avons pas réussi à faire passer tout ce que nous espérions et l’effet n’est pas immédiat…»
Du côté du marché beurre-poudre, si un certain nombre de contrats qui lient la coopérative à ses acheteurs ont été renégociés, l’effet n’est pas non plus immédiat. Enfin, dans le portefeuille des activités de Sodiaal, «le lait infantile reste un point noir, avec un marché qui s’est complètement retourné»…
« Pour ce qui est de janvier-février, on devrait être au même niveau que les autres entreprises», a enfin assuré Olivier Gaffet à des éleveurs restés sur leur faim.
|
Scooped by
Cedric
|
« Nous avions affiché un besoin de 15 à 20 % de hausse. Entre le premier round des négociations commerciales, début 2022, et celles qui viennent de s’achever, nous avons obtenu au total + 10 à +15 % ». Les nouveaux tarifs en magasins devraient être appliqués mi-juillet. Une avancée qui permet à la coopérative de pouvoir continuer à soutenir ses éleveurs…
« Nous avons augmenté le prix du lait payé à nos producteurs de 74 euros/1 000 litres sur les 9 premiers mois de l’année, soit une hausse de 22 %, pour un prix total de 406 euros/1 000 litres de lait (en 38/32) ». De quoi couvrir la progression des couts sur les exploitations, qui s’élève environ à 60 euros/1 000 litres…
En revanche, la baisse de la demande du bio pousse la coopérative à poursuivre les arrêts de conversions, débutés il y a 18 mois, à l’exception des jeunes agriculteurs qui s’installent. « Le déclassement du lait bio a été suspendu au 1er juillet ce qui permet un niveau de rémunération des producteurs similaire à celui de 2021 »…
|
Scooped by
Cedric
|
La révision du calcul du prix du lait payé par la coopérative fait gronder les éleveurs, mais aussi ses concurrents…
S’il ne déborde pas, le lait commence à chauffer chez les producteurs de Sodiaal. Jeudi, une trentaine de ses éleveurs ont donné de la voix à Quimper pour dénoncer la stratégie tarifaire adoptée par le propriétaire de Candia et Entremont. En cause : l’annonce mi-juin par la coopérative, qui collecte 20 % du lait français, d’abandonner à partir du troisième trimestre la formule qu’elle utilise depuis 2018 pour calculer le prix octroyé à ses producteurs laitiers…
À la place, Sodiaal s’est basé sur « des indicateurs de marché détaillés habituels » a-t-il indiqué dans un courrier adressé à ses producteurs. Ce qui fait perdre une forme de sécurité sur les prix aux éleveurs, qui ont moins de visibilité. Avec le nouveau système, ceux-ci percevront en moyenne 420 euros pour 1000 litres de lait, de juillet à septembre. C’est certes 20 % de plus que ce que ses coopérateurs percevaient un an plus tôt. Malgré tout, la pilule a du mal à passer…
|