« Nous avons un outil qui s’appelle la loi Egalim : il y est écrit que la matière première agricole est non-négociable. Le gouvernement doit faire respecter la loi. Le médiateur des négociations commerciales, avec la vitesse à laquelle il agit, ne peut pas répondre aux craintes des paysans. » Deux industriels sont particulièrement ciblés, le reste de la troupe récoltant plus ou moins de lauriers…
Lactalis, dont les négociations avec ses producteurs, réunis au sein de l’Unell, s’éternisent, tout comme Savencia, qui sort par ailleurs d’un conflit en justice avec une partie de ses producteurs réunis au sein de Sunlait, ont été épinglés. Ces industriels ont payé la tonne de lait respectivement 405 euros et 415 euros au mois de janvier – quand le meilleur élève, C’est qui le patron !? paie 490 euros avant les primes…
«Nous devons obliger nos amis industriels à aller à la négociation et utiliser les indicateurs de coûts de production de l’interprofession reconnus par Egalim». L’interprofession indique que le coût de revient de la tonne de lait était de 442 euros en 2022 – elle ne dispose pas de données plus récentes…