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À la frontière de l’Orne et du Calvados, Sixtine Van Laeys et son frère, Maxime Boissée, élèvent près de 80 vaches laitières. Un troupeau en partie hérité de leurs parents, installés depuis 38 ans à Montilly-sur-Noireau, qu’ils ont repris en mars 2022…
Les deux trentenaires ont aussi pris des parts sociales dans la marque des éleveurs laitiers FaireFrance, qui leur permet d’obtenir un complément de revenu, en des recettes assurées par la vente de leur lait. « Ce qui nous a plu dans FaireFrance, c’est déjà le regroupement de plusieurs exploitants laitiers qui sont comme nous, qui cherchent une meilleure valorisation du lait, qui en ont marre de toujours être dépendants des fluctuations et qui veulent vraiment essayer d’être mieux rémunérés. »..
En pratique, chaque agriculteur français peut investir entre 1 000 et 5 000 € et devenir copropriétaires FaireFrance. Seule une soixantaine d’éleveurs FaireFrance fournissent le lait équitable directement à la laiterie qui se charge du traitement et du conditionnement du lait en briques et bouteilles de la marque. Les 500 autres éleveurs associés à la démarche participent à des animations en magasin pour promouvoir ces produits partout en France et touchent une prime d’équité sur les litres vendus par FaireFrance aux consommateurs…
Depuis 2022, cette prime est triplée pendant trois ans pour les nouveaux adhérents, âgé de moins de 40 ans, ou installé depuis moins de 4 ans. « Avoir des jeunes qui rejoignent FaireFrance, c’est très important parce que les jeunes, c’est le futur et on en a énormément besoin. Aujourd’hui, le combat qu’on a tous les jours c’est la rémunération, le lait c’est notre gagne-pain donc rejoindre FaireFrance, ça permet d’avoir un petit complément de revenu qui n’est pas néfaste au sein du foyer. »…
Les copropriétaires de FaireFrance réalisent environ quatre journées d’animation en supermarché par an. Une belle opportunité d’échanger avec les consommateurs et avec d’autres éleveurs…
