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Cedric
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Le prix du lait est au cœur de la colère des agriculteurs, qui exigent une juste rémunération. Depuis 2015, les producteurs laitiers touchent une part plus faible sur leur lait que l’agro-industrie… En 2022, un litre de lait demi-écrémé UHT coûtait en moyenne 87 centimes au consommateur, atteste l’Observatoire français sur les prix et les marches (OFPM). Sur ce prix, la plus grosse part revenait à l’agro-industrie (41 %), c’est-à-dire aux transformateurs comme les laiteries : 36 centimes. Les agriculteurs touchaient en moyenne 24 centimes, soit 27 % du prix de leur lait, suivis de près par la distribution qui prenait une marge de 23 centimes. Enfin, l’État, via la TVA, récupérait en moyenne 5 centimes par litre… À chaque moment de recul de la rémunération des producteurs laitiers correspond un mouvement de contestation. Depuis 2015, la part qu’ils touchent est plus faible que celle gagnée par l’agro-industrie.
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Cedric
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La Fondation pour la nature et l'homme s’est penchée sur la répartition de la valeur dans le secteur laitier conventionnel. Les prix des produits laitiers ont augmenté de 50% en 20 ans et ce n'est pas au profit des agriculteurs…
Selon ce rapport la bouteille de lait demi-écrémé d’un litre ne coûtait que 55 centimes d’euros hors taxes il y a 20 ans, et à l’époque près de la moitié de ce prix retombait dans la poche de l’éleveur, soit 25 centimes. Aujourd’hui elle coûte bien plus cher : 83 centimes d’euros mais elle ne rapporte plus à l’éleveur que 24 centimes…
En clair son prix a augmenté de plus de 50% mais les agriculteurs n’en ont pas vu la couleur. Et il n’en va absolument pas de même pour les distributeurs et l’industrie agroalimentaire qui sur la même période enregistrent respectivement des hausses de + 188% et + 64% de leurs marges. Les fromages plaquettes de beurre et autres produits laitiers ont subi à peu près le même sort selon la FNH…
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Cedric
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Les prix du lait continuent de chuter, mais la valeur marchande du lait augmente à nouveau fortement pour la période à venir. Pour le mois d'août, la barre des 40 cents sera à nouveau franchie et d'ici décembre, la valeur marchande du lait passera à 43,5 cents. Et d'autres signaux du marché pointent également vers le haut…
Deutsche Milchkontor (DMK), ne paie aux producteurs laitiers que 37,10 cts/kg en mai, et donc encore 3 cts de moins qu'en avril. Cela signifie que le prix DMK est juste au-dessus de la valeur de la matière première du lait déterminée par l'institut ife. Celui-ci s'est stabilisé à 36,4 cents en mai… Deux indicateurs importants confirment cette évolution : D'une part, la valeur marchande du lait, qui convertit les prix du marché à terme du beurre et du lait écrémé en un prix théorique du lait. D'autre part, les prix de gros des produits laitiers les plus importants d'Europe. Ces deux indicateurs pointent actuellement vers une hausse des prix et donc un possible renversement de tendance sur le marché du lait…
En tout cas, le constat est le suivant : la valeur d'échange du lait calculée par l'institut ife à partir des cours à terme du beurre et de la poudre de lait écrémé va à nouveau fortement augmenter pour les prochaines échéances. Ce prix théorique du lait pour le mois de juin est de 39,1 cents le kg et donc supérieur de 2,7 cents à la valeur de la matière première ife susmentionnée pour le mois de mai. Pour le mois d'août, la barre des 40 cents sera à nouveau franchie et d'ici décembre, la valeur marchande du lait passera à 43,5 cents. Bien entendu, cette évolution doit se poursuivre pour une reprise durable des prix. Mais les marchés à terme l'indiquent au moins pour les prochains mois…
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Cedric
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La guerre en Ukraine conjuguée à l'inflation des coûts de production et à la canicule de cet été, qui s'est traduite par une sécheresse historique, désespère un peu plus encore les éleveurs…
De leur côté, les agro-industriels reprochent aux distributeurs de ne pas prendre en compte la flambée des coûts de production et de transformation (emballage, transport, énergie nécessaires...)….
Leclerc a relevé en substance que le prix de vente du lait en grandes surfaces n'avait pas nécessairement de lien avec la rémunération des producteurs. Leur revenu dépendrait davantage du prix auquel les industriels leur achètent le lait pour le conditionner...
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La situation dans la filière laitière est préoccupante. Après avoir atteint l'autosuffisance en l’an 2000, la Tunisie risque carrément d’importer le lait d’ici la fin de cette année 2022, si rien n’est fait…
L’Etat n’a pas payé la compensation aux industriels depuis treize mois, quatorze en comptabilisant le mois de juillet 2022. Aujourd’hui, l’Etat doit aux quatre usines qui restent sur les huit qui existaient, 260 millions de dinars jusqu’à fin juin 2022. Les industriels ont dû recourir à l’emprunt pour combler cet afflux de trésorerie manquant. Côté éleveurs, le prix vente du lait fixé par l’Etat ne suffit plus pour faire face à la hausse des coûts…
La production de lait est en chute depuis mai 2022 et, si un compromis n’est pas trouvé, la Tunisie sera obligée de consommer le stock de régulation de 15 jours, puis elle devra recourir à l’importation. Or, le litre de lait importé coûtera 3 dinars contre 1,76 dinar la litre actuellement…
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On compte dans la zone d’appellation 2400 exploitations productrices de lait à comté et 140 «fruitières» qui transforment ce lait en fromage. Elles produisent chaque année 70 000 tonnes de comté et 90% de la production est consommée en France. Quatorze maisons d’affinage…
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Cuba manque de lait ! Et c'est une humiliation pour un régime qui promettait d'en fournir un litre à tous les enfants. Récit d'une crise lactée…
C’est le Washington Post qui a eu cette idée, afin d’illustrer la crise économique profonde que vit Cuba. La pire crise depuis 30 ans, lorsqu’avec la déconfiture de l’Union soviétique, l’île a perdu son principal allié et fournisseur de produits de 1ère nécessité…
Il faut dire qu’aujourd’hui comme hier, Cuba importe les trois-quarts de l’alimentation nécessaire à ses 11 millions d’habitants. Pourquoi le lait ? Parce que c’est une promesse des Castro et de leur révolution : un litre de lait par jour pour tous les petits Cubains…
C’était une obsession qui avait même sa vache sacrée Ubre Blanca, une super-laitière qui, en 1982, décrochait le record mondial avec plus de 120l de lait en une seule journée - 4 fois plus qu’une vache normale – et devenait une héroïne nationale…
Aujourd’hui, le lait est devenu quasi impossible à trouver sur les étals subventionnés du pays. On peut bien sûr s’en procurer sur le marché noir, mais le litre coûte la bagatelle de 1 200 pesos, c’est-à-dire 2 semaines de salaire moyen…
Pourquoi une telle pénurie qui confine à l’humiliation pour des milliers de familles cubaines ? D’abord, parce que Cuba importe la moitié de sa consommation de lait sous forme de poudre et son premier fournisseur est la Nouvelle-Zélande…
Une poudre de lait qui se paie en dollars. Or, le tourisme – qui est le premier pourvoyeur de devises du pays – n’a repris qu’en novembre après deux années de pandémie mondiale de Covid19…
Pas de dollars, pas de lait ! Pour cela, il faut du pétrole ! C’est l’allié vénézuélien qui en fournissait l’essentiel avec plus de 44 000 barils de pétrole par jour. Mais le Venezuela est, lui aussi, entré dans une crise épouvantable et ses livraisons ont été divisée par deux…
Or, Cuba a besoin de ce pétrole pour son électricité. L’île doit donc désormais faire face à des coupures de parfois plusieurs heures par jour qui, non seulement, accablent la population mais perturbent la production agroalimentaire, dont celle de lait…
Des pénuries qui se remarquent dans un autre des grands symboles du castrisme : les célèbres crèmes glacées de Coppelia, un énorme glacier voulu par Fidel Castro lui-même qui, à son apogée, fournissait toute La Havane en glaces de 26 parfums différents…
Les célèbres crèmes glacées de La Havane ne font plus recette Coppelia n’est plus que l’ombre de lui-même et propose quelques parfums à des prix toujours plus élevés et la qualité n’est vraiment plus au rendez-vous !
Les crèmes glacées, on peut en acheter sur les réseaux sociaux par litre mais en payant en dollars ! Évidemment, les sanctions économiques réimposées par Donald Trump n’arrangent rien : moins de visites des Américains, moins d’argent envoyé aux familles cubaines, plus de misère pour tout le monde. Résultat : les Cubains s’exilent à nouveau…
Depuis octobre dernier, les Etats-Unis ont accueilli 114 000 migrants cubains, un record depuis l’arrivée en Floride de 125 000 Cubains, il y a plus de 40 ans. Et à l’époque, on trouvait du lait à Cuba, partout et en abondance !
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Depuis 5 ans, la production laitière a continué sa croissance basée sur des investissements conséquents dans des méga fermes (>5 000 vaches). Dans le même temps, la consommation se stabilise voire recule sur certains produits laitiers depuis la crise du covid-19, d’où une baisse des besoins à l’importation… En 2023, la production laitière est attendue en hausse de +4,6% à 41 Mt /2022. Depuis 2018, la production a augmenté de +10 Mt, soit +33%. Toutefois, la dynamique s’est quelque peu tassée au cours de l’année, car les prix du lait ont baissé et ne sont plus incitatifs. Ils s’affichent ainsi à 3,70 RMB/kg soit environ 470 €/t, en baisse de -10%/2022 et au plus bas depuis 2018…
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Les coûts élevés des intrants et les bas prix du lait devraient avoir un effet dissuasif sur la production laitière, mais pour l'instant, le fourrage étant facilement disponible, la production est restée à flot…
Nos dernières prévisions pour la saison laitière 2023/24 estiment que la production laitière de la Grande-Bretagne sera stable par rapport à l'année dernière, la production devant commencer à baisser après août…
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De janvier à septembre, la production de lait de la Grande-Bretagne est en baisse de 1,7 % par rapport à la même période l'an dernier. Comparativement à la moyenne quinquennale, elle accuse un déficit de 1,5 %, soit une différence de 146 millions de litres. Cependant, les livraisons de septembre ont enregistré une croissance de 0,6 % par rapport à l'année dernière…
Selon Defra, le prix à la ferme au Royaume-Uni était en moyenne de 46,71 ppl en août, en hausse de 2 % par rapport à juillet et de 49 % supérieur au prix d'août 2021…
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Le lait : Produit symbolique, consommation régulière, tout est réuni pour que le prix du lait soit un marqueur. A surveiller comme le lait sur le feu ! C’est probablement la raison de l’écart actuel entre l’évolution du prix à la ferme et du prix en rayon…
Que le prix payé aux producteurs soit insuffisant est entendable, que les commerçants et les laiteries en profitent est… faux. C’est même l’inverse…
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Une enquête apporte des éléments précis sur les marges réalisées par les grands distributeurs sur certains produits laitiers. De quoi relancer très sérieusement le débat à propos de la concurrence et de l’opacité de ce marché…
Les marges brutes de Migros et Coop sont élevées, très élevées même, en fonction du produit et de la référence : 66% pour une tomme vaudoise, 92% pour un yogourt !
Les paysans vendent leur lait à perte, les prix payés étant inférieurs à leurs coûts de production. Et, il faut le savoir, le lait leur est rétribué en fonction de son utilisation par les transformateurs, et non de sa qualité. Résultat : les producteurs doivent multiplier les activités à côté de l’élevage de vaches laitières pour toucher des paiements directs et d’autres sources de revenus.
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Cela semblait inimaginable jusqu'à récemment. Mais comment les choses vont-elles continuer en 2022 ?
La Commission européenne affirme que l'augmentation des coûts des intrants est un fardeau particulier pour les producteurs laitiers européens. Malgré les prix élevés du lait cru, on s'attend donc à ce que l'approvisionnement en lait dans le monde et dans l'UE reste tendu.
Selon Rabobank, "la volatilité aime l'incertitude et l'incertitude ne manque pas sur les marchés laitiers mondiaux"…
Les déficits étant peu susceptibles de disparaître dans un proche avenir, Rabobank s'attend à ce que l'offre de lait au premier semestre 2022 dans les 7 grandes régions exportatrices (Argentine, Brésil, Uruguay, UE, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande et Australie) continue de baisser. Ce n'est qu'à partir du second semestre 2022 puis du premier semestre 2023 qu'il pourrait y avoir une légère augmentation de l'offre…
Les exportations de produits laitiers devraient ralentir en 2022 après avoir augmenté de 4 % en 2021 malgré les défis de la chaîne d'approvisionnement. Il est peu probable que la croissance des exportations de 2021 se répète en 2022, car le déficit de l'offre réduit considérablement l'excédent exportable. Les prix élevés des produits laitiers pourraient encore freiner l'appétit des importateurs…
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