Lait de Normandie... et d'ailleurs
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FNH : Les éleveurs sont les grands perdants de la hausse des prix du lait

FNH : Les éleveurs sont les grands perdants de la hausse des prix du lait | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La Fondation pour la nature et l'homme s’est penchée sur la répartition de la valeur dans le secteur laitier conventionnel. Les prix des produits laitiers ont augmenté de 50% en 20 ans et ce n'est pas au profit des agriculteurs…


Selon ce rapport la bouteille de lait demi-écrémé d’un litre ne coûtait que 55 centimes d’euros hors taxes il y a 20 ans, et à l’époque près de la moitié de ce prix retombait dans la poche de l’éleveur, soit 25 centimes. Aujourd’hui elle coûte bien plus cher : 83 centimes d’euros mais elle ne rapporte plus à l’éleveur que 24 centimes…


En clair son prix a augmenté de plus de 50% mais les agriculteurs n’en ont pas vu la couleur. Et il n’en va absolument pas de même pour les distributeurs et l’industrie agroalimentaire qui sur la même période enregistrent respectivement des hausses de + 188% et + 64% de leurs marges. Les fromages plaquettes de beurre et autres produits laitiers ont subi à peu près le même sort selon la FNH…

Cedric's insight:
Voir aussi FNH : Éleveurs et consommateurs, grands perdants de la hausse des prix des produits laitiers
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Point de vue, suite : les défis de la filière laitière française

Point de vue, suite : les défis de la filière laitière française | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’analyse économique de la répartition du prix final d’un litre de lait est presque toujours biaisée. Les deux principales propositions du monde syndical agricole sont, non seulement anti-économiques, mais vont profondément à l’encontre des intérêts de la profession…


L’entrepreneuriat ne peut fonctionner correctement que si les prix sont vrais, et si les quantités ne sont pas manipulées par des quotas. Un quota n’est qu’une aide temporaire et maladroite qui ne bénéficie jamais au consommateur et qui ne profite aux producteurs que l’espace d’un instant…


Une partie de l’empressement à supprimer les quotas était de permettre aux exploitations laitières européennes les plus efficaces d’augmenter leur production et de participer à la demande mondiale croissante de produits laitiers…


Si le gouvernement voulait sérieusement sauver la filière laitière – ce dont nous pouvons douter au regard du contenu insensé de la loi Egalim – il faudrait immédiatement et massivement défiscaliser le secteur, comme, du reste, le reste de l’économie…


Si le consommateur n’est prêt à payer que 90 centimes le litre, il est parfaitement impossible de donner aux agriculteurs les 55 centimes dont ils ont besoin. Il faudrait donc drastiquement diminuer les coûts des facteurs de production des agriculteurs, des entreprises agro-alimentaires et des grandes surfaces d’au moins 10 à 15 centimes…


Il n’existe que deux recettes économiques éprouvées en la matière. La première est l’augmentation de l’intensité en capital, ce qui prend des décennies et réclame énormément de capital. La seconde est une baisse massive des impôts en tous genres payés par tous les acteurs de la filière…


Dans un tel contexte, l’exploitant est seul face aux forces de marché et face à l’État. Il a été trompé jusqu’en 2015 sur l’état réel de la demande de lait par l’existence des iniques quotas de l’Union européenne. Il existe cependant un espoir qui est de transformer le lait en un autre produit à forte valeur ajoutée…


Kolkhoze ou marques ? Les AOC, AOP et IGP jouent le même rôle qu’une marque de luxe en restreignant la production potentielle. Le fromage n’est évidemment qu’un exemple parmi d’autres dérivés possibles, et de très nombreux agriculteurs font déjà d’énormes efforts pour essayer d’écouler leurs produits à travers des coopératives. Le « secret » n’est pas dans l’industrialisation, mais dans la différenciation des produits : personne ne peut faire du Beaufort en dehors de la zone…


Ce ne serait pas une solution instantanée – il a fallu des décennies pour que Beaufort établisse sa suprématie économique – mais elle aurait le mérite de ne pas distordre le marché une fois de plus en créant de faux droits, tout en flouant le consommateur et le contribuable…

Cedric's insight:
voir aussi Point de vue - Le prix du lait : mythes et réalités d’un défi économique

La vérité troublante : la consolidation de l'industrie laitière américaine et son impact - 20 ans d'examen
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En bio, le prix du lait ne compense pas la hausse des charges. En Allemagne non plus…

En bio, le prix du lait ne compense pas la hausse des charges. En Allemagne non plus… | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

En Allemagne, la différence de prix par rapport au lait conventionnel n'est que de deux centimes. De nombreux agriculteurs bios ne peuvent pas couvrir leurs coûts, malgré la hausse des prix. Les raisons de cette évolution inhabituelle sont multiples…


Les agriculteurs bios ne reçoivent pas beaucoup plus d'argent pour leur lait que leurs homologues conventionnels (2 cts), et la hausse par rapport à l'année dernière n’est que de 10 cts. Tandis qu’en conventionnel, les prix ont augmenté de près de 21 cts. Et pour la première fois depuis longtemps, de nombreux producteurs laitiers conventionnels réalisent des bénéfices, malgré le coût élevé…


Les raisons de cette évolution inhabituelle sont multiples. D'une part, les ventes de produits bio ont stagné avec une inflation galopante. Les consommateurs achètent beaucoup moins de produits chers – dont les produits bios. Et les produits bio du commerce de détail se situent déjà dans le haut de l'échelle des prix, il est donc très difficile d'imaginer de nouvelles hausses de prix sans pertes importantes de ventes…


De plus, la quantité de lait conventionnel a eu tendance à diminuer pendant l'année de crise 2022, tandis que la production de lait bio a fortement augmenté, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les prix…


sur https://www.agrarheute.com/markt/milch/biomilchkrise-preise-mengen-probleme-599545

Cedric's insight:
voir aussi L’écart de prix entre le lait bio et le lait conventionnel se réduit en Europe

Surprofits des groupes laitiers, indigence des pouvoirs publics : pourquoi l’avenir du lait bio est en péril
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Tesco : un coup de pouce aux producteurs laitiers britanniques

Tesco : un coup de pouce aux producteurs laitiers britanniques | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le britannique Tesco augmente d'un cinquième le prix qu'il paie aux fournisseurs de lait..


Le plus grand détaillant britannique Tesco va augmenter le prix qu'il paie pour tout son lait frais de près de 20 %, car les fournisseurs luttent contre des niveaux sans précédent d'inflation dans les exploitations, a-t-il déclaré mercredi…


Le groupe, qui détient une part de 27,4 % du marché britannique de l'alimentation, a déclaré que les 520 producteurs laitiers britanniques qui composent le Tesco's Sustainable Dairy Group (TSDG) verront le détaillant leur payer 40,84 pence le litre en mai, contre 34,16 pence le litre actuellement…

Cedric's insight:
Kantar a déclaré que l'inflation des prix des produits d'épicerie au Royaume-Uni a atteint 5,2 % sur les quatre semaines au 20 mars, le niveau le plus élevé depuis avril 2012…

Voir aussi Arla UK met fin au lait bon marché
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L'industrie laitière chinoise connaît sa période la plus sombre depuis plus de 15 ans

L'industrie laitière chinoise connaît sa période la plus sombre depuis plus de 15 ans | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La surabondance de l'offre ne montre aucun signe de ralentissement. Cette année, il y aura probablement plus de 1,1 million de tonnes de lait cru en excès, ce qui maintient les prix à la baisse…


Plus de 60% des fermes laitières chinoises fonctionnent en déficit et certaines des plus petites doivent même abattre leur bétail pour réduire leurs pertes. Le coût élevé du fourrage, qui représente environ 65 à 70 % des coûts des agriculteurs, met également l'ensemble du secteur sous pression…


Le prix moyen du lait cru dans 10 grandes régions productrices de lait, dont la région autonome de Mongolie intérieure et la province du Hebei, était de 0,52 USD par kilogramme au cours de la dernière semaine de juin, une baisse de 5% par rapport à mars et de 13,5% par rapport au sommet d’août 2021…


L'offre excédentaire oblige les transformateurs de lait à transformer l'excédent de lait cru en lait en poudre pour le stockage. Entre 4 000 et 5 000 tonnes de lait frais sont transformées en lait en poudre chaque jour. Au mois de février, c’était même 17% du lait frais, soit 10 800 tonnes…


La survie du plus fort : Seuls les plus grands peuvent survivre. Il en coûte aux plus grands environ 0,50 USD pour produire un kilogramme de lait. Compte tenu du prix actuel du lait, seuls les 20 à 30 % des meilleures fermes laitières qui ont des volumes de production élevés sont capables de se maintenir à flot. Pour les petites exploitations laitières de moins de 3 000 vaches, le taux de contraction des troupeaux a chuté de 6,2%...

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La surabondance de l'offre peut également remodeler le secteur laitier chinois alors qu'il entre dans une ère de "survie du plus fort". Il connaît actuellement sa période la plus difficile depuis 2008, mais il a toujours connu des hauts et des bas cycliques. De 2014 à 2018, la moitié des exploitations du pays ont subi des pertes. Les troupeaux laitiers ont chuté à 4,7 millions en 2019 contre 8,5 millions en 2014. Après 2018, le prix du lait frais a commencé à augmenter et les producteurs laitiers ont commencé à augmenter leur capacité de production, entraînant une fois de plus une surcapacité…

Voir aussi Les petites fermes laitières chinoises font faillite
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Les petites fermes laitières chinoises font faillite

Les petites fermes laitières chinoises font faillite | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

De nombreuses petites et moyennes exploitations laitières en Chine sont contraintes de fermer leurs portes en raison de la hausse du coût du fourrage pour le bétail et de la baisse du prix du lait. Et les analystes estiment que l'offre excédentaire se poursuivra pendant un certain temps…


« Le lait ne rapporte que 2 CNY (0,28 USD) par kilogramme ces jours-ci, bien en deçà du coût de production ». Le prix du tourteau de soja a bondi de 45,5% à la fin de l'année dernière par rapport à il y a un an pour atteindre 5 370 CNY (762 USD) la tonne métrique. Il est maintenant d'environ 4 500 CNY par tonne métrique. L'alimentation représente entre 65 et 70 % des coûts totaux de l'élevage laitier…


Seuls les plus grands peuvent survivre. Il en coûte aux grands ranchs sans dettes environ 3,80 CNY (0,50 USD) pour produire un kilogramme de lait. Compte tenu du prix actuel du lait, seuls les 20 à 30% des meilleures fermes laitières qui ont des volumes de production élevés sont capables de se maintenir à flot…


 "Même les vaches ne se vendent pas bien". Lorsque les prix du lait étaient élevés, le prix d'une vache laitière était supérieur à 30 000 CNY (4 253 USD), mais il est maintenant tombé à 7 000 CNY. La plupart des vaches sont donc destinées à l'abattoir…


 Lorsqu'il y a une offre excédentaire de lait, les entreprises laitières ont tendance à transformer le lait cru en poudre de lait pour réduire les pertes. En février, les fermes laitières ont converti en moyenne 10 800 tonnes métriques de lait frais par jour, soit un bond de 13% par rapport à décembre de l'année dernière et représentant 17% de tout le lait produit ce mois-là…

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En Chine, le phénomène de « jeter du lait et tuer des vaches » ré-apparait...

Chine : La surabondance de lait non pasteurisé fait baisser les prix
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Prix du lait : Le nouveau sujet de discorde entre agriculteurs, industriels et supermarchés

Prix du lait : Le nouveau sujet de discorde entre agriculteurs, industriels et supermarchés | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La guerre en Ukraine conjuguée à l'inflation des coûts de production et à la canicule de cet été, qui s'est traduite par une sécheresse historique, désespère un peu plus encore les éleveurs…


De leur côté, les agro-industriels reprochent aux distributeurs de ne pas prendre en compte la flambée des coûts de production et de transformation (emballage, transport, énergie nécessaires...)….


Leclerc a relevé en substance que le prix de vente du lait en grandes surfaces n'avait pas nécessairement de lien avec la rémunération des producteurs. Leur revenu dépendrait davantage du prix auquel les industriels leur achètent le lait pour le conditionner...

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Voir aussi Quel est le juste prix ?

En moyenne, la brique de lait est vendue 89 centimes. Sur ce prix, qui touche quoi ? L'agriculteur touche 45 centimes, l'industriel qui met le lait en bouteille reçoit 20 centimes, le distributeur touche 16 centimes et les restes sont des taxes…


Inflation alimentaire : où se situe la France par rapport aux pays de l’OCDE ?

L’inflation des prix alimentaires était à 14,5% en moyenne dans les pays de l’OCDE en juillet dernier sur un an et à 12,8% dans l’Union Européenne. La France est en bas du tableau à 7,2%...

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