Les prairies sont des puits de carbone. La pousse de l’herbe induit la production de photosynthèse et par conséquent, les prairies captent le carbone atmosphérique. Les prairies permanentes stockeraient jusqu’à 80 tonnes de carbone par hectare selon Jean-Baptiste Dollé, chef du service environnement de l’Idele. « C’est deux fois plus que sous les grandes cultures et identique au stock de carbone présent sous les forêts »…
Bien que cela ne représente qu’une petite part des 52 millions de tonnes de CO2 produites, les élevages compenseraient entre 10% et 50% de leurs émissions de GES grâce aux prairies. Soit 8,5 millions de tonnes de CO2 équivalent par an, selon le scénario Afterres 2050…
De plus, le pâturage tournant maximiserait l’effet puit de carbone. En laissant les vaches brouter entre 3 et 5 jours sur une parcelle, cela laisse le temps aux autres parcelles de repousser et de capter à nouveau du CO2…