Les vaches européennes ont produit plus de deux milliards de litres de lait supplémentaires depuis que les quotas ont été levés il y a 7 mois, mettant la pression sur les prix mondiaux. Les agriculteurs irlandais et néerlandais en particulier ont profité de la suppression des quotas, après trois décennies de retenue.
Le prix européen du lait à la ferme n'a pas été «fantastique», mais a tenu beaucoup mieux que prévu. Une récente dépréciation de l'euro a aidé les marchés d'exportation et incité les transformateurs à proposer des produits supplémentaires à ces marchés.
Les prix européens à l'exportation sont restés supérieurs aux coûts opérationnels, alors que les coopératives ont également aidé les agriculteurs européens en complétant les paiements de lait d’1 à 2 cents le litre.
Emma Higgins, analyste à la Rabobank, a dit que les fondamentaux du marché dépendent surtout d'un ralentissement de la croissance de l'offre de l'UE, ce qui ne devrait pas arriver avant la seconde moitié de l'année prochaine. « Il est peu probable de voir une hausse des prix pour cette saison. » La production de la Nouvelle-Zélande devrait être en baisse de 7 à 10% cette saison.
Cependant, El Nino soulève quelques inquiétudes pour la production en Australie et Amérique du Sud. Les prix pourraient alors croître plus vite si l'approvisionnement en lait se restreint plus vite que prévu à cause de ces conditions météorologiques défavorables.