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Le groupe Danone investira 51 millions d'euros pour construire une nouvelle usine dans la ville méridionale d'Opole. L'usine produira des produits nutritionnels spécialisés, notamment des aliments hospitaliers… Environ 800 personnes travaillent dans l'usine déjà en activité. La nouvelle installation, qui devrait être opérationnelle début 2025, créera 50 emplois supplémentaires pour Nutricia, une marque de Danone spécialisée dans l'alimentation thérapeutique et la nutrition médicale…
Cedric's insight:
voir aussi Danone va investir dans une usine produisant des produits de nutrition médicale https://notesfrompoland.com/2023/09/07/danone-to-invest-e50-million-in-medical-food-plant-in-poland/ 
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Danone a acheté Promedica, une société polonaise spécialisée dans la nutrition médicale à domicile. Danone est numéro un de la nutrition médicale en Europe et quatrième mondial. Le rachat de Promedica va permettre au groupe de continuer de se développer sur ce segment rentable … Cette acquisition intervient alors que Danone, fabricant de préparations pour nourrissons haut de gamme telles qu'Aptamil ou de marques de nutrition médicale telles que Nutricia, s'est lancé dans un plan de relance qui implique d'investir dans des marques prometteuses et de se débarrasser d'actifs sous-performants… Les soins à domicile sont une catégorie en pleine croissance car davantage de personnes souffrant de maladies chroniques peuvent être traitées à domicile. Ils sont également considérés comme une alternative rentable aux séjours hospitaliers coûteux…
Cedric's insight:
Avec un chiffre d'affaires de 8,319 milliards d'euros en 2022, la division nutrition spécialisée a réalisé 30% du chiffre d'affaires total du groupe. Sa marge opérationnelle, de 21,6%, dépasse celle du groupe à 12,2%... Voir aussi Nutrition spécialisée : le secteur s’accroche en 2022 malgré l’inflation
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Avec ses 250 Ml collectés et ses 380 Ml transformés, Lactalis Polska est loin des deux milliards de litres des deux grandes coopératives Mlekovita et Mlekpol. Lactalis ne fait pas partie des leaders. Sa filiale, Lactalis Polska, doit gérer les tensions actuelles sur la collecte et le prix du lait…
Cedric's insight:
voir aussi Pologne : son ambition laitière ne faiblit pas Focus sur Le secteur laitier en Pologne, un important réservoir de productivité…
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Pour Fromageries Bel Maroc, cela s’inscrit dans sa stratégie de se concentrer sur la croissance de ses marques historiques de fromage et le développement de ses parts de marché locales… En 2015, le groupe avait élargi son offre au Maroc en acquérant Safilait, une entreprise laitière spécialisée dans la transformation, le conditionnement et la vente de lait frais, de lait UHT et de produits laitiers frais. Safilait constitue aujourd’hui le troisième acteur laitier local, avec des marques locales bien connues comme Jibal®…
Cedric's insight:
Polmlek est un acteur majeur du marché laitier polonais et le plus grand groupe laitier privé de Pologne. La société, fondée en 1994, exploite actuellement 13 usines laitières spécialisées dans toute la Pologne… Voir aussi Maroc : après l'acquisition de Safilait, le groupe Bel gérera ses deux usines marocaines de façon "indépendante"
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Les produits laitiers sans OGM sont déjà disponibles en Pologne. Hochland et Spomlek sont les premiers industriels du secteur laitier à lancer sur le marché polonais des fromages à pâte dure fabriqués à partir de lait de vaches nourries sans OGM.
Pendant la période de transition qui a duré d'août à décembre 2017, les producteurs de lait ont bénéficié d’une aide financière permettant de couvrir les coûts de l’alimentation sans OGM dont le prix est plus élevé que le prix de l’alimentation standard. A noter que la tendance de la production du lait sans OGM est présente en Pologne depuis un an. En plus de Spomlek et Hochland, les coopératives laitières comme Mlekpol et Lowicz se sont également tournées vers la production sans OGM. Il est important de savoir que la nouvelle loi interdisant l’alimentation du bétail avec OGM entrera en vigueur en Pologne aux alentours de l’année 2020.
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L’année 2017 était une année très favorable pour les industriels du secteur laitier qui sont très nombreux à investir dans le développement d’équipement et dans la création de nouveaux sites.
Mlekpol, l’une des plus importantes coopératives laitières polonaise, est en train de construire un nouveau site de production dédié à la poudre de lait. Le coût de cet investissement est estimé à 95 millions EUR. Le nouveau site sera spécialisé dans la fabrication de protéines de lactosérum et d’alimentation infantile et traitera 3 millions de litres de lait par jour. La date d’ouverture est planifiée pour le début de 2019. Actuellement, Mlekpol possède 12 sites de production situés en majorité au nord de la Pologne où la coopérative emploie 2,3 milliers de salariés. En 2015 la société a généré les ventes de 718 millions EUR.
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Selon les estimations de BGŻ BNP Paribas, les exportations des produits laitiers au premier semestre 2017 ont progressé de 42% par rapport à la même période de l’année passée, pour atteindre 984 M EUR. Ce n’est pas uniquement le lait liquide qui est vendu à l’étranger mais également des fromages, des yaourts et de la poudre de lait. Malgré la conjoncture très favorable du secteur laitier, les producteurs polonais n’arrêtent pas de chercher de nouveaux débouchés à l’export mais aussi d’investir dans de nouveaux équipements.
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Le « twaróg » est un fromage typiquement polonais ; le processus de production de ce fromage inclut du lait caillé, de façon à obtenir un fromage frais et blanc, dont la texture prend la forme de gros grains, synonymes de qualité du produit.
Depuis quelques années, la production de « twaróg » est en augmentation sur le marché polonais. En 2015, la Pologne en a produit 419,6 milliers de tonnes, soit +3,4% par rapport à 2014. En 2016, la hausse a atteint +5,1%, ce qui constitue un total de 441 milliers de tonnes. L’augmentation de la production a été accompagnée d’une hausse de la consommation nationale : 361 milliers de tonnes en 2015 et 385 milliers de tonnes en 2016, soit +6,6% entre 2015 et 2016. En 2016, 85 690 tonnes de ce fromage ont été exportées, pour une valeur totale de 180 M EUR. À titre de comparaison, en 2015, la Pologne a exporté 79 640 tonnes pour un montant en valeur de 166 M EUR. Le principal client est l'Allemagne avec 25,49 milliers de tonnes envoyées pour un montant de 46 M EUR. Les autres pays qui ont importé du « twaróg » polonais sont la Roumanie, le Royaume-Uni et l’Italie (un peu plus de 7 500 tonnes chacun), ainsi que la République Tchèque (4 820 tonnes).
Cedric's insight:
et aussi : Pologne - le marché du « twaróg », le fromage blanc frais
sur http://export.businessfrance.fr/produits-laitiers/001B1704986A+pologne-le-marche-du-twarog-le-fromage-blanc-frais-.html?SourceSiteMap=1022
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La société Ceko est un fabricant de fromages affinés, de type fromages italiens comme la mozzarella ou la ricotta. La société a été fondée en 1990 en tant que société privée, et a été rachetée en juin 2012 par le fonds d’investissements Avallon, qui a racheté 100% des actions. Ceko serait en excellente santé financière, en effet, en 2016 elle a eu un chiffre d’affaires record, avec 11,3 M PLN (2,6 M EUR). Les prévisions pour l’année 2017 seraient également excellentes.
Le fonds d’investissement Avallon souhaite revendre ses parts après cinq ans au sein du groupe.
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L’année 2016 a été marquée dans le secteur laitier par la plus grande production de fromages depuis 1989.
Selon l’Institut Central des Statistiques (GUS), les grandes entreprises polonaises du secteur laitier (avec un effectif supérieur à 50 salariés) ont produit 844 000 tonnes de fromages en 2016. Ainsi, on compte 322 000 tonnes de fromage affiné, 444 000 tonnes de fromage frais et 78 800 tonnes de fromages fondus produits, soit 5,4% de plus qu’en 2015 et 37% de plus qu’en 2006. Depuis les 10 dernières années, la dynamique annuelle de la production de fromages s’élevait à 3,2%. Cette hausse s’explique d’abord par l’augmentation de la demande sur le marché local. Ensuite, la vente à l’export de ces produits a beaucoup évolué. Entre janvier et octobre 2016, la Pologne a exporté 194 000 tonnes de fromage soit 96% de plus que sur la même période en 2006. L’exportation des fromages affinés a augmenté de 33% et s’est élevée à 80 000 de tonnes ; celui de fromages fondus a augmenté de 87,5% pour s’élever à 39 000 de tonnes.
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Si pour les éleveurs polonais 2016 est une année noire, les perspectives restent bonnes et la Pologne laitière continuera sa métamorphose et sa croissance.
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Chiffres clés :
13,3 Mt de lait produit en 2015 (334 500 fermes en 2013) 10,9 Mt de lait collecté en 2015 avec environ 130 000 livreurs 5e producteur de lait de l’UE à 28 5e fabricant de fromages 31 % de la collecte était exportée en 2013, 33 % en 2015, dont un tiers hors UE
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26% du lait produit en Pologne provient de l’Est du pays. La création de grandes coopératives est visible tout particulièrement dans les régions de l’Est de la Pologne. Les principaux sites de production et les sièges de plus grandes coopératives laitières (Mlekpol, Mlekowita, Spolmlek) s’y trouvent. Les experts prévoient que la production de lait dans les régions de l’Est de la Pologne augmentera de 60-70% au cours de prochaines années.
Après 2 ans très difficiles pour le secteur laitier, la Pologne commence à ressentir l’amélioration de la situation au sein du marché laitier. En août 2016, le prix d’achat de lait s’est élevé à 24,11 EUR/hl. Bien que ce prix soit toujours inférieur à celui d’août 2015 (-2,7%), il s’éloigne du minimum atteint en juin 2016 (au-dessous de 22,98 EUR/hl). Malgré l’augmentation des prix du lait, la situation des éleveurs de vaches laitières reste difficile. Les années 2015/2016 marquent une période où la taille des cheptels laitiers a fortement diminué.
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Le principal fournisseur de produits laitiers frais de l'Ukraine en juin 2023 reste la Pologne, dont la part dans la structure totale des importations est de 69%... Selon les analystes, l'Ukraine n'a pas augmenté ses importations et ses exportations de nouveaux produits laitiers au début de l'été…
Cedric's insight:
voir aussi Evolution de la production laitière en Ukraine
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Arla Foods a ouvert une nouvelle centrale solaire en Pologne, composée de 2 596 panneaux solaires, qui produira 1 620 MW/h d'énergie par an et sera utilisée pour alimenter 85 % de la consommation totale d'énergie de son usine de reconditionnement… L'investissement sera rentabilisé en sept ans environ, car les coûts de fonctionnement seront réduits d'environ 75 %. Les coupures de courant sont un problème courant sur le site, entraînant un certain nombre de défis pour les 98 employés qui y travaillent et pour la « continuité des activités » en général… Avec cette usine, l'entreprise estime qu'elle sera en mesure de réduire les émissions de carbone d'environ 1 645 t/an, un chiffre important dans un pays qui dépend encore fortement du charbon pour la production d'énergie. Arla prévoit d'atteindre 100% d'électricité renouvelable en Europe d'ici la fin de 2025 et d'atteindre une réduction des émissions de 63% dans sa production par rapport à 2015, d'ici 2030…
Cedric's insight:
voir aussi Arla veut plus de camions fonctionnant au bioGNV sur les routes du Royaume-Uni Arla UK lance sa feuille de route climatique laitière
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La filière laitière polonaise ne veut pas être le bouche-trou de la collecte ouest-européenne en recul. Elle est de plus en plus connectée aux marchés d’exportation. Son prix du lait aussi…
Cedric's insight:
voir aussi Focus sur Le secteur laitier en Pologne, un important réservoir de productivité… Pologne : Une filière toujours très dynamique https://laitdenormandie.blogspot.com/2019/12/pologne-une-liere-toujours-tres.html
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Focus sur Le secteur laitier en Pologne, un important réservoir de productivité… Le secteur laitier polonais constitue l’un des emblèmes de la modernisation puis de l’affirmation de l’agriculture nationale. La Pologne est le quatrième pays producteur de lait de vache de l’Union européenne, derrière l’Allemagne, la France, et les Pays-Bas, avec plus de 12,5 millions de tonnes produites en 2021, soit 8,7 % des volumes de l’UE….
Cedric's insight:
Voir aussi Pologne : Une filière toujours très dynamique https://laitdenormandie.blogspot.com/2019/12/pologne-une-liere-toujours-tres.html
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Les coopératives laitières polonaises devront répondre dans les années à venir à 3 grandes tendances :
- croissance des importations globales de produits type « baby food » vers la Chine (+120 % au cours des 3 dernières années), et développement des fabrications pour l’alimentation infantile - développer la production des isolats des protéines de lactosérum, ingrédient principal des compléments pour les sportifs, parce qu’«être fit» est tendance actuellement en Pologne - produire des fromages pour la filière HORECA (Hôtellerie, Restauration, Cafés)
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Polish Dairy, 5ème producteur de lait de l’UE, rejoindra la plate-forme Global Dairy Trade de Fonterra à partir du 21 novembre. La plate-forme, qui a échangé plus de 20 milliards de dollars américains en produits laitiers depuis son lancement en 2008, cherche à élargir son offre pour répondre aux besoins des clients. « L'Europe centrale est devenue une région laitière importante. L'ajout d'un vendeur de la Pologne témoigne de la force émergeante du secteur laitier de ce pays ». Le secteur laitier de la Pologne s'est développé à un rythme rapide. La majorité des usines de lait polonaises sont parmi les plus modernes en Europe.
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La production de lait sans OGM pour l’alimentation du bétail devrait être la norme d’ici quelques années. Les producteurs sont convaincus que malgré les coûts supplémentaires engendrés par l’alimentation sans OGM du bétail, ils tireront des bénéfices de cette nouvelle méthode de production laitière. Ce nouveau mode de production a été décidé par les membres des coopératives de producteurs réunis en assemblées, qui ont approuvé l’initiative et prévu son application à partir du second semestre 2017. Le groupe Mlekpol souligne que les consommateurs ne regardent plus seulement le produit fini mais également la façon dont il a été produit, sa composition et son origine. Regroupant 12 coopératives, Mlekpol est le plus important groupe dans l’industrie laitière polonaise, avec plus d’1,5 milliard de litres de lait acheté et transformé par an, ce qui représente 15% du secteur laitier polonais. Cette initiative n’est pas isolée en Pologne, le groupe Lowicz a également décidé de se lancer dans la production de lait sans utilisation d’OGM pour l’alimentation du bétail. Les produits seront commercialisés avec la mention : « Produits fabriqués avec du lait de vaches nourries sans OGM ». La société a rédigé un cahier des charges pour ses producteurs laitiers, établi avec des vétérinaires, et en conformité avec la certification GMP+. Des échantillons au hasard seront analysés régulièrement auprès des producteurs afin de détecter l’éventuelle présence d’OGM. Si l’on ajoute le groupe Spolmlek qui s’oriente également vers une production sans OGM, les leaders du marché laitier polonais se sont tous tournés vers une production plus saine.
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La tendance dans l’industrie laitière polonaise tend vers une production de lait sans OGM, qui devrait être la norme d’ici quelques années, selon le groupe Mlekpol.
Les producteurs sont convaincus que malgré les coûts supplémentaires engendrés par l’alimentation sans OGM du bétail, ils tireront des bénéfices de cette nouvelle méthode de production laitière. La décision de passer à ce nouveau mode de production a été précédemment débattue par les membres des coopératives de producteurs, qui ont approuvés l’initiative et ont prévus son application à partir du second semestre 2017. Le directeur des achats du groupe Mlekpol souligne que les consommateurs ne regardent plus seulement le produit fini mais également la façon dont il a été produit, sa composition et son origine, et ce particulièrement dans le secteur alimentaire. Cette initiative n’est pas isolée en Pologne, le groupe Lowicz a également décidé de se lancer dans la production de lait sans utilisation d’OGM pour l’alimentation du bétail. Les produits seront commercialisés avec la mention : « Produits fabriqués avec du lait de vaches nourries sans OGM ». La société a rédigé un cahier des charges pour ses producteurs laitiers, établi avec des vétérinaires, et en conformité avec la certification GMP+. Les producteurs seront régulièrement contrôlés par les services de la coopérative. Si l’on ajoute le groupe Spolmlek qui s’oriente également vers une production sans OGM, nous pouvons constater que les leaders du marché laitier polonais se sont tournés vers l’avenir et une production plus saine.
Cedric's insight:
Mlekpol regroupe 12 coopératives, c’est le plus important groupe dans l’industrie laitière polonaise, avec plus d’1,5 milliard de litres de lait acheté et transformé par an, ce qui représente 15% du secteur laitier polonais.
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A l’occasion du 8e appel d’offres de lait écrémé en poudre issu de l’intervention, les États membres ont rejeté les offres de la Pologne. Les offres pour 240 tonnes, situées entre 1 380 €/t et 1 632,60 €/t, étaient bien en-dessous du prix actuel de marché (1 758 €/t). Au moment du premier appel d’offres en décembre, le prix minimum fixé s’élevait à 2 151 € la tonne, soit un prix légèrement supérieur au prix européen de l’époque (2 010 €/t). Dès les premières mises à l’intervention, l’Organisation des producteurs de lait (OPL) de la Coordination Rurale avait demandé, et à juste titre, que le processus soit étroitement contrôlé afin d’éviter tout phénomène de spéculation. Tentée, la Pologne a acheté du lait dans les Pays baltes entre 160 et 200 € la tonne pour en mettre à l’intervention. Quant au lait acheté entre 200 et 280 €/t en Pologne, il était en partie vendu directement en Allemagne. L’intervention de la Pologne, cette fois ci à l’achat, pose question : est-ce encore pour spéculer ? L’OPL de la CR est convaincue que la sortie de la crise laitière se fera collectivement, au niveau européen, par la prise de décisions ambitieuses comme l’application du Programme de responsabilisation face au marché (PRM) défendu par l’European Milk Board (EMB).
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Le leader des produits laitiers en Pologne, Mlekpol, a produit et transformé 1,65 milliard de litres de lait en 2016 ; ce qui constitue un volume record parmi les sociétés du secteur laitier en Pologne. Mlekpol est une des deux plus grandes coopératives laitières en Pologne. L’entreprise détient 14% du marché de lait en Pologne ; elle emploie 2 300 de salariés et collabore avec 14 000 agriculteurs. En 2014, la société a généré 782 millions EUR pour la vente de ses produits.
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La banque européenne d’investissement épaule cet investissement qui se monte à 400 millions de zlotys (90,6 millions d’euros). L’usine fabriquera notamment des poudres de lait infantile.
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Mlekpol est le plus grand producteur de lait et de produits laitiers en Pologne. Ses produits sont fabriqués dans 12 usines. Il s’agit de lait pasteurisé et UHT, différents types de crème et crème sure, de boissons fermentées, de beurre, de fromages… 30 % des produits de Mlekpol sont exportés vers des pays d’Amérique du Sud, d’Asie, d’Europe et d’Extrême-Orient.
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Selon les chiffres officiels, les laiteries ont payé en moyenne en Septembre 25,83 EUR (27,94 CHF) pour 100 litres de lait cru. C’est près de 7% de plus qu'en Août et presque 12% de plus qu'en Juin. En 2013, le prix moyen était de 35,56 EUR (38,47 CHF).
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