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Les élevages de plus de 350 UGB seront concernés par la directive des « émissions industrielles », soit seulement 3 % des élevages bovins de l'UE, au lieu des 150 UGB initialement prévus... Les ministres européens de l'environnement se sont entendus pour restreindre drastiquement le nombre d'élevages auxquels s'appliquera une loi de l'UE imposant des seuils maximaux d'émissions polluantes, ce qu'a aussitôt déploré Bruxelles…
Cedric's insight:
Elle proposait d'étendre cette réglementation aux élevages bovins, porcins et volailles comptant plus de 150 « unités gros bétail » (soit 150 vaches adultes, 10 000 poules, 500 porcs ou 300 truies environ). Bruxelles assurait alors que cela concernait 185 000 exploitations, responsables de 60 % des émissions d'ammoniac et 43 % des émissions de méthane du secteur…
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«Ce que les lobbyistes laitiers industriels ne veulent pas dire au public, c'est qu'ils prévoient une forte augmentation du nombre de vaches laitières, déjà à 6 millions et demi, ce qui causera plus de pollution dans nos lacs et nos rivières. » En dépit des inquiétudes grandissantes du public sur les rivières et les lacs pollués, l'industrie laitière envisage de construire des grands réseaux d'irrigation pour étendre le troupeau laitier. Si ces projets d'irrigation vont de l'avant, il y aura des dizaines de milliers de vaches laitières, ce qui signifie plus de pollution, une catastrophe pour nos lacs et nos rivières. Trop de vaches sur des exploitations surpeuplées créent une pollution par les nitrates provenant de l'urine des vaches qui s'infiltre dans le sol et les eaux souterraines et ensuite dans les cours d'eau où elle peut causer la croissance des algues. «Si nous voulons sauver nos rivières et nos lacs, nous devons abandonner les plans d'irrigation, diminuer le nombre de vaches et passer rapidement à l'agriculture écologique. »
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Lors de l’AG de Wanganui Federated Farmers, Rachel Stewart, conférencière «critique ardente» de l'agriculture, a commencé son discours en disant qu'elle aimait l'agriculture, mais que la production laitière était responsable de 80% de la dégradation des cours d'eau en Nouvelle-Zélande. L’ancien président de Wanganui Federated Farmers a déclaré que la Nouvelle-Zélande a besoin de se débarrasser de 80% de ses vaches laitières, car la production laitière pollue notre eau. Le tourisme a dépassé les produits laitiers comme principale source de revenus du pays en Novembre…
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Le rapport du groupe environnemental "Sick of Too Many Cows" appelle à de nouvelles stratégies pour réduire immédiatement le nombre de vache et réorienter les subventions à l'irrigation vers un «fonds de transition» pour l'agriculture écologique.
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La qualité de l’eau s’améliore en Bretagne sur le paramètre des nitrates. «Les taux de nitrates dans les eaux bretonnes ont ainsi retrouvé des niveaux proches de ceux constatés à la fin des années 80, un peu supérieurs à 30 mg/litre en moyenne »
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