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« L’agriculture ne peut plus être une monnaie d’échange dans les accords commerciaux de l’UE. Au contraire, cela doit être notre force, notre bouclier, notre différenciation »…
« Les consommateurs de l’UE doivent être logiques : soutenir l’agriculture européenne, c’est aussi consommer des produits européens et accepter de les payer à un prix équitable. »…
Il ne s’agit pas simplement de produire davantage. Étant donné que « le changement climatique risque de rendre plus difficile l’augmentation des rendements », le « défi de ce siècle est de produire autant tout en réduisant notre empreinte environnementale et en augmentant la sécurité collective.»…
L'UE « ne doit pas se fermer parce que » elle est « dépendante » des importations et qu'elle est « encore exportatrice dans de nombreux secteurs »...
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Aux racines d’une grogne européenne dans les campagnes ? Depuis quelques semaines la température monte dans les campagnes européennes et jusqu’aux portes de Toulouse ou un peu partout en France… Les motifs de grogne sont légion…
En Roumanie, les agriculteurs et les routiers ont manifesté de conserve dimanche dernier, 14 janvier, en menant des opérations escargots autour des grandes villes du pays, en particulier autour de la capitale Bucarest. Ils en ont aussi profité pour bloquer temporairement la frontière avec l’Ukraine. Pour les agriculteurs roumains, il s’agissait ces derniers mois de protester contre l’entrée sur le territoire national des céréales ukrainiennes qui tire les prix des céréales locales à la baisse, comme cela s’est passé en Pologne (où les points de passages vers l’Ukraine sont régulièrement bloqués), en Hongrie et Slovaquie. Pays qui ont depuis refusé de lever l’embargo comme le réclame l’Union européenne. Mais ce n’est pas le seul grief des agriculteurs roumains qui revendiquent un paiement plus rapide des subventions et des compensations pour les pertes causées par la sécheresse ou celles liées aux perturbations du marché induite par la crise ukrainienne. Le dossier n’est pas clos pour autant : plusieurs filières européennes, du sucre aux œufs en passant par le maïs et la volaille ont demandé à l’Union de mettre en place un cadre plus strict et un plafonnement pour encadrer les importations d’Ukraine et limiter les perturbations du marché…
En Allemagne, c’est la suppression de la détaxe sur le gazole non routier (GNR) utilisé dans les tracteurs, qui a mis les agriculteurs dans la rue, de manière massive le 8 janvier dernier puis le 15 avec 5 000 tracteurs à Berlin, après un round d’échauffement en fin d’année dernière. Et la question agite au sein du gouvernement de coalition, les élus écologistes tenant mordicus à la mesure n’ont accepté, pour l’heure, qu’un assouplissement du délai. Dans une contre-offensive faisant peut-être office de diversion, les écologistes allemands s’en prennent depuis aux grandes surfaces, coupables selon eux, par la pression mise sur les prix, du mauvais sort des agriculteurs du pays…
En Espagne, une grande manifestation est annoncée à Madrid le 21 février prochain… Mais en toile de fond de ces mouvements, c’est bien le Green deal et son volet agricole « Farm to Fork » qui ne passent pas bien dans le monde agricole, auxquels s’ajoutent les habituelles antiennes, bureaucratie, normes environnementales, traités de libre-échange qui agitent l’ensemble du monde agricole européen. La mobilisation allemande ne dépareille pas dans le paysage français recevant même le soutien du syndicat majoritaire. « Ce qui nous rapproche, c’est la remise en cause de cette vision européenne, non pas le Green deal qui nous interroge sur la transition nécessaire, mais la partie « décroissance » de la vision de la production » expliquait dès le 10 janvier Arnaud Rousseau, président de la FNSEA. Cette agitation paysanne fait en tout cas le bonheur des partis populistes qui se pressent pour accompagner les cortèges en vue des prochaines élections européennes…
Et l’on attend que s’ouvre, avec impatience dans le monde agricole, le fameux « dialogue stratégique sur l’agriculture » annoncée par Ursula von der Leyen lors de son dernier discours sur l’état de l’Union en septembre dernier. L’affaire est capitale dans la mesure où ce dialogue, avec l’ensemble des parties prenantes du système agricole européen doit servir de carburant aux discussions sur la prochaine réforme de la Politique agricole commune (PAC). Parmi les idées qui ont filtré, surgit celle d’un troisième pilier qui pourrait être destiné aux mesures d’urgence… Les travaux commencent dès cette semaine…
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Cette réforme de la PAC est de plus en plus à la carte pour les États membres, selon le principe de la subsidiarité. Mais elle est en même temps subordonnée au respect d’une stratégie européenne très axée sur l’environnement et la santé, à travers le Pacte Vert et sa déclinaison « de la Fourche à la Fourchette »…
Si son budget a été relativement épargné en euros courants (mais érodé par l’inflation), il a été convenu d’une obligation de résultats, avec donc de possibles corrections plus fréquentes si un pays ne respecte pas ses objectifs…
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Il y a de réels risques de contradiction entre les actions menées dans chacun des deux piliers de la PAC. Le premier pilier a pour objectif de renforcer la compétitivité des exploitations et des régions agricoles européennes déjà les plus compétitives. En revanche le second pilier encourage une diversification des activités de production agricole, la création d’emplois agricoles et ruraux, le maintien d’activités de production agricole dans des zones défavorisées comme les régions de montagne…
Les agricultures de l’Union européenne se trouvent aujourd’hui de plus en plus intégrées aux flux d’échanges mondiaux de produits agricoles et alimentaires et, également, de plus en plus dépendantes vis-à-vis des stratégies des firmes de l’agro-industrie et de l’agro-tertiaire…
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"L'avenir du modèle agricole européen" : d'ici 2040, l'UE pourrait perdre 6,4 millions d'exploitations , ce qui porterait le nombre d'exploitations restantes à environ 3,9 millions, soit une baisse de 62% par rapport à 2016…
Depuis plusieurs décennies, l'évolution des structures agricoles en Europe s'est orientée dans le sens reconnaissable d'une structure bipolaire, avec de grandes exploitations agricoles spécialisées d'un côté, et un groupe de types d'agriculture de plus en plus diversifié de l'autre…
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La commission de l’agriculture du Parlement européen a marqué un premier pas vers la mise en place d’un cadre législatif pour un programme de gestion de crise
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Les agriculteurs ont jusqu'au 2 mai pour répondre à l'enquête européenne sur la future Pac. Dans cette vidéo, AgriSkippy explique pourquoi c'est primordial de participer à cette enquête.
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Au coeur du projet européen dès 1957, la Pac a vu ses objectifs initiaux modulés, ses institutions renforcées, sa législation réformée, et tente aujourdhui de se concentrer sur les nouveaux défis
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Selon Momagri, les règles européennes autorisent le remplacement des DPB par des aides contracycliques et une aide fixe réduite. L’enveloppe du 1er pilier pourrait varier selon la situation des marchés des céréales, lait et oléagineux.
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Pour Bernard Valluis et Frédéric Courleux, les évolutions du Farm Bill américain entreprises depuis 2002 sont en totale rupture avec les règles imposées par l’OMC. Dans ce contexte, il est, selon eux, recevable de « mettre en avant le TTIP pour atteindre l’objectif d’une convergence des économies agricoles américaines et européennes ». Analyse.
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Le groupe de travail sur les marchés agricoles a remis son rapport à la Commission ce matin, le 14 novembre 2016.
Les douze experts proposent notamment d’adopter des règles au niveau de l’Union pour remédier à certaines pratiques commerciales déloyales ou de recourir à un arbitre.
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Ursula von der Leyen avait promis en septembre ce « dialogue » qui vise à désamorcer la colère des agriculteurs. Ceux-ci multiplient les actions dans plusieurs pays d'Europe contre le Pacte vert européen, le coût du carburant ou les importations d'Ukraine…
A quelques mois des élections européennes, pour lesquelles les sondages prédisent une poussée de l'extrême droite et des nationalistes, il apparaît comme la réponse de l'UE à la colère des agriculteurs et du monde rural, dont le poids électoral pèse lourd en Europe…
L'initiative a pour objectif de « dépasser le clivage qui existe dans les débats sur la transition écologique », alors que les agriculteurs disent crouler sous les exigences toujours plus nombreuses des quelque soixante-quinze textes législatifs du Pacte vert européen devant conduire à la neutralité carbone d'ici à 2050…
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Après la percée du parti des agriculteurs aux Pays-Bas, la colère du monde rural face à la crise économique bouscule les partis politiques européens. Désormais, une nouvelle fracture émerge, dont la ligne de front se situe quelque part à la frontière entre la droite et la gauche : la révolte des paysans et des lobbys agricoles…
La lutte entre les représentants du secteur agricole et les défenseurs de l’environnement engendre des conséquences politiques locales voire nationales. Aux Pays-Bas, le vrai vainqueur politique du scrutin risque de s’appeler Mouvement agriculteur citoyen (BoerBurgerBeweging – BBB). Le parti se définit comme de droite et revendique porter les intérêts des travailleurs du secteur agricole. La formation doit notamment son essor à la volonté du gouvernement libéral néerlandais de réduire les émissions de protoxyde d’azote…
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Six grands pays d'élevage de l'Union européenne ont dévoilé les principales orientations politiques prises dans le cadre de leur plan stratégique national (PSN), pour les filières lait et viande de ruminants.
1. Pays-Bas : vers un équilibre entre nature et agriculture
2. Espagne : soutien aux systèmes les plus durables
3. Italie : pour des progrès en santé animale
4. Allemagne : les écorégimes ne convainquent pas
5. Irlande : un encouragement aux bonnes pratiques environnementales
6. Pologne : une logique encore très productiviste
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D’ici à 2040, l’Union européenne pourrait passer de 10,3 à 3,9 millions d’exploitations, soit 6,4 millions de fermes en moins de 20 ans…
La Pac, en favorisant les grandes exploitations intensives, n’endiguera pas ce déclin, relève une étude destinée au Parlement européen. Seuls des financements ciblés pour une agriculture diversifiée pourraient renverser la tendance…
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De Jean-Jacques Hervé& Jean-Marie Séronie
1- L’Europe et la famine qui se profile au sud de la Méditerranée.
4 priorités :
• Mobilisation de tous les pays disposant de stocks de céréales destinées à l'alimentation humaine (Canada, USA, Argentine, Pays européen, porte ouverte à la Chine et à la Russie) ;
• Adoption d'un prix maximal pour deux mois correspondant aux coûts de production de ces céréales semées à l'automne 2019 et récoltées en été 2020, donc en dehors de la tension spéculative actuelle... ;
• Echange de données pour adapter les prix aux conditions de coût des grains de la récolte 2022 ;
• négociation de corridors maritimes en Mer Noire, avec la Turquie, pour accroitre les volumes exportables d'Ukraine. En effet, par la route et le rail les flux sont insuffisants. Des grains ukrainiens pourraient passer par Varna. Cela suppose d'établir des relations avec des opérateurs agricoles en Ukraine, comme dans d’autres pays, et, évidemment pas seulement avec les quatre grandes compagnies de négoce international : Dreyfus, Cargill...
2. Se donner les moyens de garantir un équilibre en céréales pour la prochaine campagne.
• Tenir compte des nouvelles conditions d’accès aux engrais de synthèse
• Privilégier les cultures alimentaires en Europe • Amplifier les coopérations
3. Négocier à plus long terme pour une politique commune européenne plus autonome.
• Le changement climatique change radicalement les perspectives.
• Avec des outils efficaces de régulation des marchés • Protéger les terres cultivables de l’urbanisation
• Accélérer la transition vers une nouvelle écologie agricole
• Sortir de notre trop forte dépendance aux intrants chimiques.
• Avec des modèles comptables exhaustifs...
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Un cinquième des agriculteurs européens touche les 4/5 des aides directes... Les tensions dans la profession agricole autour de la répartition des aides européennes sont un révélateur des impasses de la politique agricole commune actuelle....
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L’Europe et les Etats-Unis sont deux grandes puissances agricoles qui se plaisent à se combattre dans le cadre des négociations commerciales internationales. Ils s’accusent mutuellement de protectionnisme. Quels sont les rapports de force et les politiques mises en œuvre par les pouvoirs publics pour soutenir leur agriculture ?
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La consultation sur l’avenir de la Pac après 2020 a reçu plus de 322 000 réponses des 28 États membres. Les Français sont les 2e mieux représentés avec 40 000 avis, après les Allemands avec 147 000 avis. 93 % des participants ne sont pas des agriculteurs...
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Dans son rapport d’orientation consacré à l’Europe, présenté lors de son congrès à Brest, la FNSEA se livre à un récit de « politique fiction » sur un éventuel « Frexit », pour mieux dénoncer les effets destructeurs, pour le secteur agricole et ses producteurs, d’une sortie de la France de l’Union européenne.
Un partenariat entre l’Europe et les agriculteurs L’Union européenne compte 500 millions de consommateurs, qui ont tous besoin d’un approvisionnement fiable en aliments sains et nutritifs à un prix abordable. Néanmoins, l’environnement économique devrait rester incertain et imprévisible. Il existe en outre de nombreux défis actuels et futurs, notamment la concurrence mondiale, les crises économiques et financières, les changements climatiques et l’augmentation des coûts des intrants tels que le carburant et les engrais. En vue de relever ces défis, l’UE a créé et mis en œuvre la PAC, dont l’objectif est d’établir les conditions permettant aux agriculteurs de remplir leurs différentes fonctions dans la société, la première étant de produire des denrées alimentaires. Grâce à la PAC, les citoyens européens bénéficient de la sécurité alimentaire. En tant que société, nous avons ainsi la garantie que nos agriculteurs produisent les aliments dont nous avons besoin. Les agriculteurs fournissent une variété impressionnante de produits abondants, abordables, sûrs et de bonne qualité. L’Union européenne est d’ailleurs réputée dans le monde entier pour sa gastronomie et ses traditions culinaires. Grâce à ses ressources agricoles exceptionnelles, l’UE pourrait et devrait contribuer de façon décisive à la sécurité alimentaire à l’échelle de la planète. La présente brochure fait partie d’une série destinée à présenter le travail de l’UE dans ses différents domaines de compétence, les raisons qui la guident et les résultats obtenus
Via les documentalistes des Chambres d'agriculture , IDELE Institut de l'Elevage
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Le commissaire européen à l’Agriculture, Phil Hogan, plaide pour une réforme de la Politique agricole commune en phase avec la lutte climatique. Tout en demandant aux Etats d’améliorer la productivité au niveau national.
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Le Parlement européen a adopté mercredi 14 décembre une résolution sur les outils de la PAC permettant de réduire la volatilité des prix sur les marchés
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