La Chine est en plein marasme laitier depuis 2014, alors que les conséquences du scandale de la mélanine se font toujours sentir. Beaucoup de petits producteurs ont mis la clé sous la porte suite à la forte chute du prix du lait. Celui-ci a perdu plus de 20 % entre janvier 2014 et mai 2015.
Même s'il reste très supérieur (500 E/t) par rapport aux prix européens, il ne permet pas de couvrir des coûts de production très élevés à cause de la politique de soutien du prix du maïs.
La majorité des vaches de ces petits producteurs ont été reprises par les plus grandes fermes, ce qui a permis à la production chinoise de progresser très légèrement, de moins de 1 % d'après les données officielles chinoises.
Plus de 5 millions de naissances sont attendues en 2016 et les ventes de produits laitiers sont en augmentation sur le premier trimestre (+ 8 %). Les importations sont reparties à la hausse début 2016 dans toutes les catégories, "mais elles sont concentrées sur le mois de janvier à cause des modalités de l'accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande ; sur février-mars elles sont équivalentes à celles de 2015". Le prix du lait stagne mais le coût de production diminue suite à la baisse du prix de soutien du maïs à l'automne 2015. "Cela pourrait redonner de la rentabilité aux élevages chinois et booster la production."