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Les défis économiques en Asie, combinés à la concurrence accrue de l'Europe et de la Nouvelle-Zélande, ont continué de limiter la croissance des exportations américaines de produits laitiers en juillet…
Les faibles ventes de lactosérum à faible teneur en protéines à l’industrie porcine chinoise ont compensé d’autres petits points positifs. Les baisses observées au deuxième trimestre se sont atténuées. Les exportations de lait écrémé en poudre ont légèrement augmenté grâce aux achats robustes en provenance du Mexique. Les exportations de fromage sont restées quasiment stables…
Le dernier rapport de l'USDA prévoit la valeur des exportations à environ 8,6 milliards de dollars au cours de l'exercice 2023, en dessous des près de 9,1 milliards exportés pour l'exercice 2022. Dans la première prévision pour l’exercice 2024 (du 1er octobre 2023 au 30 septembre 2024), l’USDA estime que les exportations de produits laitiers tomberont à 7,4 milliards de dollars…
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Les industriels laitiers européens vont continuer de privilégier les fabrications de fromage en 2023, aux dépens du couple beurre/poudre, estime l’USDA. Les fabrications de fromages de l'UE à 27 devraient progresser de 0,67%...
Les trois premiers producteurs européens de fromage, l’Allemagne, la France et l’Italie produisent plus de la moitié du fromage européen…
La consommation européenne de fromage devrait progresser de nouveau cette année, calcule l’USDA, à 9,3 millions de tonnes (+0.8 % sur un an, +1 % sur deux ans). Si les achats des Français souffrent de l’inflation, dans l’ensemble de l’Europe ils résistent en volume, au profit de fromages moins onéreux. Pour y répondre, les laiteries communautaires devraient orienter davantage les disponibilités limitées vers le fromage, aux dépens du couple beurre/poudre…
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La monnaie européenne recule depuis un an face au dollar et atteint des niveaux très bas, 1 euro vaudra-t-il bientôt moins d’un dollar ? La question commence à se poser puisque la monnaie communautaire n’était plus qu’à 1,04 $ ce jeudi 28 avril à 14h…
C’est une bonne nouvelle pour l’export car l’origine européenne va gagner en compétitivité. En produits laitiers, où la concurrence est américaine ou océanienne, c’est un atout. Mais les disponibilités européennes sont limitées ce qui réduit l’intérêt de la situation…
Des importations plus chères qui vont doper l’inflation
A l’inverse, les marchandises étant échangées en dollars sur le marché mondial, l’Europe les paiera plus cher, ce qui va augmenter l’inflation déjà source de tension. L’Union importe notamment des protéines végétales pour l’alimentation animale, dont les prix flambent déjà. Ce jeu de des taux de change pourrait accentuer la crise de l’élevage. Pétrole, gaz mais aussi emballages plastiques et aluminium vont aussi alourdir la facture...
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Importateur net L'Espagne voit un renouveau dans son secteur laitier. Les exportations augmentent plus vite qu'auparavant, tandis que les importations affichent un déclin progressif.
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L'objectif ambitieux est de faire augmenter le volume des exportations de produits laitiers américains de 5%, passant de 15% de l'approvisionnement en lait des États-Unis à 20% d’ici 2021. Nous appelons ce plan ambitieux "The Next 5%".
Ces 20 dernières années, les exportations sont passées de moins d’un milliard de dollars à près de 5 milliards de dollars par année. Mais notre volume d'exportation de produits laitiers s'est stabilisé ces dernières années à environ 15% de l'approvisionnement en lait des États-Unis.
Les exportations de produits laitiers contribuent annuellement à l'économie américaine pour environ 15 milliards de dollars, avec 42 000 producteurs laitiers américains, 100 000 emplois rémunérés et d'innombrables entreprises qui fournissent des intrants tout au long de la chaîne d'approvisionnement en produits laitiers.
Il existe une occasion incroyable pour les produits laitiers américains avec les consommateurs de la classe moyenne en Asie et dans le monde. Au cours des 15 prochaines années, la classe moyenne d'Asie seule augmentera de 2,7 milliards de personnes, passant d'environ 525 millions aujourd'hui à 3,2 milliards, soit environ 10 fois la population actuelle totale des États-Unis.
Selon l'USDEC, la hausse de la demande des consommateurs augmentera de plus de 1 million de tonnes le lait écrémé en poudre et les volumes de lactosérum en 2021. La demande d'autres ingrédients laitiers - concentré de protéines du lait, lactose et produits spécialisés comme la lactoferrine et l'alpha-lactalbumine - augmentera de plus en plus plus de 100 000 tonnes.
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Les producteurs laitiers américains ont bénéficié d'une baisse mondiale de la collecte l'année dernière, mais la production repart maintenant dans d'autres pays exportateurs.
La forte baisse de la production mondiale de lait au deuxième semestre de 2016 a permis aux exportations américaines de combler l’écart (+25% d'une année sur l'autre au deuxième semestre) malgré un renforcement du dollar et une forte demande intérieure. La reprise de la collecte pourrait freiner les exportations américaines à l'avenir. Une baisse de la valeur du peso a également réduit les exportations américaines vers le Mexique, premier marché pour les exportations américaines.
Mais il pourrait y avoir encore plus de défis commerciaux à venir. Le retrait des États-Unis du TPP, la renégociation de l'ALENA a généré un malaise important dans la communauté laitière. Sur les 15% environ de la production laitière américaine exportée, 55% correspond aux partenaires du TPP. En ce qui concerne l'ALENA, 26% des exportations américaines vont au Mexique et 13% au Canada…
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Dans son rapport de la semaine dernière, ABARES prévoit que les prix des produits laitiers seraient en moyenne entre 2 et 7% plus élevés en «termes réels» en 2021-22 que cette saison.
Le fromage et la poudre de lait écrémé seraient les exceptions, le premier restant 9% en dessous de la moyenne décennale et la seconde 33% en deçà. Ceux qui s’améliorent sont les matières grasses des produits laitiers.
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L'expansion de la Nouvelle-Zélande est limitée par la disponibilité des terres, l'Europe se stabilise après l'élimination des quotas laitiers et les ambitions des États-Unis en matière d'exportation sont limitées par la croissance de la demande intérieure et le taux de change du dollar américain. Le commerce des produits laitiers est également susceptible de rester dominé par des routes régionales plutôt que mondiales, les accords de libre-échange influençant de façon significative les volumes. L'exception sera l'Asie qui continuera d'être un champ de bataille hautement compétitif pour les exportateurs du monde entier. Tout cela doit être compensé par les possibilités de renégociation ou d'annulation des accords commerciaux à la suite des résultats des élections américaines.
En 2015, la croissance du commerce a été d’un maigre 0,3% de plus qu’en 2014. Au cours des trois prochaines années, la croissance du commerce des produits laitiers diminuera légèrement, en raison du fort dollar américain, des prix du pétrole bas, de l'embargo commercial russe et du ralentissement de la croissance chinoise.
Mais peut-être même plus que ces dernières années, nous vivons dans des temps incertains où la nouvelle administration américaine, les relations avec la Russie, l'incertitude au Moyen-Orient, la performance économique chinoise, le Brexit et le sort du TPP et du TTIP peuvent avoir un effet majeur sur le commerce des produits laitiers.
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• -0,2 % : c’est la baisse attendue de la collecte laitière en 2023 dans l’UE
• +10 % : c’est la hausse attendue des exportations de poudre de lait écrémé
• Quelles perspectives pour les prix des produits laitiers au second semestre ?
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L'Inde est un sous-continent d'une superficie presque 11 fois plus grande que l'Italie, autosuffisante dans le secteur laitier (100,2%), avec une consommation de lait de consommation par habitant qui s'est élevée en 2021 à 54,1 litres par habitant…
L'Inde a pour ambition de s'imposer comme un pays exportateur, notamment de Beurre et autres matières grasses, principalement à destination des Emirats Arabes Unis, de l'Arabie Saoudite, de l'Indonésie, d'Oman, de Bahreïn, du Maroc et du Qatar, de Poudres grasses (FFMP), principalement exporté au Bangladesh, au Sri Lanka, en Malaisie, aux Émirats arabes unis, mais aussi aux États-Unis et au Royaume-Uni, et de SMP, qui trouve principalement son chemin vers le Bangladesh.
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L'Iran est l'un des principaux producteurs de lait et a des projets ambitieux pour conquérir une plus grande part du marché mondial du lait et des produits laitiers. L'Iran exporte 20 types de produits laitiers transformés vers 30 pays.
Les exportations devraient atteindre un milliard de dollars à la fin de l'année iranienne actuelle (20 mars 2018). L'Europe, l'Asie centrale, la région du golfe Persique, l'Irak, l'Afghanistan et la Russie figurent parmi ses destinations d'exportation.
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À l'heure actuelle, les exportations représentent 15% des ventes de produits laitiers du pays. L’objectif est de passer à 20% dans les 3 à 5 ans. Pour faire ce bond de 5%, il faudra des ventes supplémentaires de 200 000 tonnes de fromage et 450 000 tonnes d'ingrédients laitiers.
Le Mexique est un pays cible, bien que les produits américains soient déjà n ° 1 sur leur marché. "Il y a encore du potentiel..."
Le plan vise à augmenter l’export vers le Canada si le marché est ouvert, et le Japon, où il y a moins de 650 producteurs laitiers pour la population de 120 millions de personnes. La Corée, le Vietnam, la Chine, le Moyen-Orient et l'Afrique sont également des marchés potentiels où les produits laitiers américains pourraient augmenter.
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Les prochains leviers ciblés par Sodiaal doivent permettre d'actionner la montée en puissance de produits à valeur ajoutée et être plus ambitieux à l'export pour conquérir le marché mondial. Le lait bio fait aussi partie des axes à promouvoir, «sans pour autant mettre sur le marché plus de lait bio qu'il ne peut en consommer, mais les demandes vont arriver de l'international»
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Alors que la filière laitière est encore engluée dans la crise, l’Institut de l’élevage (Idele) et l’interprofession laitière (Cniel) ont choisi de zoomer sur un concurrent redoutable, la Nouvelle-Zélande, et sur un débouché important, la Chine, lors de la Conférence Grand angle lait, le 4 avril 2017 à Paris.
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Le gouvernement prévoit de doubler la valeur des exportations d'ici à 2025, mais dans le cadre de l'accord de Paris sur le changement climatique, l'objectif devrait être de réduire les émissions de 30% par rapport aux niveaux de 2005 d'ici à 2030. Les émissions agricoles représentent 49% du total du pays .
La croissance de l'industrie laitière tout en réduisant l'empreinte environnementale de l'agriculture est réalisable, disent les agriculteurs.
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Le yuan a chuté à son plus bas niveau face au dollar américain depuis Mars 2011, ce qui signifie que les consommateurs chinois ont moins de pouvoir d'achat pour importer des marchandises à prix en dollars américains. La Chine pourrait être moins encline à importer des produits laitiers en provenance des États-Unis, mais la baisse du yuan ne devrait pas entraver l'appétit de la Chine pour les produits laitiers en provenance d'Europe et de Nouvelle-Zélande. Les fortes baisses dans le marché boursier de la Chine, cependant, pourraient également forcer les consommateurs chinois à réduire les dépenses tout à fait, ce qui pourrait avoir un effet modérateur sur l'économie mondiale. La semaine dernière, la Banque mondiale a abaissé ses prévisions de 7% à 6,7% de la croissance du PIB en Chine pour 2016. La Banque mondiale a également abaissé ses prévisions pour l'économie mondiale de 3,3% à 2,9%. Les importations de produits laitiers par la Chine chinois ont fortement baissé depuis la mi-2014. Les exportateurs ont réussi à remplacer une part importante par des ventes à d'autres parties du monde, mais cela aussi pourrait changer. Avec de faibles prix du pétrole et le développement des troubles géopolitiques au Moyen-Orient, le ralentissement de la croissance économique de la Chine pourrait se répercuter sur d'autres économies, ce qui pourrait refroidir l'enthousiasme pour les produits laitiers à travers le monde…
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