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Cedric
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Personnes physiques agricoles, sociétés d'exploitation, groupements fonciers agricoles, personnes physiques non agricoles, Etat, collectivités.... La FNSafer fait le point sur les acquéreurs de terres et prés dont le profil évolue en 2022…
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Même si elle reste la troisième race laitière de France, la vache normande décline. Celle qui fait l'image de la Normandie a ainsi perdu 33 % de ses effectifs entre 2009 et 2019…
Si la baisse est désormais moins vertigineuse et si elle est également implantée dans d’autres pays européens et en Amérique du Sud depuis la fin du XIXe siècle, on est en droit de s’inquiéter. Le cheptel global de la race normande s’élevait probablement à 4 millions de têtes en 1930. Mais comme d’autres races locales, la normande fut très concurrencée à partir des années 1970…
On était à 340 000 vaches de race normande au contrôle laitier en 2009. On doit être à environ 220 000 maintenant en contrôle de performance et peut-être à 330 000 au total. Grâce à plusieurs facteurs, la baisse est moins sensible depuis quelques années. La standardisation est moins dans l’ère du temps. Et des dispositifs aident les éleveurs en ce sens. Les cahiers des charges des nombreuses appellations d’origine protégée laitières et fromagères de France permettent de soutenir les effectifs. Depuis 2017, la Région Normandie a lancé un dispositif de « normandisation » des cheptels…
La race normande possède l’atout d’être mixte : c’est-à-dire que son lait et sa viande sont tous les deux valorisés. Et bien valorisés. L’OS Normande travaille, avec l’Inao (Institut national de l’origine et de la qualité), à l’obtention d’une STG (Spécialité traditionnelle garantie) bœuf traditionnel de race normande…
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« Toute évaluation de la valeur d'une entreprise repose obligatoirement sur un diagnostic préalable, et nécessite la combinaison de plusieurs méthodes économiques et patrimoniales, pour pouvoir approcher un niveau de risque en fonction du contexte »…
- la méthode économique utilisée : approche habituelle du bénéfice après rémunération du travail à 1,5 Smic net/UTHF et un taux de capitalisation entre 7 et 11 %. Retour sur investissement : 14 ans en moyenne
- la méthode patrimoniale employée : elle provient des moyennes de l'observatoire des études d'évaluation d'exploitations des CER France en Auvergne-Rhône-Alpes
Au niveau des résultats, on observe au global dans 86 % des cas : une valeur patrimoniale > la valeur des capitaux propres, et dans 50 % une valeur patrimoniale comprise entre 1,1 et 1,9 fois les capitaux propres.
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La France est le premier pays en nombre d’AOP laitières en Europe. On estime à 53 000 emplois directs sur tout le territoire. Leur poids économique est considérable avec près de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires au global, 16 000 producteurs de lait, 1 280 producteurs fermiers, 380 établissements de transformation…
La production est ancrée sur le territoire. En volume, 70 % des fromages AOP proviennent de régions montagneuses. « Pour faire simple, il suffit d’interroger des élus d’une zone de montagne pour avoir une idée de ce qui se joue en termes d’emploi ». Les résultats sont sans appel. Il y a bien un effet AOP…
C’est vrai aussi sur le plan touristique. Quand on parle patrimoine gastronomique, savoir-faire ancestraux, traditions millénaires, les AOP sont rarement loin. Dans certaines régions, les acteurs du tourisme ont su créer de véritables parcours avec d’autres produits de terroir ou d’autres AOP…
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Une croyance populaire accorde aux agriculteurs de devenir « riche » à la retraite. Un rapport démontre exactement l’inverse : un patrimoine divisé par 3 à la retraite… En termes de catégories sociales, ce sont les agriculteurs qui possèdent les plus gros patrimoines. Ils devancent les professions libérales et les cadres supérieurs. Au moment de cesser son activité professionnelle, la hiérarchie est bouleversée. Le patrimoine médian des agriculteurs retraités est divisé par trois (190 200 €) et se reclasse loin derrière celui des professions libérales…
La vache est le produit d’un long travail d’observation et de sélection. De spécialisation aussi... En France aujourd’hui, La Prim’Holstein, issue de la Frisonne pie-noir elle-même descendante de la Hollande, occupe le haut du pavois. Et avec elle, sept autres races suffisent dorénavant à constituer… 96% des effectifs. Pour répondre à la demande de masse, une tendance de l’élevage est de tirer encore vers leur exploitation plus rationalisée encore. Des fermes de 300, 500, 1000 vaches et, au bout du processus de transformation, des briquettes de lait qui circulent en conteneurs… Et pendant ce temps, en novembre 2015 s’est éteinte la dernière des Bazougers tandis qu’étaient mortes auparavant, dans une obscurité plus grande encore, la brune de Guingamp et tant d’autres. La lutte des races à petits effectifs pour maintenir leur existence mérite aussi l’éclairage. Jacques Chirac parlait de chefs d’œuvre à propos des limousines. Dans le cheptel bovin, il est aussi bien des chefs d’œuvre en péril.
Via IDELE Institut de l'Elevage
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Comment « l’identité normande » s’est-elle construite au fil des siècles ? C’est la question à laquelle tente de répondre cette exposition qui s’appuie sur les richesses des archives de nos cinq départements. Quinze panneaux didactiques permettent de traverser l’histoire de la région depuis le XIe siècle : Normandie ducale, Normandie royale, guerre de Cent Ans, province d’Ancien Régime, Révolution, Normandie dans la République, terribles conflits du XXe siècle. À cette approche historique s’ajoute une vision plus territoriale et sociétale : paysages et habitats, richesse agricole, villes et industries, proximité de la mer, tourisme balnéaire, religion, arts et lettres, folklore. Parmi les trésors exhumés pour l’occasion, on admirera par exemple à Rouen les fameuses fibules scandinaves découvertes au XIXe siècle dans une tombe de femme à Pîtres (Eure), à Caen une charte de Guillaume le Conquérant en faveur de l’Abbaye-aux-Hommes, à Alençon un rouleau des revenus du prieuré de Ware, en Angleterre, datant du XIIIe siècle. En attendant de savoir ce qu’Évreux et Saint-Lô nous réservent à l’automne prochain…
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La confrérie des Chevalier du Camembert souhaite inscrire le célèbre formage au patrimoine immatériel de l'UNESCO. Une façon de se démarquer des autres camemberts fabriqués en Normandie, mais sans l'appellation d'origine protégée.
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Face à l’effondrement des taux des livrets réglementés et découragés par l’aspect risqué des marchés actions, les épargnants s’intéressent... L’idée est à peu près la même concernant les vaches laitières. L’investisseur, futur propriétaire, achète à un groupe comme l’Association Française Investissement Cheptel plusieurs génisses qui seront confiées à un éleveur. Avec les naissances prévisibles et la revente progressive des vaches, le cheptel augmentera et le patrimoine aussi...
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Histoire et patrimoine : Le 1er mai, la tradition du lait perdure
Au 1er mai, jour de la fête du Travail, est associé le brin de muguet. En Normandie comme dans d’autres régions françaises, une autre tradition a traversé le temps : le Lait de mai. La tradition du lait de mai prend son origine dans l'idée, qui n'est sans doute pas fausse, que l'herbe nouvelle mangée par les vaches au printemps donne à leur lait une saveur particulière… À quand remonte cette tradition ? On ne le sait avec précision, mais il faut remonter fort loin pour en trouver la trace. Elle existait déjà au Moyen Âge puisque de nombreux poèmes la citent déjà comme une habitude. Charles Le Goffic en donne pour origine la fin du siège de Rouen en 1428. Ce siège avait provoqué une famine telle que, à peine libérés, les Rouennais se ruèrent dans les fermes des environs pour boire à grandes gorgées un lait de printemps particulièrement bienvenu…
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Emmanuel Besnier, PDG de l'entreprise Lactalis basée à Laval (Mayenne), pointe à la sixième place du classement des plus grandes fortunes de France du magazine Forbes. Le petit-fils d'André Besnier, fondateur du géant mondial du lait, serait à la tête d'une fortune de plus de 20 milliards d'euros...
Le premier milliardaire français venu d'un autre horizon que le luxe et la beauté est mayennais. Emmanuel Besnier, patron du géant du lait Lactalis, est la sixième fortune de France selon le classement du magazine Forbes, avec plus de 20,4 milliards d'euros…
Le PDG très discret était 7e en 2022. Il profite de la nouvelle répartition de la richesse de la famille de Rodolphe Saadé, à la tête du groupe CMA CGM, leader mondial du transport et de la logistique. Le magazine Forbes a choisi de la diviser entre le patron, son frère et sa sœur…
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« Mieux comprendre la valeur d'une exploitation agricole et son calcul » : tel est l'objectif du projet de recherche Farm-Value, piloté par l'Inrae…
Parmi les principaux résultats : la valeur économique et patrimoniale d'un élevage laitier atteint, en moyenne, 1,5 année de produits hors foncier. Et en viande bovine, rapportée au chiffre d’affaires ou à la SAU, la valeur économique est souvent inférieure à la valeur patrimoniale…
Quant au patrimoine brut moyen des éleveurs actifs de plus de 50 ans, il excède 800 000 €, d'où un actif total brut réduit à la moitié de cette somme…
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Dans le dernier classement des fortunes françaises réalisé par le magazine Challenges, Emmanuel Besnier, patron de Lactalis, se classe à la 9e position, avec une fortune personnelle estimée à 14 milliards d'euros. C'est deux milliards de plus qu'en 2021. Le PDG de la multinationale du lait possède 100% du capital de l'entreprise avec son frère et sa soeur…
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Le sol participe la constitution du patrimoine commun. Le nouveau statut accordé dans la loi sur la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, déséquilibre un peu plus les droits des propriétaires au profit des tiers et de la défense de l’intérêt général.
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La première fromagerie-beurrerie a été fondée il y a plus d’un siècle. Une longue histoire qui sera au centre des Journées du patrimoine, samedi et dimanche. Dans un ancien moulin à eau, au village de Vilhouin, dans une propriété de la famille Waldeck-Rousseau, a notamment été produit le camembert Le Glanet, avant la Seconde Guerre mondiale.
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Face aux mutations de filières ouvertes sur le monde, on a pu craindre que les liens entre élevages et territoires se distendent. Or, il n’en est rien et l’élevage herbivore est bel et bien ancré dans les nouvelles ruralités françaises. Or, il n’en est rien et l’élevage herbivore est bel et bien ancré dans les nouvelles ruralités françaises...
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En moyenne, entre 2010 et 2015, le patrimoine brut des ménages d’agriculteurs est passé de 846 000 € à 1 040 000 €, soit 23% de plus en 5 ans, selon l’Insee. À l’inverse, les 10 % des agriculteurs les plus modestes voient leur situation s’aggraver avec une chute de 22 % de leur patrimoine !
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