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Le cas de l’Afrique de l’Ouest montre l’impasse d’un modèle dérégulé où les agriculteurs du monde entier sont mis en concurrence…
Si sur certains produits, et dans certaines filières, ce sont les agriculteurs européens qui sont victimes de la concurrence déloyale de produits agricoles importés de régions avec des normes moindres, il existe aussi un certain nombre de cas où ce sont les productions européennes qui impactent négativement des populations vivant de l’agriculture en les concurrençant…
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Si le mouvement n’est pas coordonné au niveau européen, les agriculteurs du Vieux Continent dénoncent tous des conditions de travail difficiles et un manque de considération de la part des dirigeants politiques…
Les représentants des agriculteurs mettent également en cause certaines politiques de l’Union européenne. Parmi les plus visées, on retrouve le Pacte vert européen (Green Deal en anglais), la PAC ou encore la politique commerciale…
Cette ambition européenne est devenue la cible des paysans en colère. Ils reprochent au Pacte vert, ainsi qu’à sa déclinaison agricole (la stratégie “de la Ferme à la table”) des ambitions intenables pour leur secteur. “Les agriculteurs veulent contribuer [à la lutte contre le changement climatique]”, affirme Christiane Lambert. Elle met toutefois en garde la Commission : “attention à ce que la marche ne soit pas trop haute. Nous sommes confrontés à un amoncellement de normes environnementales qui menacent la viabilité de nos exploitations”...
“Sans la PAC, l’agriculture française n’aurait pas connu un tel développement depuis un demi-siècle”, reconnait Christiane Lambert. Si les agriculteurs ne remettent pas directement en cause cette politique, ils dénoncent les lourdeurs administratives qu’elle implique. Au fil des années, les démarches pour bénéficier des aides agricoles se sont complexifiées, conduisant à des retards de paiement…
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Victime de son succès, l’écorégime voit ses montants indicatifs unitaires diminuer dans des proportions comprises entre 17% et 24% selon les voies d’accès…
La Fnab dénonce un échec de la transition et une « aide au maintien de l’agriculture chimique ». Le bonus « haies » de 7€/ha est en revanche conforme aux prévisions…
45,46€/ha pour le niveau inférieur, 62,05€/ha pour le niveau supérieur et 92,05€/ha pour le niveau spécifique à l’agriculture biologique : tels seront les montants unitaires qui seront versés au titre de l’écorégime pour l’année 2023…
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Le PO est l’outil financier mis à disposition des OP pour les aider à planifier la production, à l’adapter aux marchés en volumes et qualités et, d’une façon générale à répondre autant que possibles aux demandes des marchés, dans l’objectif 1er de la rémunération des producteurs…
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Idele : La Pac dans tous ses états
Les orientations politiques d'élevage et les perspectives pour les filières lait et viande
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La nouvelle PAC, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2023, s’oriente vers plus de verdissement et une conditionnalité renforcée. À rebours de la dernière programmation, les aides pour les exploitations laitières devraient se maintenir voire augmenter sans trop d’efforts…
La nouvelle PAC marque un verdissement renforcé, avec les mesures de l’ex-paiement vert qui ne donne plus lieu à paiement, mais sont repris par la conditionnalité. Et avec la création de l’écorégime, dont l’accès ne sera pas bien difficile aux éleveurs laitiers…
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L’exception à la directive de 1991 prendra fin d’ici à 2026, a annoncé le gouvernement néerlandais le 5 septembre. Depuis 2005, les Pays-Bas bénéficient d’une dérogation qui autorise les agriculteurs à épandre jusqu’à 250 kg d’effluents d’élevage par hectare – au lieu de 170 kg…
Prolongée à plusieurs reprises, la dérogation actuelle s’applique jusqu’à fin 2022. Elle sera progressivement supprimée à partir de 2023 selon l’accord conclu avec la Commission, qui doit encore être approuvé lors de la prochaine réunion du comité nitrates, le 15 septembre…
D’après l’accord, les Pays-Bas vont également devoir désigner des « zones contaminées » dans lesquelles la quantité maximale de fumier épandu devra diminuer plus rapidement…
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Alors que la France va soumettre son Plan Stratégique National (PSN) dans quelques jours à la Commission Européenne, le Cerafel, AOP Porcs et Poplait, dénoncent un abandon des programmes opérationnels, au profit d’aides directes. Quand l’Europe encourage l’organisation des producteurs, la France la freine…
Or selon les trois OP, la place de ces programmes opérationnels est réduite au symbole (0,5 % du PSN total alors qu’elle pourrait être de 3 %). Et de conclure : « La France veut-elle vraiment renforcer le pouvoir de négociation des agriculteurs face aux industriels et aux distributeurs ? »
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Les Chambres d’agriculture lancent un site internet gratuit facilitant la prise en main de la prochaine Pac : https://info-reglementaire.proagri.fr/
Les fiches nationales sur la PAC 2023-2027 seront publiées suite à la publication du Plan Stratégique National (PSN) français pour vous renseigner sur les nouvelles aides auxquelles vous êtes éligibles dans le cadre de votre activité !
Rendez-vous dès mai prochain sur le nouvel outil MonSimulateurPAC : il permettra, dans le cadre de la prochaine PAC, de simuler sur l’exploitation les impacts sur les aides du premier et du second pilier.
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En 1962, la Politique agricole commune (PAC) entrait en vigueur. Au fil des décennies, cet outil a connu de nombreuses réformes pour s’adapter aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux.
À l’occasion de ses 60 ans, voici quelques dates clés pour retracer son évolution et ses différents objectifs…
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"L'avenir du modèle agricole européen" : d'ici 2040, l'UE pourrait perdre 6,4 millions d'exploitations , ce qui porterait le nombre d'exploitations restantes à environ 3,9 millions, soit une baisse de 62% par rapport à 2016…
Depuis plusieurs décennies, l'évolution des structures agricoles en Europe s'est orientée dans le sens reconnaissable d'une structure bipolaire, avec de grandes exploitations agricoles spécialisées d'un côté, et un groupe de types d'agriculture de plus en plus diversifié de l'autre…
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La crise de l’offre provoquée par la guerre en Ukraine secoue 8 milliards d’assiettes. Le think tank Agriculture Stratégies propose de renverser la table, avec une Pac reposant sur des aides contracycliques et des politiques de stockage, de régulation de l’offre et de flexibilisation des biocarburants…
Des aides contracycliques et des quotas
Pour les productions végétales directement connectées aux prix internationaux, le think tank propose la flexibilisation des politiques de biocarburants et l’instauration d’aides contracycliques variant en fonction des prix, « des leviers d’un pilotage des marchés et de stabilisation des revenus bien plus efficaces que des aides découplées versées chaque année dans une logique de consommation budgétaire »…
Pour les productions animales, Agriculture Stratégies prône la réhabilitation des quotas de production du fait que « ce type d’instruments dispose du meilleur potentiel pour gérer à la fois les ressources naturelles mais également l’équilibre des marchés »…
En ce qui concerne la gestion des crises, le think tank défend la mise en place d’une réserve de crise pluriannuelle pour permettre à la Commission de financer les interventions. Hier le lait, aujourd’hui le porc et l’aliment…
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Un autre modèle est pourtant possible ! Alors que les scandales sanitaires les plus récents ont été l’occasion, une nouvelle fois, de mettre en lumière le quotidien toujours plus difficile et précaire des agriculteurs français, Pour une autre PAC, plateforme constituée de 30 organisations françaises, s‘engage pour une réforme systémique du modèle agricole européen.
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Le professeur de stratégie et développement durable Bertrand Valiorgue estime, dans une tribune au « Monde », que les agriculteurs sont victimes d’une maltraitance généralisée…
Il fut un temps ou l’Europe et la PAC protégeaient les agriculteurs des marchés mondiaux avec des mécanismes régulateurs et des protections réglementaires. Ces protections ont volé en éclats à partir des années 1990, avec la libéralisation et l’ouverture à tous les vents du marché communautaire…
Depuis, l’agriculture française et européenne subit les assauts constants de pays producteurs à bas coûts de main-d’œuvre et moins-disants d’un point de vue environnemental. Les traités CETA et Mercosur sont emblématiques de cette Europe déboussolée, qui exacerbe la concurrence et le dumping social et environnemental en matière de pratiques agricoles…
A cela, il faut ajouter la multiplication des normes et des règlements que les agriculteurs doivent respecter sous peine de se voir supprimer les aides auxquelles ils ont droit. Concurrence déloyale d’un côté et pression réglementaire exacerbée de l’autre, les agriculteurs subissent directement les contradictions d’une Europe qui ne sait plus comment se positionner dans la mondialisation et le leur fait payer.
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Aux racines d’une grogne européenne dans les campagnes ? Depuis quelques semaines la température monte dans les campagnes européennes et jusqu’aux portes de Toulouse ou un peu partout en France… Les motifs de grogne sont légion…
En Roumanie, les agriculteurs et les routiers ont manifesté de conserve dimanche dernier, 14 janvier, en menant des opérations escargots autour des grandes villes du pays, en particulier autour de la capitale Bucarest. Ils en ont aussi profité pour bloquer temporairement la frontière avec l’Ukraine. Pour les agriculteurs roumains, il s’agissait ces derniers mois de protester contre l’entrée sur le territoire national des céréales ukrainiennes qui tire les prix des céréales locales à la baisse, comme cela s’est passé en Pologne (où les points de passages vers l’Ukraine sont régulièrement bloqués), en Hongrie et Slovaquie. Pays qui ont depuis refusé de lever l’embargo comme le réclame l’Union européenne. Mais ce n’est pas le seul grief des agriculteurs roumains qui revendiquent un paiement plus rapide des subventions et des compensations pour les pertes causées par la sécheresse ou celles liées aux perturbations du marché induite par la crise ukrainienne. Le dossier n’est pas clos pour autant : plusieurs filières européennes, du sucre aux œufs en passant par le maïs et la volaille ont demandé à l’Union de mettre en place un cadre plus strict et un plafonnement pour encadrer les importations d’Ukraine et limiter les perturbations du marché…
En Allemagne, c’est la suppression de la détaxe sur le gazole non routier (GNR) utilisé dans les tracteurs, qui a mis les agriculteurs dans la rue, de manière massive le 8 janvier dernier puis le 15 avec 5 000 tracteurs à Berlin, après un round d’échauffement en fin d’année dernière. Et la question agite au sein du gouvernement de coalition, les élus écologistes tenant mordicus à la mesure n’ont accepté, pour l’heure, qu’un assouplissement du délai. Dans une contre-offensive faisant peut-être office de diversion, les écologistes allemands s’en prennent depuis aux grandes surfaces, coupables selon eux, par la pression mise sur les prix, du mauvais sort des agriculteurs du pays…
En Espagne, une grande manifestation est annoncée à Madrid le 21 février prochain… Mais en toile de fond de ces mouvements, c’est bien le Green deal et son volet agricole « Farm to Fork » qui ne passent pas bien dans le monde agricole, auxquels s’ajoutent les habituelles antiennes, bureaucratie, normes environnementales, traités de libre-échange qui agitent l’ensemble du monde agricole européen. La mobilisation allemande ne dépareille pas dans le paysage français recevant même le soutien du syndicat majoritaire. « Ce qui nous rapproche, c’est la remise en cause de cette vision européenne, non pas le Green deal qui nous interroge sur la transition nécessaire, mais la partie « décroissance » de la vision de la production » expliquait dès le 10 janvier Arnaud Rousseau, président de la FNSEA. Cette agitation paysanne fait en tout cas le bonheur des partis populistes qui se pressent pour accompagner les cortèges en vue des prochaines élections européennes…
Et l’on attend que s’ouvre, avec impatience dans le monde agricole, le fameux « dialogue stratégique sur l’agriculture » annoncée par Ursula von der Leyen lors de son dernier discours sur l’état de l’Union en septembre dernier. L’affaire est capitale dans la mesure où ce dialogue, avec l’ensemble des parties prenantes du système agricole européen doit servir de carburant aux discussions sur la prochaine réforme de la Politique agricole commune (PAC). Parmi les idées qui ont filtré, surgit celle d’un troisième pilier qui pourrait être destiné aux mesures d’urgence… Les travaux commencent dès cette semaine…
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Cette réforme de la PAC est de plus en plus à la carte pour les États membres, selon le principe de la subsidiarité. Mais elle est en même temps subordonnée au respect d’une stratégie européenne très axée sur l’environnement et la santé, à travers le Pacte Vert et sa déclinaison « de la Fourche à la Fourchette »…
Si son budget a été relativement épargné en euros courants (mais érodé par l’inflation), il a été convenu d’une obligation de résultats, avec donc de possibles corrections plus fréquentes si un pays ne respecte pas ses objectifs…
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Estimation du soutien total à l'agriculture dans le monde (en euros par habitant) : En 2021, subventions directes et indirectes + dépenses indirectes (assurance maladie, retraites, etc.) :
Suisse : 720 € > Norvège : 502 € > États-Unis : 323 € > Japon : 285 € > Canada : 216 € > U.E. : 213 € > Australie : 107 € > Turquie : 88 €
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Six grands pays d'élevage de l'Union européenne ont dévoilé les principales orientations politiques prises dans le cadre de leur plan stratégique national (PSN), pour les filières lait et viande de ruminants.
1. Pays-Bas : vers un équilibre entre nature et agriculture
2. Espagne : soutien aux systèmes les plus durables
3. Italie : pour des progrès en santé animale
4. Allemagne : les écorégimes ne convainquent pas
5. Irlande : un encouragement aux bonnes pratiques environnementales
6. Pologne : une logique encore très productiviste
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Il y a de réels risques de contradiction entre les actions menées dans chacun des deux piliers de la PAC. Le premier pilier a pour objectif de renforcer la compétitivité des exploitations et des régions agricoles européennes déjà les plus compétitives. En revanche le second pilier encourage une diversification des activités de production agricole, la création d’emplois agricoles et ruraux, le maintien d’activités de production agricole dans des zones défavorisées comme les régions de montagne…
Les agricultures de l’Union européenne se trouvent aujourd’hui de plus en plus intégrées aux flux d’échanges mondiaux de produits agricoles et alimentaires et, également, de plus en plus dépendantes vis-à-vis des stratégies des firmes de l’agro-industrie et de l’agro-tertiaire…
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Les choix actés dans la prochaine Pac 2023-2027 en termes de redistribution des aides ne freineront pas le déclin des actifs agricoles, en Europe comme en France…
Le constat est sans appel. Près de 58 % des exploitations européennes sont aujourd’hui gérées par des exploitants de plus de 55 ans (Eurostat, 2021). Ce taux est de 43 % en France. Dans l’Union européenne, les emplois salariés se développent mais sans pour autant compenser le déclin du nombre d’exploitants. Pour attirer des repreneurs, et enrayer la perte d’actifs, il faut des revenus attractifs, ce qui légitime les soutiens publics, estiment les auteurs de l’étude…
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L’agriculture serait juste derrière la santé le deuxième secteur le plus fréquemment déclaré par les lobbyistes français. Des actions qui visent en priorité les parlementaires et le ministère de l’Agriculture. Avec un budget de représentation d’intérêt d’au moins 600 000 euros annuels, la FNSEA reste la principale force du secteur agricole. Le syndicat se voit néanmoins dépassé par ses fédérations locales (FDSEA et FRSEA) qui totaliseraient au moins 820 000 euros de moyens annuels…
Loin devant la Confédération paysanne (60 000 euros) ou encore les filières bios déclarant 125 000 euros. Les moyens des ONG, qui sont loin de se consacrer exclusivement au bio, apparaissent eux aussi limités. Le WWF et L214 seraient les associations les plus actives, quand FNE et la Fondation pour la Nature et pour l’Homme seraient les plus dépensières, avec 250 000 et 120 000 euros de moyens annuels…
Parmi les dossiers concernés par l’activité de lobbying : pesticides et Egalim arrivent ex-aequo en tête, devant l’élevage et la Pac et dans une moindre mesure les traités commerciaux…
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D’ici à 2040, l’Union européenne pourrait passer de 10,3 à 3,9 millions d’exploitations, soit 6,4 millions de fermes en moins de 20 ans…
La Pac, en favorisant les grandes exploitations intensives, n’endiguera pas ce déclin, relève une étude destinée au Parlement européen. Seuls des financements ciblés pour une agriculture diversifiée pourraient renverser la tendance…
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Avec la Pac, les programmes opérationnels permettent d’allouer davantage de moyens aux organisations de producteurs. Tout n’est pas encore tranché pour la France. Trois associations d’OP du grand Ouest - Poplait, Cerafel et AOP Porc grand ouest - militent pour que la France soit ambitieuse sur ce volet…
Les associations d'organisations de producteurs de lait comme Poplait veulent reprendre le destin des agriculteurs en main, et organiser l'évolution continue des agriculteurs pour répondre aux attentes sociétales et favoriser leur accès aux marchés…
Passer de 0,5 à 3 % des aides directes pour soutenir les OP
« Nous demandons à la France d’augmenter le pourcentage de l’enveloppe allouée aux programmes opérationnels, qui est aujourd’hui à 0,5 % des aides directes, pour s’orienter progressivement vers les 3 % proposés par l’Union européenne. Le but est de renforcer leur capacité d’action en faveur d’une meilleure gestion des marchés…
Cet appui aux organisations de producteurs permettrait d’agir en faveur de la liberté d’entreprendre des agriculteurs, tout en assurant leur indépendance, leur liberté par la mutualisation des efforts, et en leur permettant de renforcer leur poids sur le marché », a rappelé Fabrice Guérin, président de Poplait, lors de son assemblée générale du 29 mars….
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Pour la campagne 2018, les mélanges de légumineuses et graminées ne sont plus éligibles à l’aide à production de légumineuses fourragères.
Seuls les mélanges de légumineuses et céréales, ou de légumineuses et oléagineux peuvent bénéficier de cette aide.
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