Dans une de ses parcelles, une canopée solaire est sortie de terre. Sur une surface de 3,4 ha, 5 192 modules photovoltaïques ont été installés. L'expérimentation durera 9 ans. « On va pouvoir opérer un retour au pâturage tout en offrant du confort à l’animal. »…
Ces panneaux rotatifs généreront de l’électricité et un ombrage tournant sur la parcelle, sans priver le sol des eaux de pluie et les plantes des bienfaits de la photosynthèse. « Aujourd’hui, je n’ai plus que 20 ha de labour contre 150 ha de prairie. Toute la surface sert à l’alimentation des bovins. On peut dire qu’on est autonome à 98 %. »…
« L’Institut de l’élevage (Idele) viendra faire des relevés tous les mois. » Grâce à une salle de traite et une étable entièrement robotisées, la production de lait, mais aussi les allers et venues des vaches tout comme la quantité de fourrage ingérée seront analysées. « Dans une autre parcelle-test, sans canopée, un second troupeau sera également étudié. » Objectif : comprendre l’impact de cette ombrière photovoltaïque sur les bovins et sur les plantes qu’il soit positif ou non…
Cedric's insight:
« Ma crainte, ce sont les champs magnétiques. Je suis confiant. À la base, j’étais en réflexion. Je voulais poser des panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments », assure celui qui se dit rassuré par le suivi de l’institut de recherche…
Julien est éleveur de vaches laitières en système herbager dans les Alpes Mancelles. Depuis quelques années il pratique l’implantation de céréales dans ses prairies, afin d’augmenter les jours de pâturage sur l’année notamment. Dans cette vidéo, il nous explique pourquoi et comment il implante de l’avoine en mélange, en semis direct dans ses prairies…
Semées au printemps, les dérobées d’été ont besoin d’eau et de chaleur pour exprimer leurs aptitudes. Elles prennent le relais des prairies, souvent pénalisées par les conditions climatiques estivales. A pâturer de juillet à octobre…
Une vidéo infographique informative pour comprendre l'impact réel de l'élevage extensif (basé au pâturage) sur l'environnement…
Une série de mythes qui se sont répandus sur l'élevage extensif ces dernières années sont démontés. L'objectif de la vidéo est non seulement de démonter ces mythes sur l'impact environnemental de l'élevage extensif, mais aussi d'être un outil utile pour promouvoir le débat dans ce domaine...
Nous décomposons l'information en 5 grands blocs :
• la biodiversité,
• le carbone dans le sol et l'albédo,
• la concurrence pour l'utilisation des terres,
• la concurrence pour l'utilisation de l'eau
• les émissions de GES et leur impact sur le changement climatique
Pâturer de la luzerne, c'est possible ! Cela permet d'ailleurs d'allonger la période de pâturage l'été et réduire ses achats de concentré protéique. Explications…
La luzerne : du semis à la valorisation à l'auge
• Système fourrager - Introduire de la luzerne pour gagner en autonomie protéique
• Les conseils pour réussir l'installation d'une luzerne
• Semis de luzerne sous couvert d'orge ou de tournesol : comment s'y prendre ?
• La récolte du foin de luzerne : une opération délicate
• Ensilage VS enrubannage : pour la luzerne, quel mode de récolte humide choisir ?
• Pour plus d'autonomie protéique : herbe, luzerne ou trèfle violet pour les bovins viande
• De l'enrubannage de luzerne pour plus d'autonomie : oui mais à quel prix ?
• Implanter la luzerne tôt dans l’été pour maximiser sa production
Avant de se lancer dans la réalisation de chemins, il faut se poser les bonnes questions : Comment bien les positionner ? Quel sera l’usage de ces chemins ? Quelle largeur ? On fait le point avec Camille Lécuyer de la chambre d'agriculture de Seine-Maritime.
Le CIVAM du Pays Ruffecois propose de vous livrer quelques clés pour mettre en place le pâturage de couverts végétaux sur vos parcelles !
Toutes les données proviennent de retour d'expériences d'agriculteurs. Clôtures, ombrage, quels animaux ? organisation entre éleveur et céréalier ou viticulteur mais aussi comment permettre l'installation durable d'éleveurs et ainsi la mise en place viable de ces partenariats avec de nouveaux porteurs de projets !
Avec des hivers de plus en plus doux, la période de pâturage s'étend vers l'hiver. L’herbe d’hiver, quand il y en a, est une ressource à valoriser. Tout ce qui n’est pas pâturé est perdu…
Contrairement aux idées reçues, l’herbe d’hiver présente une valeur alimentaire relativement élevée avec 0,8 à 0,9 UF par kg de matière sèche lorsque son accumulation en sortie d’automne n’est pas trop importante (7 à 8 cm maximum). Dans le cas contraire, la valeur de l’herbe accumulée décroit assez vite sous les effets du climat hivernal…
En élevage bovin, une limite à la mise en œuvre de cette pratique est la portance des sols. De nombreux travaux ont montré que sur prairie permanente et en terrain portant, la dégradation n’est préjudiciable qu’au-delà d’un chargement de 400 à 500 UGB jours par hectare. Ce seuil représente environ 3 bovins adultes présents par hectare pendant toute la durée de l’hiver…
Cedric's insight:
voir aussi Trois fermes expé de l'Ouest ont testé le pâturage hivernal et les résultats sont plutôt positifs
…mais 22 % de la production annuelle sur les 2 derniers mois !
Au 20 novembre, la production cumulée des prairies permanentes depuis le début de l’année est inférieure de 24 % à celle de la période de référence 1989-2018…
Depuis 2 mois, le maintien de la douceur et l’arrivée de la pluie permettent de compenser une partie du déficit accumulé durant l’été…
Cedric's insight:
voir aussi Vers un pâturage hivernal plus fréquent pour les élevages de l’Ouest ?
L'hiver dernier, La Blanche Maison (50), Trévarez (29) et Thorigné d'Anjou (49) ont mis en place des essais de pâturage hivernal avec suivi de croissance des animaux, mesure d'ingestion (herbe pâturée, foin et concentré), et suivi de l'état des parcelles…
Cedric's insight:
voir aussi Pâturage : Bien valoriser la pousse d’herbe d’automne https://sco.lt/5GIL6e
Avec les sécheresses de plus en plus présentes en été, sur des durées de plus en plus longues, bien valoriser l’herbe d’automne devient une obligation pour réussir à conserver des stocks suffisants pour passer l’hiver. Tour d’horizon des pratiques à mettre en place…
3 règles à respecter :
1. adapter le chargement par hectare à la croissance de l’herbe
2. adapter la ration quotidienne complémentée par rapport à la quantité d’herbe pâturée
3. faire attention à la portance des sols
Cedric's insight:
Voir aussi Fiche AutoSysEl Valoriser l'herbe d'automne : un fourrage de qualité
Les chercheurs visent à créer un modèle prédictif pour aider les agriculteurs à déterminer les meilleures zones pour laisser pâturer leurs vaches, améliorer la production laitière et favoriser le bien-être du bétail…
Des chercheurs de Teagasc, de l'University College Dublin et de la Dublin City University travaillent ensemble pour produire des données prédictives sur le rendement et la composition de la croissance de l'herbe dans les pâturages. Les modèles prédictifs développés montrent un taux de précision de 95% par rapport aux observations physiques…
Comment les projets agri-solaires sont-ils accueillis à l’échelle locale ? Les prairies pâturées par des bovins peuvent-elles accueillir des installations agrivoltaïques ?
L’Inrae s’occupe de la partie recherche agronomique, en s’efforçant de mesurer la plus-value apportée aux prairies. « L’ombre portée est intéressante pour atténuer les effets du changement climatique. Les haies devraient aussi couper le vent et peut-être influer sur la température du sol, l’hygrométrie, la diversité botanique… I
l faut vérifier tout cela. »… Au programme donc, un suivi au long cours de l’évolution de la prairie, mais aussi du troupeau. « Les dispositifs prévus devraient nous permettre de répondre à des questions très peu renseignées dans la littérature. »…
Conçu pour le web, il permet de naviguer parmi un ensemble de fiches techniques répondant à des questions concrètes, avec des informations claires et accessibles, des conseils pratiques, des témoignages et des pistes pour en découvrir un peu plus. Chaque fiche est également disponible sous un format A4 (recto verso)…
En 2021, 83% des exploitations laitières néerlandaises gardaient leurs vaches au pâturage, le statut officiel du pâturage des vaches étant d’avoir accès au pâturage pendant au moins 120 jours par an pendant six heures par jour ou 720 heures réparties sur 120 jours. Ce qui représente environ 75% des vaches aux Pays-Bas…
En 2016, c'était 77% des fermes et 65% des vaches. Les exploitations avec des troupeaux plus importants (200 UGB et plus) affichent une augmentation de la surface de pâturage. Alors qu'en 2016, à 52 %, une bonne moitié des grandes exploitations permettaient aux vaches de paître, en 2021, à 65 %, c'était près du tiers de l'ensemble des exploitations de cette taille…
L’organisation « Chaîne de production laitière durable » (De Duurzame Zuivelketen), s'engage pour la préservation des pâturages. Son objectif est d'atteindre d'ici 2030 qu'au moins 81,2 % de tous les producteurs de lait néerlandais utilisent une forme de pâturage…
Cedric's insight:
voir aussi 2019 : Friesland verse une prime pâturage de 15 € / 1000 kg de lait à ses adhérents
6 fiches pour comprendre comment se mettent en place les partenariats entre éleveurs et céréaliers autour du pâturage des couverts…
Basée sur des enquêtes auprès d'éleveurs et d'agriculteurs qui réalisent du pâturage d'intercultures, cette série d'infographies présente comment le pâturage des couverts peut être une vraie opportunité pour tous les agriculteurs. Elle détaille les rapports de proximité, l'organisation autour du choix des couverts et du pâturage, les effets agronomiques, zootechniques, sociaux et économiques que les agriculteurs y trouvent. Une base d'inspiration pour envisager de mettre en place un partenariat autour du pâturage des couverts…
Cedric's insight:
voir aussi Guide "Le pâturage de couverts : un partenariat aux multiples atouts" https://sco.lt/9HuPLM
Des performances économiques équivalentes aux systèmes « robots de traite » et supérieures aux systèmes « sans robot de traite »…
La production par vache reste proche entre les exploitations équipées et pratiquant le pâturage et celles équipées sans pâturage, bien supérieure à celle des exploitations sans robot. Le robot dans un système pâturant reste un outil pour augmenter le volume de lait, tout en permettant d’améliorer la productivité de la main-d’œuvre…
Les exploitations avec robot de traite et pâturage ont une marge brute supérieure aux exploitations avec robot(s) de + 50 à 100 € par vache. Alors que les coûts alimentaires augmentent entre les deux périodes étudiées notamment du fait de l’augmentation des prix d’aliments dans le sillage des prix des céréales, les exploitations avec robot de traite et pâturage le réduisent de 10 €…
Les chercheurs d'Agroscope ont maintenant pu montrer que les vaches au pâturage émettent beaucoup moins de ce gaz à effet de serre qu'on ne le pensait auparavant…
L'agriculture est responsable d'environ deux tiers des émissions de protoxyde d'azote en Suisse. Le problème avec cela est que l'effet de réchauffement climatique de l'oxyde nitreux est environ 265 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone…
Cedric's insight:
voir aussi Gaz à effet de serre : « Le CH4, c'est temporaire. Le CO2, c'est pour toujours »
Avec le réchauffement climatique, le pâturage hivernal pourrait bien devenir une pratique plus fréquente pour les élevages laitiers de l’Ouest. Les éleveurs sont tentés de laisser pâturer leurs animaux plus longtemps. D’après Météo France, le mois de novembre s’annonce comme le plus chaud de l’histoire…
« C’est une ressource à ne pas négliger. Dans un département comme la Mayenne, on considère que la repousse (d’herbe) à l’automne et en hiver peut atteindre 20 % du rendement annuel soit jusqu’à 1,5 tonne de matière sèche par hectare et par an sur un total de huit tonnes », indique Patrice Pierre, spécialiste des prairies à l’Institut de l’élevage (Idele). Contrairement aux idées reçues, « l’herbe d’hiver est qualitativement intéressante tant que le froid ne vient pas bloquer la croissance et fait vieillir l’herbe sur pied ».
Cedric's insight:
voir aussi Trois fermes expé de l'Ouest ont testé le pâturage hivernal et les résultats sont plutôt positifs
L’implantation de chicorée et de plantain dans les prairies multi-espèces permettent d’améliorer la production fourragère, notamment en période de sécheresse. Cela permet aussi d’améliorer la qualité de ses fourrages, plus riches en protéines, et donc de limiter la consommation de concentrés…
Plus qu’une opportunité, le pâturage hivernal pourrait devenir une pratique d’élevage courante. Dans un contexte où le réchauffement climatique brouille les données météo, trois fermes expérimentales du grand ouest ont décidé d’évaluer concrètement cette conduite…
« Le chiffre le plus emblématique de cet essai est celui de la croissance des bœufs et des génisses, avec une moyenne de 650 g de GMQ/jour pour du pâturage hivernal qui a duré deux mois et demi »…
Cedric's insight:
Un contexte climatique changeant : « De plus en plus, on a une production d’herbe l’hiver et de moins en moins sur la période estivale »…
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