Lidl : « il faut partager la valeur sinon on va tous dans le mur ! » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La stratégie mise en place par Lidl France pour mieux partager la valeur entre éleveurs, industriels et distributeurs : les contrats tripartites.

Pour le lait, Lidl a contractualisé avec l’Association des Producteurs de Lait de la région Centre, l’APLBC, et la Laiterie de Saint Denis de l’Hôtel, LSDH. Avec cette dernière, afin de palier la volatilité du prix mondial, Lidl a « mis en place un tunnel de prix à hauteur de 320€/1.000L » mais pas de prix fixe. Michel Biéro précise « ça a été évoqué avec LSDH, mais la laiterie a préféré rester sur un tunnel d’achat » avec une variation maitrisée de plus ou moins 30 euros. Les négociations ont lieu en deux temps. L’éleveur, distributeur et le transformateur, fixent le prix d’achat et dans un second temps l’industriel et le distributeur négocient la répartition des marges. Et pour le consommateur ? Le prix de vente reste inchangé : 70 centimes d’euros le litre de lait en rayon.

A ce jour, les contrats tripartites étant mis en place depuis plus longtemps en porc, permettent une meilleure rémunération de l’éleveur car ils prennent en compte les coûts de production. Pour la partie lait, la contractualisation ne remontant qu’à juillet 2016, des ajustements restent à mettre en place. Notamment sur fixation du prix. Si en porc, il s’agit d’une « démarche équitable », en lait, les contrats tripartites ont pour premier objectif d’atténuer la volatilité sans prise en compte des coûts de production.