La filière à peine sortie des quotas et le lait conventionnel dans la panade, les représentants de l’OP transversale APL Bio Seine et Loire rêvent de réguler, d’une manière ou d’une autre, la collecte de lait bio pour protéger leur créneau porteur.
Partout, dans les Gab, les Chambres d’agriculture, les services de Contrôle laitier, les centres comptables… les téléphones sonnent. Des producteurs se renseignent sur la possibilité de passer en bio. Le contexte extrêmement dégradé en lait conventionnel a déjà pour conséquence l’augmentation sensible du nombre de conversions et certains responsables de la filière labellisée s’inquiètent de cet intérêt grandissant redoutant une crise de croissance. « Entre mai 2014 et l’automne 2015, les élevages entrés en conversion représentent 60 millions de litres de lait qui vont arriver progressivement sur le marché dans les mois à venir », rapporte Yvan Sachet, animateur de l’APL Bio Seine et Loire. La tendance s’accentue d’ailleurs : « Pour 2016, on parle de 100 millions de litres entrant en conversion. Autant de volumes qui seront, une fois certifiés, collectés en 2018. »
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