Scooped by Cedric |
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La filiale bio de Danone s’est engagée à payer un prix du lait qui rémunère ses 48 producteurs normands sur la base minimum de 2 Smic par mois. Un exemple à suivre. Le lait collecté en Normandie (18 millions de litres) est transformé en yaourts et desserts dans les laiteries Danone du Molay-Littry (Calvados) et de Ferrières-en-Bray (Seine-Maritime)…
Conclu avec l’OP lait bio Seine et Loire, l’été dernier, le contrat « équitable » de 5 ans des « Prés rient bio » couvre 100 % des coûts de production du lait, indépendamment des aléas économiques ou climatiques tout en assurant un revenu minimum. « Le prix moyen du lait est réactualisé tous les ans sur la base des coûts de production de vingt élevages. On a reçu un prix du lait à 595 € la tonne, l’an dernier, et en 2024, on dépassera les 600 €. »…
En contrepartie, ils s’engagent à respecter un cahier des charges bio renforcé sur le modèle de l’agriculture régénératrice, elle-même synonyme de plus de haies (+ 50% par rapport à la moyenne des bio), de pâturage (près de 300 jours), d’un développement de l’agroforesterie et d’une pratique encouragée du sans labour.
Cedric's insight:
« 60 % des yaourts bio au prix du conventionnel » : Fort de ses vingt références de yaourts et desserts lactés, les « Prés rient bio » ont maintenu leur position de leader national de l’ultra-frais bio en GMS, « avec 25 % de parts de marché » . Mais la filiale bio de Danone en a fini avec les années de croissance à deux chiffres. « Notre chiffre d’affaires a baissé mais moins que les autres. Notre collecte laitière (18 millions de litres) n’a pas reculé pourtant l’année 2023 a été difficile pour la filière bio. »
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