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Bel promet 456 €/1 000 litres à ses producteurs en 2024 contre 471 en 2023. Ce prix du lait est assorti d’une clause de révision 2 fois dans l’année. Un accord responsable pour l’ensemble de la chaîne de valeur, mais aussi d’une agriculture durable…
Le cahier des charges Mon BB Lait® basé sur une alimentation non OGM de nos vaches, un accès aux pâturages de 150 jours minimum et une stratégie carbone, mis en œuvre pour l’ensemble des adhérents de l’APBO et ainsi pour 100% du lait servant à fabriqué le Kiri, le Babybel, le Boursin et le Cousteron…
Les exploitations qui choisiront de déployer volontairement le complément alimentaire Bovaer verront le prix majoré d’une prime optionnelle de +10 € sur la période d’utilisation, dès le second semestre 2024…
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Au bout de 3 heures de plaidoyers, les juges ont annoncé que le verdict serait rendu le 28 novembre. Il sera très attendu par toutes les OP qui ont des relations conflictuelles avec leur acheteur de lait…
Petit retour en arrière. Le 30 août 2022, le tribunal de Coutances avait tranché en faveur des éleveurs membres de Sunlait qui avait assigné le groupe fromager Savencia en justice en septembre 2021, pour non-application de la formule de prix du lait de son contrat depuis fin 2019. Mais Savencia avait aussitôt fait appel de cette décision. Cet été, les deux parties ont tenté de trouver un accord pour éviter d'aller en appel, sans succès…
L’association d’OP a fait réévaluer par un expert son préjudice. Il atteint 111 millions d’euros pour 3 ans de non application du prix du lait prévu dans la formule de prix contractuelle…
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En juillet, l’Unell (10 organisations de producteurs, 5300 exploitations laitières représentées) a activé la clause de sauvegarde prévue dans l’accord-cadre qu’elle a signé avec Lactalis. Les deux parties ne parvenaient pas à trouver d’accord pour le prix du lait de juillet et d’août…
La formule de prix contractuelle donnait un prix de 401 euros les 1000 litres. Lactalis proposait 15 € de plus. L’Unell demandait 435 €. L'Unell a calculé qu'il faudrait 448 €/1000 l en septembre pour que le prix moyen sur les 9 premiers mois de l'année soit au niveau d'Agrial, Laïta et Savencia…
« Les engagements pris par Lactalis devant l'Unell en début d'année ne sont pas respectés. Lactalis nous garantissait que le prix du lait ne serait pas en-dessous du marché, c'est-à-dire la moyenne des prix du lait de Sodiaal, Agrial, Savencia et Laïta. Même en sortant Sodiaal de ce comparatif - car le prix Sodiaal est atypique et marque une forte hausse ces derniers mois -, cet engagement est loin d'être tenu pour l'heure. »…
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L’entreprise de yaourt, filiale de Danone, doit signer ce lundi un accord revalorisé avec ses 50 éleveurs laitiers bio en Normandie…
Les Prés Rient Bio, filiale de Danone qui commercialise la marque Les 2 Vaches, annonceront la signature d’un contrat équitable inédit dans la filière laitière bio française. L’entreprise de yaourts, créée il y a dix-sept ans, propose à ses 50 éleveurs bio partenaires en Normandie un nouvel accord revalorisé…
Il redéfinit la notion de prix plancher en couvrant l’intégralité des coûts de production du lait, quels que soient les aléas, tels que l’inflation ou le climat, tout en intégrant une marge de sécurité de 10 %. Ce contrat sur cinq ans renouvelables permet de sécuriser un revenu disponible moyen minimum de deux smic, quels que soient la conjoncture et les prix du marché…
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Certains industriels mettent tout en œuvre pour empêcher les OP de monter en puissance et d’exercer pleinement leurs missions. Le renforcement du poids des producteurs dans les négociations les gêne…
Les tentatives de contournement des OP par certains industriels sont non seulement insupportables, mais en plus illégales. Dans un avis en date du 21 avril 2023, la Commission d’Examen des Pratiques Commerciales (CEPC) a rappelé la prééminence du mandat de négociation confié par le producteur adhérent à une OP, sur la relation individuelle entre le producteur et l’industriel : « le fait pour un acheteur de conclure un contrat directement avec le producteur alors même que celui-ci a donné mandat à une OP (…), sans avoir conclu d’accord-cadre, est prohibé et peut faire l’objet d’une sanction administrative (…) ». Ainsi, par exemple, le non-renouvellement d’un accord-cadre ne saurait servir de prétexte à un industriel pour solliciter directement les producteurs adhérents d’une OP…
Les Organisations de Producteurs sont une chance pour la filière ! Le réseau France OP lait représente un tiers des OP de la filière lait, soit 6000 exploitations laitières produisant plus de 2.7 milliards de litres de lait…
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Le 12 octobre 2022, l’OPSOL (Organisation de producteurs du Sud-Ouest laitier) et Danone se sont rencontrés pour réaffirmer nos engagements mutuels pour le site de Lacapelle-Marival… Dans cette perspective, Danone a confirmé son objectif de pérennisation de l’activité sur son site de production laitière de Lacapelle-Marival, avec la volonté de créer un nouveau contrat long terme prix/volume, en collaboration avec les éleveurs laitiers de l’OPSOL du Lot… Les discussions en cours doivent aboutir à la signature d’un nouveau contrat à l’horizon du 1er janvier 2023, permettant ainsi de perpétuer et consolider la relation sur le long terme entre les producteurs du Lot de l’OPSOL, fournisseurs historiques depuis prés de 30 ans et Danone…
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L’Unell réagit à l’interview de Lactalis dans le numéro de septembre de L’éleveur laitier. L’association d’OP et le géant laitier sont en médiation depuis le 9 septembre…
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Le groupe invoque, entre autres, des hausses tarifaires insuffisantes sur les PGC France. « Nous n’avons pas obtenu les + 18 % demandés en moyenne sur 2022. Nous aurions été en mesure, sinon, de payer un prix du lait plus élevé. En Allemagne, en Italie, en Espagne, les GMS ont accepté des hausses bien supérieures »…
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Alors qu’Intermarché (Les Mousquetaires) se targue d’accepter des hausses de tarifs sur les produits laitiers, l’organisation de producteurs Saint-Père cherche à trouver un accord qui permettra de revaloriser le prix du lait avec la laiterie Saint-Père...
L’OP Saint-Père (250 exploitations adhérentes, 181 millions de litres de lait) peine à conclure un accord-cadre avec la Laiterie Saint-Père. « L’industriel décide seul du prix du lait, qui reste insuffisant par rapport à nos coûts de production et à l’évolution de l’Ipampa ». Le prix de base d’août est à 420 €/1000 l, et depuis janvier, le prix de base moyen est de 397 €/1000 l, ce qui en fait un des prix du lait les plus bas par rapport aux autres laiteries...
Face à ce constat, l’OP ne s’interdit pas de prospecter d’autres débouchés pour le lait de ses adhérents. « Vu l’évolution de la production, il y a sans doute des gens qui cherchent du lait, et comme nos voisins européens payent le lait très cher en ce moment, il y a peut-être des opportunités à aller chercher.»…
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Lactalis affirme que les hausses tarifaires sur les PGC France ne sont pas suffisantes pour couvrir la hausse de ses coûts industriels. Le groupe a activé la clause de sauvegarde du contrat-cadre. L’Unell répond en saisissant le médiateur des relations commerciales agricoles…
« Vu les marchés des PGC export et des produits industriels, vu les hausses tarifaires obtenues sur les PGC France, nous devrions bénéficier d’une dynamique du prix du lait que nous n’avons pas. [Lactalis] a reconduit sans accord avec l’AOP le prix de base de mai et juin sur juillet et août. Ce statut quo imposé par Lactalis ne peut plus durer. »…
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Si les lois Egalim 1 et 2 visent à renforcer le pouvoir de négociation des producteurs, force est de constater que sur le terrain, la réalité est tout autre. Malgré les bonnes volontés politiques, le rapport de force entre producteurs et industriels reste déséquilibré…
« Mutisme » des industriels, dénoncent des organisations de producteurs laitiers. « Radicalisation » de certaines OP, répondent certains transformateurs. Les points d’achoppement continuent donc entre laiteries et OP…
Même celles qui ont signé des contrats qui leur paraissaient satisfaisants jusque-là éprouvent des difficultés à faire prendre en compte les coûts de production, la hausse des charges ou encore à supprimer les clauses d’alignement concurrentiel…
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Dans la perspective d’un futur accord cadre, OPLGO a négocié la mise en place d’une mesure de lissage technique applicable dès cette fin de campagne laitière (2017/2018). Ce lissage technique de fin de campagne permet ainsi à tout producteur dépassant de moins de 2% son volume contractuel de ne pas payer de pénalités au titre de la campagne en cours, et ce, dès le 31 mars 2018. En contre partie, ce dépassement sera déduit de la campagne suivante. Nous attirons votre attention sur le fait qu’un dépassement de plus de 2% annule le dispositif. Le producteur concerné sera ainsi redevable d’une pénalité correspondant à la totalité du dépassement dès le premier litre au-delà de son volume contractuel notifié.
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Au terme d’une médiation, Savencia et Sunlait se sont accordés pour lisser, sur le premier semestre, l’impact de l’ancienne formule de calcul du prix du lait (F1, prix allemand). Résultat : des prix définis pour six mois (318 € de moyenne). Le groupe s’est aussi engagé à finaliser avant la fin juin une nouvelle formule indexée sur son mix-produit PGC France/PGC export/ingrédients (41/26/33 %). Au-delà, il s’agira de voir si les prix annoncés constitueront une avance ou un retard à compenser… Un nouveau sujet de débat.
Si Savencia n’a annoncé son prix du lait que le 22 janvier, c’est qu’il a fait appel au médiateur. Et pour cause, à défaut d’avoir entériné une nouvelle formule de prix liée à son mix-produit, c’est l’ancienne qui s’appliquait. Résultat, sur janvier, un effet du tunnel allemand très positif portant le prix à 370 €… niveau bien trop élevé pour Savencia. Ironie du sort, il y a trois mois, il plaidait contre l’AOP Sunlait pour cette formule qui l’avantageait encore.
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Le prix du lait sur l’année atteindra 429,16 €/1000 l, soit 5,12 €/1000 l de plus qu’en 2022. L’Unell avait activé la clause de sauvegarde début juillet 2023. L’association d’OP a par la suite saisi fin août le médiateur des relations commerciales agricoles… « Nous avons négocié avec le groupe Lactalis un prix annuel de 429,16 €/1000 l (moyenne pondérée). Sur les quatre derniers mois de l’année 2023, cela se décline de la manière suivante (prix de base 38-32, Unell France) : 425,67 €/1000 l pour septembre (prolongement de la clause de sauvegarde) ; 415 €/1000 l pour octobre, 410 €/1000 l pour novembre, 405 €/1000 l pour décembre. »… « À la suite des négociations commerciales de l’hiver 2023, et la poursuite de la mise en œuvre d’Egalim, la valorisation des PGC France (50 % de la formule de prix) a progressé au cours de l’année 2023 (+ 60 €/1000 l). Pour rappel, la valorisation des PGC France combine un indicateur de prix de revient en élevage (460 €/1000 l) et un indicateur des prix de vente sortie usine (indice PVI Insee). A contrario, la valorisation beurre/poudre (30 % de la formule de prix) a connu une baisse très importante (- 195 €/1000 l). La forte diminution des cotations des produits ingrédients impacte de manière très importante le résultat de la formule de prix. »…
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Les Prés Rient Bio annonce mettre en place un contrat nouveau genre avec 50 éleveurs normands de l’Organisation de Producteurs de Lait Bio Seine et Loire, qui leur sécurise notamment un revenu indépendamment de la conjoncture…
Ce contrat conclu pour 5 ans renouvelables offre un prix plancher qui couvre « l’intégralité des coûts de production du lait, quels que soient les aléas, tels que l’inflation ou le climat, tout en intégrant une marge de sécurité de 10% », ce qui permet de sécuriser un revenu disponible moyen minimum de 2 SMIC, quelle que soit la conjoncture et les prix du marché »…
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Le prix du lait bio de base pour l'année 2023 sera au minimum de 550 euros les 1000 litres pour les éleveurs engagés avec Les Prés Rient Bio, filiale de Danone en filière bio équitable… « Il aura mis du temps à naître, mais nous sommes satisfaits de cet accord car Les Prés Rient Bio se sont engagés sur une formule de prix intégrant à 100 % un indicateur de prix de revient, calculé sur la moyenne d’un échantillon de producteurs Danone de l’OP, avec une rémunération des exploitants à deux Smic. Le prix minimum garanti par le contrat est ce prix de revient, auquel s’ajoute 10% pour pallier les aléas climatiques et économiques. Au final, cela fera un prix de base moyen de 550 euros les mille litres minimum sur 2023. »… Cet accord concerne 53 exploitations normandes pour 18 millions de litres de lait. Les Prés Rient Bio (LPRB) souligne que ce « contrat équitable est inédit dans la filière laitière bio française » et qu'il assure la position de LPRB « en tête du classement du prix du lait bio ». Il permet en effet de couvrir l'intégralité du prix de revient moyen des fermes laitières…
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La fromagerie Vaubernier et des producteurs de lait ont signé la charte du Bon lait mayennais, mercredi 31 mai 2023, deux ans après son lancement. Elle officialise la valeur du lait à 49 centimes le litre pour l’année 2023, « un prix moyen qui permet aux éleveurs de gagner correctement leur vie » selon l’un d’eux… C’est officiel. Deux ans après le lancement du Bon lait mayennais en 2021, la fromagerie Vaubernier, installée à Martigné-sur-Mayenne, a signé une charte avec deux organisations de producteurs. Le document officialise la valeur du litre de lait, collecté dans un rayon de 40 km autour de la fromagerie avant d’être conditionné dans l’Orne à La Chapelle-d’Andaine… Il y a « quinze jours », les trois parties se sont accordées sur 490 € les 1 000 litres, soit 49 centimes le litre de lait pour l’année 2023. Les signataires sont la fromagerie, qui collecte plus de 100 millions de litres de lait par an chez près de 200 éleveurs partenaires, l’organisation de producteurs Vaubernier, qui compte 130 membres, et la section Vaubernier de l’organisation de producteurs FMB (France Milk boards)…
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Ce nouveau partenariat deviendra effectif au 1er janvier 2023 et représentera 25 % des volumes de la coopérative. En se coupant des volumes apportés par la coopérative laitière Coopal, Terre Lacta fragilise l’avenir de la laiterie d’Auzances…
Pour rappel, le 6 décembre 2021 Coopal assignait en référé son acheteur unique, la Société Laitière des Volcans d’Auvergne (SLVA), filiale de Terra Lacta, pour non-respect de la matrice du prix du lait et impayés partiels de factures. À la suite de quoi SLVA répliquait en révoquant, fin 2021, son contrat avec la coopérative…
Les clauses de désengagement progressifs s’appliquent et Coopal redisposera progressivement de son volume : 25 % au 1er janvier 2023, 50 % au 1er janvier 2024 et 100 % au 31 décembre 2024. La rupture du contrat entre Coopal et SLVA interroge toutefois sur l’avenir des outils industriels d’Auzances et de Theix…
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Il y a deux ans, Eurial dénonçait le contrat conclu avec l’Oplase pour réduire le volume de 100 millions de litres. Le conseil d’administration de l’Oplase a décidé de créer Oplase SA. Son but est de pouvoir vendre le lait à plusieurs acheteurs et de faire marcher la concurrence…
« Le but de ce que l’on fait en créant cette société, c’est de reprendre le pouvoir sur notre avenir. Aujourd’hui nous avons une chance avec nous, le contexte laitier a changé, c’est maintenant que nous pouvons prendre des décisions humaines et économiques » a expliqué Michel Rohrbach, président de l’Oplase…
« C’est une société commerciale avec une comptabilité, une fiscalité, et des statuts juridiques différents d’une OP. La relation avec l’acheteur n’est plus un accord mais devient bien une vraie relation acheteur-vendeur. Oplase SA compte actuellement trois acheteurs de lait, mais tous les producteurs restent bien adhérents à une seule et même OP »…
« Oplase SA est 100 % indépendante, elle devient le premier acheteur, et réalise les paies de lait, la gestion des camions. Cela demande beaucoup d’implication et un plus gros devoir collectif. Ce qui change pour les producteurs, c’est la signature du contrat-cadre. Il ne sera plus à signer avec Eurial mais bien avec Oplase SA, qui signera ensuite le contrat d’application avec Eurial »…
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En l’absence d’accord entre Oplase et Eurial, l’actuel contrat est prolongé jusqu’à fin 2022. La pression d’Eurial semble s’atténuer. Il ne serait plus question de réduire le volume contractuel…
L’Oplase a créé une SA et signé deux contrats de 3 à 5 ans avec 2 laiteries…
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Alors que la Coopération laitière a réclamé l’ouverture d’un troisième tour de négociations commerciales, Intermarché a annoncé un premier accord en faveur de la filière.
À compter du 12 septembre, la Laiterie Saint-Père d’Agromousquetaires versera « le prix du lait demandé par les éleveurs pour le mois de septembre, soit 463 € les 1 000 litres prix de base et 513 € les 1 000 litres en moyenne, toutes primes comprises ».
Les enseignes Intermarché et Netto s’engagent par ailleurs « à tendre vers un "prix public conseillé" plancher à 0,95 €/l»…
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Près d'un millier de producteurs laitiers réunis dans l'association Sunlait, accusait le groupe d'agro-alimentaire Savencia de ne pas respecter ses engagements sur le prix de lait depuis deux ans. La justice leur a, en partie, donné raison…
Les producteurs de Sunlait réclamaient 42 millions d'euros à Savencia dans cette action judiciaire. D'une part pour la perte économique que représente un litre sous-payé pendant deux ans, en 2020 et 2021. Sur ce point, la justice leur a donné raison. Elle considère que l'entreprise a "sciemment violé les contrats cadres" en fixant de manière "arbitraire" son propre prix du litre. Le tribunal condamne donc l'industriel à verser près de 26 millions d'euros aux agriculteurs de Sunlait pour compenser le manque à gagner…
Par ailleurs, les producteurs demandaient également des dommages et intérêts pour préjudice moral dans cette affaire. Là, en revanche, le tribunal a rejeté cette demande…
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427€/1000 litres en conventionnel et 503€/1000 litres en bio pour avril
Un nouvel accord a été conclu entre les deux parties le vendredi 8 avril 2022 : le prix « MonBBLait® » sera revalorisé en 2022 pour 100% de la collecte, et continue à assurer ainsi un lait durable et de qualité…
L'APBO et le Groupe BEL ont signé depuis 5 ans un partenariat matérialisé par un contrat-cadre. Celui-ci prévoit la possibilité de renégociation en fonction d'indicateurs définis. Dans ce contexte économique complexe, les 2 parties sont ainsi revenues à la table des négociations dès l'application de cette clause, début avril 2022 :
- Pour le prix « MonBBLait® », augmentation du prix de référence fixé à l'automne 2021 de + 50 € / 1000 L sur les mois de mars, avril, mai 2022 et de + 45 € / 1000 L de juin à septembre 2022. Pour le 4ème trimestre et afin de donner de la visibilité aux éleveurs, l'augmentation sera de minimum + 35 € / 1000 L, renégociable en septembre 2022 en fonction du contexte économique. Ainsi, pour un lait « MonBBLait® » Bel & l'APBO projettent un prix de référence 38/32 moyen annuel minimum de 413,25€/1000 L, incluant un prix de base, une prime alimentation sans OGM (<0.9%) de 15€/1000L et une prime Vaches aux Pâturages de 6€/1000L. Par ailleurs, le prix final payé aux éleveurs comprend en plus une prime liée au taux de matière grasse et matière protéique du lait livré.
- Pour le lait « MonBBLait® » Bio : augmentation du prix de base fixé à l'automne 2021 de + 25 € / 1000 L sur les mois de mars, avril, mai 2022 et de + 22,5 € / 1000 L de juin à septembre. De même pour le 4ème trimestre, augmentation de minimum 17,5 € / 1000 L, renégociable en septembre 2022 en fonction du contexte économique. Le prix de référence du lait « MonBBLait® » Bio revalorisé varie ainsi entre 503 et 495,5 euros / 1000L en fonction de la période.
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En Normandie, c’est fait ! Dans les autres régions, les discussions étaient encore en cours au 16 mars.
Le site Danone du pays de Bray est plus exposé aux marchés export. La nouvelle formule de prix en tiendra compte.
L’OP Caplait et Danone ont trouvé un accord pour une nouvelle formule de prix du lait qui s’appliquera en 2023. Elle collera davantage à la réalité des exploitations, avec une référence au coût de production moyen de 30 élevages représentatifs de l’OP – au lieu du coût de production du quartile supérieur d’une référence de centre de gestion. De plus, la formule reflétera le mix produit de l’usine de Ferrières-en-Bray, plus orientée sur les marchés export et donc le beurre poudre.
« Nous avons aussi introduit des primes pour les exploitations qui auront réalisé leur diagnostic carbone et leur diagnostic bien-être animal », ajoute Laurent Schatz, responsable amont chez Danone…
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L'APLBC, la fromagerie Chavegrand (Creuse) et Lidl ont signé un contrat tripartite pour du camembert qui sera élaboré avec du lait issu de vaches nourries sans OGM.
L'APLBC (Association des producteurs de lait du bassin Centre) est une OP représentant 480 adhérents qui livrent trois laiteries (LSDH, T. Rians et Chavegrand), et sont répartis sur 14 départements de 5 régions (Centre Val de Loire, Pays de Loire, Nouvelle Aquitaine, Bourgogne France Comté, Auvergne Rhône Alpes).
Michel Biero, gérant achats Lidl France, explique qu'il cherchait "un partenariat avec des éleveurs laitiers pour un produit 'sans OGM'. Les éleveurs de l'APLBC section Chavegrand nous ont donné le prix du lait qu'ils souhaitaient : 340 €/1000 l de prix de base et une prime de 10 € pour le sans OGM."
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