Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Unell : « Le diktat de Lactalis »

Unell : « Le diktat de Lactalis » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
« Lactalis fait supporter aux producteurs de lait 100% des coûts de transformation du beurre/poudre, ainsi que la forte volatilité de ses cotations. Ce faisant, l’entreprise s’offre une marge fixe et transfère 100% des risques de ce segment de marché qui résulte de sa seule stratégie. Une situation également révoltante puisqu’en parallèle Lactalis nous adresse un « non » catégorique à une meilleure prise en compte des prix de revient sur la part du lait destiné au marché intérieur »

• Lactalis refuse de prendre en compte l’évolution des prix de revient demandée par l’Unell
• Depuis décembre, le Cniel ne publie plus d’indicateur de valorisation beurre-poudre
• Un prix de revient en élevage réévalué à 1%, contrairement aux 5% demandés par l’Unell.
• Un indice des prix de vente sorties usine qui ne permet pas d’être dans le principe de « construction du prix en marche en avant »
• Une valorisation beurre-poudre dont le coût de transformation aurait doublé depuis 2011
Cedric's insight:
voir aussi Négociations commerciales : Bras de fer Lactalis - Unell
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Une rénovation de la contractualisation

Une rénovation de la contractualisation | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La charge donnée aux producteurs de proposer en premier les contrats est une vraie innovation, qui devrait surtout affecter la filière laitière et y renforcer le rôle des organisations de producteurs. ...

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Sunlait : sortir par le haut des EGA

Sunlait : sortir par le haut des EGA | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Producteur de lait à Carnet dans le sud Manche, Landry Rivière est membre de la commission «Communication» de Sunlait. Acteur des débats dans le cadre des EGA, il veut voir la co-construction de la filière laitière aboutir...


Une nouvelle formule de prix stoppée :

«Contrairement à ce que l’on peut observer dans de très grands groupes laitiers, Sunlait est reconnu par Savencia avec de réelles avancées acquises dans le passé. Le climat est constructif. Nous nous retrouvons tous les trimestres dans le cadre de réelles négociations pour parler contractualisation, prix, qualité, volume (...)», admet Landry Rivière.

En juin dernier, un protocole sur une nouvelle formule de calcul du prix du lait a même été signé. Il devait entrer en application sur le second semestre pour expertise et vérifier qu’il aboutissait à du «gagnant-gagnant». Une formule plus réactive, qui tenait compte de l’évolution du mixte produit, qui tenait compte de la marge des producteurs...

Pas encore sans doute un aboutissement mais ce qui aurait presque pu se faire de mieux.


Mais «patatras» le 27 septembre. Cinq jours avant les EGA lait, le protocole est dénoncé pas Savencia. «Nous n’arrivons pas à faire passer les hausses auprès des GMS (Grandes et Moyennes Surfaces» en guise de justification.

«Alors quand Daniel Chevreul dit à Caen qu’il faut discuter avec des OP fortes et fédérées, il a raison et c’est ce qu’il fait. Nous avons de vraies discussions. Ce n’est pas le copinage que nous pratiquons mais un vrai travail de fond depuis 5 ans. On passe du temps à co-construire une nouvelle formule qui correspond à la valorisation de l’entreprise mais le marché fait qu’on ne peut pas l’appliquer».


320 € eu lieu de 340 € :

Voilà ce que voulait dénoncer publiquement Landry Rivière. «A quoi bon se battre sur une nouvelle formule si c’est pour s’aligner sur les moins-disants derrière?», s’interroge-t-il.


Tout n’est pas perdu pour autant. Le 11 octobre dernier, Sunlait a saisi le médiateur. Cela a permis de revenir à meilleure fortune sans faire pour autant affoler les compteurs : 332 € en novembre et 342 € en décembre.

«Mais il nous manque toujours les 20 € d’octobre». Les 1 000 litres ont été payés 320 € alors que la nouvelle formule affichait 340 €. Et de conclure: «il faut que la GMS et la transformation acceptent une meilleure répartition de la valeur ajoutée. Ce serait la meilleure façon de sortir par le haut des EGA».

Cedric's insight:
L’OP CLE PS Ouest fédère 680 producteurs de la Manche, de l’Ille-et-Vilaine et plus modestement de l’Orne et du Calvados.
L’OP CLE PS Ouest est par ailleurs une des 12 composantes de l’union d’OP livrant 1,2 Mrd litres (2600 producteurs) de lait à Savencia: Sunlait.
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États généraux de l’alimentation : « les prix seront construits à partir des coûts de production » - France agricole

États généraux de l’alimentation : « les prix seront construits à partir des coûts de production » - France agricole | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le président de la République s’est engagé, le 11 octobre 2017, à Rungis, à présenter une loi, au 1er semestre 2018, visant à mettre en place « une contractualisation rénovée » avec un contrat proposé par les agriculteurs et non plus par les acheteurs, et à relever le seuil de revente à perte (SRP) par le biais d’une ordonnance. Son but : « stopper la guerre des prix ».


« Nous modifierons la loi pour inverser la contractualisation », « les prix seront construits à partir des coûts de production ».


Une ordonnance pour relever le SRP : « favorable au relèvement du SRP et à l’encadrement des promotions sur les produits alimentaires ».


« Vous devez aussi prendre vos responsabilités et vous regroupez plus massivement et rapidement autour des organisations de producteurs commerciales. Nous conditionnerons certains dispositifs d’aides à la taille des OP commerciales ».


Les OP doivent davantage se professionnaliser « pour négocier les prix et les volumes et travailler sur les coûts de productions. Des indicateurs de marché, de coût de production et des contrats types par filière doivent être définis ».


Mise en place de plans de filières avec des objectifs chiffrés : Le plan d’investissement pour l’agriculture (5 milliards d’euros) devra accompagner le choix des filières.


« Je souhaite que les négociations commerciales s’inscrivent dans une organisation pluriannuelle. Nous engagerons cette organisation pluriannuelle sur 3 à 5 ans ».

Cedric's insight:
Et aussi :
Alimentation : Macron détaille son plan de bataille – Les échos
Sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/030694187910-alimentation-macron-detaille-son-plan-de-bataille-2121475.php
Macron annonce des ordonnances pour améliorer les revenus des agriculteurs – Ouest France
Sur https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/macron-annonce-des-ordonnances-pour-ameliorer-les-revenus-des-agriculteurs-5305648
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Contractualisation : « Des pratiques d’un autre temps » sur le prix du lait

Contractualisation : « Des pratiques d’un autre temps » sur le prix du lait | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

France OP Lait dénonce les manœuvres de certains industriels laitiers allant à l’encontre des règles de la contractualisation. Des pratiques « illégales » et « d’un autre temps »…


La fédération d’organisations de producteurs « met en garde les industriels qui seraient tentés de se déconnecter des contrats avec les OP et dénonce avec force ceux qui se refusent toujours à toute contractualisation avec les OP et fixent des prix au mois le mois selon leur bon vouloir. » Des pratiques « illégales » et « d’un autre temps »…

Cedric's insight:
voir aussi France OP Lait : « Il faut changer de logiciel »
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Contrats, prix, bio : les annonces déjà connues des Etats généraux de l'Alimentation

Contrats, prix, bio : les annonces déjà connues des Etats généraux de l'Alimentation | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Des contrats basés sur les coûts de production, une organisation en filières, la montée en puissance de l'agriculture bio, le tout décidé par ordonnances au printemps 2018.

Voici les principales annonces faites à la mi-octobre, à mi-parcours de ces Etats généraux de l'alimentation, par leur maître d'oeuvre Emmanuel Macron :

- Des ordonnances au premier semestre prévoiront de fonder les contrats entre agriculteurs et leurs clients (distributeurs, industriels) sur le coût de revient proposé par l'agriculteur.

- Pour les négociations commerciales de fin d'année, les acteurs sont priés de s'engager à refléter "l'esprit de la loi à venir" sous l'égide du gouvernement

- Les négociations commerciales doivent s'inscrire dans une contractualisation pluriannuelle de 3 à 5 ans.

- Pour établir ces coûts de production, filière par filière, "des indicateurs de marché doivent être définis" avec un renforcement de l'Observatoire des prix et des marges ainsi que des contrats-types. Le rôle du médiateur des relations commerciales agricoles sera également renforcé.

- relèvement du seuil de revente à perte (SRP) pour les produits alimentaires et encadrement des promotions

- conclure pour la fin de l'année des plans de filières qui doivent permettre "d'assurer (...) la montée en gamme autour de labels, des signes de qualité, de la bio avec des objectifs chiffrés à cinq ans".

- Les agriculteurs sont priés de se structurer en inter-professions qui puissent peser dans les négociations.

- plus de transparence des coopératives dans la répartition de leurs gains à leurs adhérents.

- un taux de 50% de produits bio ou locaux dans la restauration collective en 2022.

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EGAlim : Le pouvoir aux producteurs regroupés - Journal Paysan Breton

EGAlim : Le pouvoir aux producteurs regroupés - Journal Paysan Breton | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La première des annonces d’Emmanuel Macron, le 11 octobre à Rungis, a porté sur une rénovation de la contractualisation.

- Renforcer les organisations de producteurs pour rééquilibrer le rapport de force entre les producteurs et l’aval : Un contrat proposé par la production, pluriannuel (entre 3 et 5 ans), avec des prix sur la base des coûts de production et obligation d’en faire référence.

- Pousser au développement d’organisations de producteurs commerciales (OPC), et conditionner « certains dispositifs d’aide à la taille des organisations de producteurs commerciales ».

- Un outil de « pression » commerciale : « Une OP non commerciale est plus un outil de discussion que de pression ».

- Des contrats types pour la fin de l’année : Chaque filière doit proposer un contrat type pour la fin de l’année, ainsi que « d’ici la fin 2017 des plans de filières », indiquant les réformes à conduire. Ils doivent expliquer « voilà ce dont nous avons besoin pour regrouper notre offre, investir pour répondre à la demande des concitoyens, monter en gamme, définir des objectifs d’évolution en bio ou en produits sous signes de qualité, et prendre à bras-le-corps les défis internationaux »…

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