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« Lactalis fait supporter aux producteurs de lait 100% des coûts de transformation du beurre/poudre, ainsi que la forte volatilité de ses cotations. Ce faisant, l’entreprise s’offre une marge fixe et transfère 100% des risques de ce segment de marché qui résulte de sa seule stratégie. Une situation également révoltante puisqu’en parallèle Lactalis nous adresse un « non » catégorique à une meilleure prise en compte des prix de revient sur la part du lait destiné au marché intérieur » • Lactalis refuse de prendre en compte l’évolution des prix de revient demandée par l’Unell • Depuis décembre, le Cniel ne publie plus d’indicateur de valorisation beurre-poudre • Un prix de revient en élevage réévalué à 1%, contrairement aux 5% demandés par l’Unell. • Un indice des prix de vente sorties usine qui ne permet pas d’être dans le principe de « construction du prix en marche en avant » • Une valorisation beurre-poudre dont le coût de transformation aurait doublé depuis 2011
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En l’absence de contrôles et de sanctions, l’Etat fait la part belle aux industriels :
⚠ failles majeures des Lois Egalims ⚠ tentative de contournement des OP ⚠ relations individuelles placées sous le signe de la dépendance...
➡ France OP Lait dénonce des conséquences désastreuses pour les OP
Des solutions collectives doivent être trouvées pour construire un partenariat gagnants/gagnants
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• Tout comprendre de la loi EGAlim 2
• Infographie - Loi EGalim 2 : agir pour la juste rémunération des agriculteurs • FAQ pour répondre aux questions des professionnels et des citoyens sur la nouvelle loi
• Le médiateur des relations commerciales agricoles
• Le rôle du médiateur de la coopération agricole
• Le Comité de règlement des différends commerciaux agricoles (CRDCA)
• Organisation économique : les organisations de producteurs
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Si les lois Egalim 1 et 2 visent à renforcer le pouvoir de négociation des producteurs, force est de constater que sur le terrain, la réalité est tout autre. Malgré les bonnes volontés politiques, le rapport de force entre producteurs et industriels reste déséquilibré…
« Mutisme » des industriels, dénoncent des organisations de producteurs laitiers. « Radicalisation » de certaines OP, répondent certains transformateurs. Les points d’achoppement continuent donc entre laiteries et OP…
Même celles qui ont signé des contrats qui leur paraissaient satisfaisants jusque-là éprouvent des difficultés à faire prendre en compte les coûts de production, la hausse des charges ou encore à supprimer les clauses d’alignement concurrentiel…
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La charge donnée aux producteurs de proposer en premier les contrats est une vraie innovation, qui devrait surtout affecter la filière laitière et y renforcer le rôle des organisations de producteurs. ...
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En août 2017, l’AOP Sunlait a été invitée à apporter sa contribution à l’atelier 5 des EGA en tant qu’organisation économique mais aussi comme représentant d’agriculteurs chefs d’entreprises, investis dans la recherche de solutions co-construites et innovantes pour la pérennité des filières agro-alimentaires françaises. Nos propositions portent en particulier sur le renforcement du rôle des Organisations …
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Dominique Chargé, président de la FNCL, a exposé ses souhaits pour donner suite aux États généraux de l’alimentation. Il a appelé la filière laitière à adopter « une démarche positive et constructive nécessaire pour que les acteurs dialoguent entre eux » afin de relever le « défi » lancé par Emmanuel Macron aux filières agricoles.
Il se félicite en particulier de l’injonction du président de la République aux producteurs à s’organiser en Organisations de producteurs commerciales (OPC), dont « la coopération est la forme la plus aboutie », a-t-il souligné.
Pour cette transformation de la filière, il a identifié plusieurs leviers :
- la nécessaire restructuration de l’offre de production par le développement et la montée en compétences des OPC. « Pour les coopératives laitières, il s’agit d’accompagner cette restructuration de la filière par notre expérience ».
- la nécessaire compétitivité à conserver, une notion « trop absente du discours » présidentiel, alors que « nous sommes dans un marché concurrentiel — 4 litres produits sur 10 partent hors de l’Hexagone », rappelle-t-il.
- apporter une réponse aux attentes sociétales en termes de bien-être animal, d’alimentation des animaux (sans OGM et avec plus d’herbe par exemple)…
- la mise en place d’outils de prévention et de gestion de crise, et de nouveaux outils pour la Pac 2020.
- une rénovation du droit de la concurrence afin de permettre une structuration du maillon production et aux interprofessions d’agir.
D’ici là, il fait le souhait pour 2018 de « sortir de la guerre des prix » et de parler aussi de la qualité des produits, avec une nécessaire montée en gamme sur une partie des volumes de lait.
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Le président de la République s’est engagé, le 11 octobre 2017, à Rungis, à présenter une loi, au 1er semestre 2018, visant à mettre en place « une contractualisation rénovée » avec un contrat proposé par les agriculteurs et non plus par les acheteurs, et à relever le seuil de revente à perte (SRP) par le biais d’une ordonnance. Son but : « stopper la guerre des prix ».
« Nous modifierons la loi pour inverser la contractualisation », « les prix seront construits à partir des coûts de production ».
Une ordonnance pour relever le SRP : « favorable au relèvement du SRP et à l’encadrement des promotions sur les produits alimentaires ».
« Vous devez aussi prendre vos responsabilités et vous regroupez plus massivement et rapidement autour des organisations de producteurs commerciales. Nous conditionnerons certains dispositifs d’aides à la taille des OP commerciales ».
Les OP doivent davantage se professionnaliser « pour négocier les prix et les volumes et travailler sur les coûts de productions. Des indicateurs de marché, de coût de production et des contrats types par filière doivent être définis ».
Mise en place de plans de filières avec des objectifs chiffrés : Le plan d’investissement pour l’agriculture (5 milliards d’euros) devra accompagner le choix des filières.
« Je souhaite que les négociations commerciales s’inscrivent dans une organisation pluriannuelle. Nous engagerons cette organisation pluriannuelle sur 3 à 5 ans ».
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Jeudi 3 août, le ministère de l’Agriculture a dévoilé la liste de ceux qui présideront les ateliers des Etats généraux de l’alimentation consacrés au chantier de la création et de la répartition de la valeur au sein des filières agricoles et agroalimentaires. Constat surprenant : aucune structure représentative des producteurs de lait – OP, AOP, syndicat, coopérative - n’a reçu la responsabilité de présider l’un de ces ateliers.
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Aujourd’hui, le lait équitable FaireFrance fête ses 10 ans et « C’est qui le patron ?! » ses 7 ans d’existence. Egalim a maintenant 5 ans. En production laitière,71 OP lait de vache et 6 associations d’OP (AOP), contractualisent avec leurs laiteries une formule de prix incluant leur prix de revient…
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Quelle est la place des OP dans les négociations avec les acheteurs ? L'association du Grand Ouest Poplait demande au gouvernement de renforcer le pouvoir des producteurs face aux industriels. « Les producteurs de lait sont maintenus sous dépendance des industriels »… « Alors que la loi Descrozaille a entériné des évolutions majeures dans le rééquilibrage des relations entre fournisseurs et distributeurs, suscitant l’enthousiasme des industriels, Poplait fait en parallèle le constat alarmant du déséquilibre des relations entre les OP et ces mêmes industriels… Non seulement les lois Egalim restent trop peu appliquées dans les relations entre les OP et les industriels – et encore moins contrôlées ni sanctionnées ; mais, surtout, elles donnent l’illusion au consommateur d’une protection des revenus des producteurs alors que c’est le consentement à payer des industriels qui est protégé ! Les OP restent exposées à la brutalité des rapports de force. Le vrai problème du secteur laitier est bien celui du déséquilibre du pouvoir de négociation. »…
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France OP Lait dénonce les manœuvres de certains industriels laitiers allant à l’encontre des règles de la contractualisation. Des pratiques « illégales » et « d’un autre temps »…
La fédération d’organisations de producteurs « met en garde les industriels qui seraient tentés de se déconnecter des contrats avec les OP et dénonce avec force ceux qui se refusent toujours à toute contractualisation avec les OP et fixent des prix au mois le mois selon leur bon vouloir. » Des pratiques « illégales » et « d’un autre temps »…
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La relation OP/industriel est le 1er étage de la fusée pour une construction du prix en marche avant et une juste répartition de la valeur. Sans sécurisation de cet étage et sans réouverture de négociations entre OP et acheteurs, les producteurs, resteront une variable d’ajustement. POPLAIT soutient pleinement l’ensemble des OP membres du territoire. Chaque attaque contre une des OP de POPLAIT concerne notre collectif. Ensemble, nous mettrons en œuvre des solutions structurantes pour rééquilibrer le rapport de force…
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Des contrats basés sur les coûts de production, une organisation en filières, la montée en puissance de l'agriculture bio, le tout décidé par ordonnances au printemps 2018. Voici les principales annonces faites à la mi-octobre, à mi-parcours de ces Etats généraux de l'alimentation, par leur maître d'oeuvre Emmanuel Macron : - Des ordonnances au premier semestre prévoiront de fonder les contrats entre agriculteurs et leurs clients (distributeurs, industriels) sur le coût de revient proposé par l'agriculteur.
- Pour les négociations commerciales de fin d'année, les acteurs sont priés de s'engager à refléter "l'esprit de la loi à venir" sous l'égide du gouvernement
- Les négociations commerciales doivent s'inscrire dans une contractualisation pluriannuelle de 3 à 5 ans. - Pour établir ces coûts de production, filière par filière, "des indicateurs de marché doivent être définis" avec un renforcement de l'Observatoire des prix et des marges ainsi que des contrats-types. Le rôle du médiateur des relations commerciales agricoles sera également renforcé.
- relèvement du seuil de revente à perte (SRP) pour les produits alimentaires et encadrement des promotions
- conclure pour la fin de l'année des plans de filières qui doivent permettre "d'assurer (...) la montée en gamme autour de labels, des signes de qualité, de la bio avec des objectifs chiffrés à cinq ans".
- Les agriculteurs sont priés de se structurer en inter-professions qui puissent peser dans les négociations.
- plus de transparence des coopératives dans la répartition de leurs gains à leurs adhérents.
- un taux de 50% de produits bio ou locaux dans la restauration collective en 2022.
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Producteur de lait à Carnet dans le sud Manche, Landry Rivière est membre de la commission «Communication» de Sunlait. Acteur des débats dans le cadre des EGA, il veut voir la co-construction de la filière laitière aboutir...
Une nouvelle formule de prix stoppée :
«Contrairement à ce que l’on peut observer dans de très grands groupes laitiers, Sunlait est reconnu par Savencia avec de réelles avancées acquises dans le passé. Le climat est constructif. Nous nous retrouvons tous les trimestres dans le cadre de réelles négociations pour parler contractualisation, prix, qualité, volume (...)», admet Landry Rivière.
En juin dernier, un protocole sur une nouvelle formule de calcul du prix du lait a même été signé. Il devait entrer en application sur le second semestre pour expertise et vérifier qu’il aboutissait à du «gagnant-gagnant». Une formule plus réactive, qui tenait compte de l’évolution du mixte produit, qui tenait compte de la marge des producteurs...
Pas encore sans doute un aboutissement mais ce qui aurait presque pu se faire de mieux.
Mais «patatras» le 27 septembre. Cinq jours avant les EGA lait, le protocole est dénoncé pas Savencia. «Nous n’arrivons pas à faire passer les hausses auprès des GMS (Grandes et Moyennes Surfaces» en guise de justification.
«Alors quand Daniel Chevreul dit à Caen qu’il faut discuter avec des OP fortes et fédérées, il a raison et c’est ce qu’il fait. Nous avons de vraies discussions. Ce n’est pas le copinage que nous pratiquons mais un vrai travail de fond depuis 5 ans. On passe du temps à co-construire une nouvelle formule qui correspond à la valorisation de l’entreprise mais le marché fait qu’on ne peut pas l’appliquer».
320 € eu lieu de 340 € : Voilà ce que voulait dénoncer publiquement Landry Rivière. «A quoi bon se battre sur une nouvelle formule si c’est pour s’aligner sur les moins-disants derrière?», s’interroge-t-il.
Tout n’est pas perdu pour autant. Le 11 octobre dernier, Sunlait a saisi le médiateur. Cela a permis de revenir à meilleure fortune sans faire pour autant affoler les compteurs : 332 € en novembre et 342 € en décembre.
«Mais il nous manque toujours les 20 € d’octobre». Les 1 000 litres ont été payés 320 € alors que la nouvelle formule affichait 340 €. Et de conclure: «il faut que la GMS et la transformation acceptent une meilleure répartition de la valeur ajoutée. Ce serait la meilleure façon de sortir par le haut des EGA».
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La première des annonces d’Emmanuel Macron, le 11 octobre à Rungis, a porté sur une rénovation de la contractualisation.
- Renforcer les organisations de producteurs pour rééquilibrer le rapport de force entre les producteurs et l’aval : Un contrat proposé par la production, pluriannuel (entre 3 et 5 ans), avec des prix sur la base des coûts de production et obligation d’en faire référence.
- Pousser au développement d’organisations de producteurs commerciales (OPC), et conditionner « certains dispositifs d’aide à la taille des organisations de producteurs commerciales ».
- Un outil de « pression » commerciale : « Une OP non commerciale est plus un outil de discussion que de pression ».
- Des contrats types pour la fin de l’année : Chaque filière doit proposer un contrat type pour la fin de l’année, ainsi que « d’ici la fin 2017 des plans de filières », indiquant les réformes à conduire. Ils doivent expliquer « voilà ce dont nous avons besoin pour regrouper notre offre, investir pour répondre à la demande des concitoyens, monter en gamme, définir des objectifs d’évolution en bio ou en produits sous signes de qualité, et prendre à bras-le-corps les défis internationaux »…
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En août 2017, l’AOP Sunlait a été invitée à apporter sa contribution à l’atelier 5 des EGA en tant qu’organisation économique mais aussi comme représentant d’agriculteurs chefs d’entreprises, investis dans la recherche de solutions co-construites et innovantes pour la pérennité des filières agro-alimentaires françaises. Nos propositions portent en particulier sur le renforcement du rôle des Organisations de producteurs…
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Le syndicat insiste sur le développement des organisations de producteurs (OP) pour rééquilibrer les négociations commerciales, sur la contractualisation entre OP, transformateurs et distributeurs, et sur l’importance de « faire respecter les dernières lois » (LME, loi conso, Sapin II) plutôt que d’en publier une nouvelle.
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