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Le Nutri-Score relève ses critères à partir du 1er janvier 2024 pour s’aligner sur les recommandations alimentaires européennes. Mais ce changement des règles pourrait faire reculer les grandes marques, qui craignent de voir les notes de leurs produits rétrograder. Seulement un quart des produits alimentaires affichent le Nutri-score…
La viande rouge, les céréales à teneur en sucre élevée et les produits transformés auront une note inférieure. Par ailleurs, le Nutri-Score inclut désormais le lait, les boissons lactées et les boissons végétales. Ces produits sont classés selon leur teneur en matières grasses et en sucre, notamment. L’eau, elle, conserve sa catégorie A…
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Selon le Canard enchaîné, des industriels laitiers sont intervenus auprès du gouvernement, pour tenter d’empêcher la réforme du Nutri-Score, qui devrait rétrograder les produits laitiers sucrés…
Des représentants de certains industriels du lait seraient intervenus auprès du ministère de l’Agriculture et celui de l’Économie. Cette agitation serait liée à leur inquiétude, de voir les produits laitiers sucrés rétrogradés après la prochaine réforme du dispositif d’étiquetage des produits en fonction de la valeur nutritionnelle, qui les classe de A (pour le plus nutritif) à E. Le changement de calcul devrait intervenir en fin d’année, les producteurs auraient ensuite deux ans pour mettre à jour leurs étiquettes…
Censée entrer en vigueur en fin d’année, la mise à jour du mode de calcul doit par exemple moins recommander les boissons à base d’édulcorant dans les rayons des six pays ou le Nutri-Score est en vigueur (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Luxembourg, Pays-Bas et Suisse)…
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La nouvelle méthode de calcul du Nutri-Score déclasse le lait de la catégorie A à B, voire C quand il est entier. Une nouvelle appréciation qui suscite « l’incompréhension » de l’interprofession laitière…
La révision du Nutri-Score aurait dû régler ses faiblesses et faire notamment que le lait entier bio passe en A comme le conventionnel. Finalement, tous les laits entiers passeront en C….
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L’UFC-Que choisir publie une nouvelle étude soulignant l’effet bénéfique du Nutri-Score sur les recettes des produits alimentaires. S’appuyant sur ces résultats, l’association réitère sa demande pour le rendre obligatoire en Europe… Dans quatre familles d’aliments où le Nutri-Score est très peu affiché, l’UFC-Que choisir constate qu’il n’y a eu aucune amélioration nutritionnelle « majeure » depuis 2015. Or ces catégories de produits sont les plus déséquilibrées nutritionnellement… La part des marques nationales refusant toujours de l'afficher couvre encore près des deux tiers des volumes des ventes. Pour l’UFC-Que choisir, seule l’obligation d’affichage du Nutri-Score pourra avoir un effet et inciter les industriels à améliorer leurs recettes…
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Le Nutri-score est appelé à évoluer. Adopté par sept pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Luxembourg, Pays-Bas, Suisse), ce logo nutritionnel fait désormais l’objet d’une gouvernance politique transnationale et d’un comité scientifique indépendant incluant des experts de chacun des pays. En France, c’est l’institut Santé publique France…
Courant 2023, plusieurs changements devraient intervenir dans la classification des aliments, après l’adoption, fin juillet, d’une « mise à jour » de l’algorithme du Nutri-score par l’ensemble des sept pays. « On présente un Nutri-score amélioré, qui a pris en considération de petites failles, compte tenu des connaissances scientifiques qui ont progressé », détaille le professeur Serge Hercberg…
Plusieurs fromages seront également reclassés, en fonction de leur teneur en sel et en matières grasses. Les fromages à pâte pressée pauvres en sel, comme l’emmental, rejoindront ainsi la ricotta et la mozzarella parmi les quelques fromages classés C…
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En 2023, le mode de calcul du Nutri-score va évoluer pour prendre en compte les recommandations santé des pouvoirs publics. Une étape clef pourrait être franchie en 2023 avec l’adoption par l’Union européenne d’un logo nutritionnel unique…
Six ans après son lancement, le code nutritionnel Nutri-score, qui permet d’identifier la qualité nutritionnelle des aliments, se généralise et s’améliore. Les consommateurs commencent à bien connaître et à faire confiance au logo, aux cinq lettres (A, B, C, D, E) colorées (vert foncé, vert clair, jaune, orange, rouge)…
Selon son promoteur, le professeur Serge Hercberg, le logo est apposé sur environ 60% de l’offre alimentaire. Une réussite car l’opposition des grands groupes agro-alimentaires comme Coca Cola, Ferrero, Lactalis, Mars… et de certains secteurs alimentaires (charcuteries, fromages…) a été et reste très vive…
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Sur la base de preuves scientifiques solides et les demandes des parties prenantes, le comité scientifique a identifié des domaines prioritaires pour renforcer l’efficacité de l’algorithme du Nutri-Score…
La prochaine étape finalisant l’évolution complète de l’algorithme interviendra en fin d’année 2022 avec des propositions de révision de l’algorithme pour les boissons…
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Ce logo a été choisi parmi quatre systèmes d’étiquetage nutritionnel différents car jugé comme étant le plus efficace et le plus facile à comprendre pour les consommateurs.
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Nutri-Score : La présence du logo booste la demande des produits les mieux notés
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S’appuyant sur des bases scientifiques solides, le Nutri-score a récemment été mis à jour pour être plus performant et plus en accord avec les recommandations nutritionnelles les plus récentes. Il n’est toujours pas obligatoire, du fait de la réglementation européenne. Mais les choses pourraient changer. Dans le cadre de sa stratégie « Farm to fork », la Commission européenne s’est engagée à proposer, d’ici 2023, un logo d’information nutritionnelle obligatoire à l’échelle de toute l’Union européenne…
Plus d’une centaine d’études ont été publiées depuis 2014 démontrant l’intérêt de ce logo, en particulier pour les populations défavorisées, ainsi que ses performances supérieures par rapport aux autres logos. Mais cette annonce n’est pas du goût de tous : certains lobbys industriels très actifs poursuivent leur mobilisation pour empêcher son adoption au niveau européen…
A l’issue d’une bataille qui a duré près de 4 ans, ce logo a finalement été adopté en France et dans six autres pays européens, mais sur une base volontaire. A l’origine des pressions anti-Nutri-Score, on retrouve plusieurs grandes entreprises alimentaires qui s’opposent depuis toujours à son implémentation (Ferrero, Lactalis, Coca-Cola, Mars, Mondelez, Kraft…) ainsi que certains secteurs agricoles, notamment ceux du fromage et des charcuteries et leur puissante représentation européenne (COPA-COGECA)…
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Le lait, les boissons lactées et les boissons végétales ont été incluses dans l’algorithme des boissons, « en assurant une classification du lait écrémé et demi-écrémé dans les classes les plus favorables et en permettant une différenciation entre les différents types de lait selon leur teneur en matières grasses et avec les boissons lactées sucrées »…
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« Nous, on n'applique pas le Nutri-Score », clame Nicolas Cussac, producteur de bleu d'Auvergne, qui préfère mettre en avant l'authenticité de ses fromages traditionnels plutôt que les notations du système d'étiquetage nutritionnel français…
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Dire que l’étiquette nutritionnelle Nutri-Score a donné lieu à une bataille de lobbys relève de l’euphémisme. Un véritable cas d’école du lobbying mené par une filière, décrypté dans deux récents ouvrages…
Le premier, Mange et tais-toi, de Serge Hercberg, est un récit personnel des nombreuses pressions reçues par ce professeur en épidémiologie nutritionnelle, qui a présidé le Programme national nutrition santé en France de 2001 à 2017 ; une plongée saisissante dans les coulisses de la prise de décision en santé publique…
Le second, Des lobbys au menu, écrit par Daniel Benamouzig (Centre de sociologie des organisations, CNRS et Sciences Po) et Joan Cortinas Muñoz (chercheur associé à la chaire santé de Sciences Po), est une enquête sociologique sur les différents types d’intervention de l’industrie agroalimentaire dans la sphère publique. Une recherche menée sur deux ans, qui démontre, au-delà des conflits d’intérêts individuels, l’existence d’activités d’influence « systémiques »…
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Selon IRI, les produits affichant un meilleur profil nutritionnel (Nutri-Score A ou B) gagnent des parts de marché, tandis que les moins bien notés (E) perdent du terrain…
Les produits A et B voient leur part de marché cumulée croître de 0,7 point sur la période (+ 0,3 pour le A, + 0,4 pour le B). À l’inverse, en bas de l’échelle, c’est un -0,5 point pour la notation E, plus grosse régression du panel. Au centre, sanction similaire pour les produits au Nutri-Score C avec un recul de part de marché de 0,4 point, alors que ceux notés D terminent avec + 0,2 pt.
Le nombre moyen d’aliments au profil E présents en rayon a diminué de 3,5% en un an. L’offre de produits au profil C recule de 3,6%. Les autres profils nutritionnels voient leur assortiment diminuer en rayon dans des proportions moindres (-2,2% à -2,5%), en ligne avec la stratégie des enseignes de rationaliser leur offre en général.
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