Les statistiques viennent progressivement bouleverser le travail dans les champs et les élevages. L’exploitation de données massives aide à adapter l’alimentation des troupeaux.
Les mathématiques ont fait leur entrée dans les champs. Les statistiques viennent bousculer les habitudes ancestrales. Depuis leurs laboratoires, et notamment ceux des Instituts Techniques Agricoles, des chercheurs travaillent ainsi à améliorer la qualité des productions grâce à la modélisation prédictive.
Les mathématiques ont fait leur entrée dans les champs. Les statistiques viennent bousculer les habitudes ancestrales. Depuis leurs laboratoires, et notamment ceux des Instituts Techniques Agricoles, des chercheurs travaillent ainsi à améliorer la qualité des productions grâce à la modélisation prédictive.
Du côté des éleveurs aussi, les statistiques - et donc aujourd’hui le Big data-, changent la donne. En France, 7% des exploitations laitières étaient équipés de robots de traite à fin 2015.
Connectés, ils collectent non seulement le lait mais l’analysent aussi en temps réel et remontent les informations sous forme de tableau de bord. L’agriculteur a ainsi des informations sur la qualité du lait et sur les paramètres entrant en ligne de compte.
Des informations précieuses pour mieux gérer les troupeaux laitiers. "Sur la base des données collectées jour après jour, croisées avec la qualité des aliments, nous améliorons les modèles de prédictions et sommes capables de prédire la quantité et la qualité de lait qu’un vache va produire", indique ce chercheur Toulousain. Bref, les mathématiques n’ont pas fini booster la productivité agricole.