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C'est un nouveau round de négociations commerciales qui est en cours pour Sodiaal, connu pour Yoplait, Candia ou Entremont. Celui sur ses grandes marques achevées, c'est au tour de ses marques distributeurs (MDD). Car les MDD représentent près de 50% de son activité…
Sodiaal demande entre 2% à 4% de hausse des prix pour garantir une juste rémunération à ses éleveurs. Pour ses marques nationales, Sodiaal dit avoir obtenu des « hausses raisonnables ». Selon la FCD, l'augmentation obtenue par les industriels pour 2024 s'élèverait entre « de 2% à 3% »…
Nouveauté de cette année, la loi Descrozaille (Egalim 3) en application depuis le début mars prévoit que la sacralisation des charges concerne aussi les MDD. Ce qui n'était pas le cas jusque-là. Les entreprises attendent donc de voir sur cette première année, quel sera le résultat des négociations avec les enseignes…
L'objectif est d'atteindre 50 centimes le litre en 2024. « Nous n'avons pas le droit à l'erreur, sinon nous allons manquer de moyens notamment pour financer les enjeux environnementaux. Nous avons monté une marche, il faut aller plus loin pour redonner des perspectives aux jeunes et donner envie de s'installer »…
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En procédure judiciaire, Savencia et l'association d'OP Sunlait voudraient conclure un nouvel accord-cadre d'ici l'audience en septembre…
Lors de son assemblée générale, l'organisation de producteurs Ouest'Lait (ex-CLE-P&S Ouest) a présenté la proposition faite à Savencia : Sunlait propose un pack volume, prix et RSE ; Savencia veut un prix proche de celui de ses concurrents…
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Le groupe Bel et Carrefour ont conclu un accord commercial le 1er février, intégrant pour la première fois les enjeux de transition climatique…
Le contrat signé entre Bel et Carrefour prévoit « un portefeuille produits large et diversifié répondant aux besoins des consommateurs, notamment le développement de l'offre végétale et de formats adaptés aux enjeux d'accessibilité »…
De son côté, le distributeur fait ainsi entrer en application l'une des lignes fortes du plan stratégique 2026 de son PDG, Alexandre Bompard : exiger de ses 100 plus gros fournisseurs qu'ils respectent la trajectoire 1,5 degré de la COP de Paris, sous peine de déréférencement…
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« Sans hausse significative de la part des distributeurs, nous ne pouvons revaloriser le prix du lait », regrette Pascal Le Brun, président de la Coopération laitière, qui livre son point de vue sur les actualités du moment. Au programme : compétitivité, prix du lait et Sodiaal…
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Lait, emballages, énergie… Le leader mondial du lait Lactalis estime à + 15 % la hausse de ses charges en 2022. Les négociations avec la grande distribution sont serrées… Lactalis et ses producteurs de lait ont trouvé un accord pour une revalorisation du prix du lait en mai et juin. Pour ces deux mois, l’industriel lavallois et l’Unell ont convenu d’un prix de base de 430,34 € pour 1 000 litres de lait. Pour le mois d’avril, faute d’accord, Lactalis avait fixé unilatéralement le prix à 405,80 € la tonne pour le bassin laitier du Grand Ouest…
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427€/1000 litres en conventionnel et 503€/1000 litres en bio pour avril
Un nouvel accord a été conclu entre les deux parties le vendredi 8 avril 2022 : le prix « MonBBLait® » sera revalorisé en 2022 pour 100% de la collecte, et continue à assurer ainsi un lait durable et de qualité…
L'APBO et le Groupe BEL ont signé depuis 5 ans un partenariat matérialisé par un contrat-cadre. Celui-ci prévoit la possibilité de renégociation en fonction d'indicateurs définis. Dans ce contexte économique complexe, les 2 parties sont ainsi revenues à la table des négociations dès l'application de cette clause, début avril 2022 :
- Pour le prix « MonBBLait® », augmentation du prix de référence fixé à l'automne 2021 de + 50 € / 1000 L sur les mois de mars, avril, mai 2022 et de + 45 € / 1000 L de juin à septembre 2022. Pour le 4ème trimestre et afin de donner de la visibilité aux éleveurs, l'augmentation sera de minimum + 35 € / 1000 L, renégociable en septembre 2022 en fonction du contexte économique. Ainsi, pour un lait « MonBBLait® » Bel & l'APBO projettent un prix de référence 38/32 moyen annuel minimum de 413,25€/1000 L, incluant un prix de base, une prime alimentation sans OGM (<0.9%) de 15€/1000L et une prime Vaches aux Pâturages de 6€/1000L. Par ailleurs, le prix final payé aux éleveurs comprend en plus une prime liée au taux de matière grasse et matière protéique du lait livré.
- Pour le lait « MonBBLait® » Bio : augmentation du prix de base fixé à l'automne 2021 de + 25 € / 1000 L sur les mois de mars, avril, mai 2022 et de + 22,5 € / 1000 L de juin à septembre. De même pour le 4ème trimestre, augmentation de minimum 17,5 € / 1000 L, renégociable en septembre 2022 en fonction du contexte économique. Le prix de référence du lait « MonBBLait® » Bio revalorisé varie ainsi entre 503 et 495,5 euros / 1000L en fonction de la période.
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France OP Lait conteste la valorisation B/P des industriels
« (…) Du jour au lendemain, il semblerait qu’une majorité de transformateurs souhaitent apporter de manière unilatérale une correction de l’Indicateur Beurre-Poudre : un correctif de -47.7 € correspondant à la réactualisation évaluée par ATLA des coûts de transformation supportés par la fabrication du beurre poudre. Ces derniers passeraient de 71.70€/1000L à 119.50€/1000L. La part du beurre poudre variant de 10% à 50% dans certains mix industriels, l’impact sur le prix du lait (de 5 à 10%) en cette période de hausse de nos coûts de productions (énergies, aliments,… etc.) est inacceptable. (…) »
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Les prises de paroles publiques des deux parties attestent de tensions importantes mais pas irréconciliables. Retour sur une crise en deux temps…
Ils avaient pourtant trouvé un accord en octobre 2022, à la suite d’une médiation. A l’époque, certains syndicalistes assuraient que « l’on avait tordu le bras à Lactalis » qui de peur de passer devant le comité de règlement des différends commerciaux agricoles avait fait des concessions aux producteurs. Lactalis n’avait alors pas manqué de se targuer d’un prix élevé par rapport à ces concurrents. Explication : les cours du beurre-poudre, dont la proportion est importante dans la formule de prix entre l’Unell et Lactalis, avaient tiré les prix à la hausse. La laiterie avait alors obtenu de l’Unell un rabotage « exceptionnel »...
Cette année retournement de situation, le beurre-poudre diminue et le prix calculé par la formule de prix aussi. La formule contractuelle entre Lactalis et l’Unell définit un prix du lait à 401€/ 1000 l sur juillet et août. Alors l’Unell demande à Lactalis de limiter la baisse du prix du lait comme la hausse a été limitée l’année dernière…
« Lactalis a proposé à l’organisation de producteurs Unell une valorisation de 15 € supplémentaire », ajoutant que « le marché beurre-poudre international subit, en effet, une forte érosion des prix, qui ont été pratiquement divisés par deux en un an. » Une proposition non satisfaisante pour les producteurs regroupés au sein de l’Unell. « Nous demandions 435 euros en prix de base 38 32, pour rattraper le retard depuis le début de l’année ». L’association d'OP s’est retrouvée devant une fin de non-recevoir d’où le déclenchement de la clause de sauvegarde. « Nous ne pouvons pas faire des ajustements que quand cela arrange Lactalis. »…
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Pour Pascal Le Brun, l’embellie devrait se poursuivre pour la paie de lait des éleveurs, malgré des incertitudes sur les marchés mondiaux…
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La CR et l’APLI ont manifesté, le 7 février à Massy devant le siège mondial de Carrefour. A cette occasion, « Carrefour a annoncé avoir retenu un prix de 0,54 €/l dans le cadre des négociations commerciales 2023 »…
Derrière une soi-disant volonté de rémunérer les producteurs, la grande distribution pense d’abord à favoriser ses propres marques (MDD) avant celles des producteurs. Carrefour a concédé l’importance des MDD dans ses ventes, 55 % des volumes de lait de consommation…
Les dirigeants de Carrefour ont consenti à donner plus de visibilité dans leurs rayons à la première marque de lait équitable en France (une allusion à FaireFrance, ndlr)…
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« La situation des éleveurs est critique, on échange beaucoup avec eux. Dans notre tarif de septembre, on fait un pas vers eux pour arriver à terme à 1 euro le litre de lait premier prix. On va d’abord passer en septembre la barre des 80 centimes dans notre enseigne et par conséquent beaucoup d’autres laits sont déjà à 1 euro. Donc on réduit l’écart vis-à-vis de l’objectif des agriculteurs »… Le rôle de la grande distribution est-il de défendre le pouvoir d’achat des consommateurs ou les revenus des agriculteurs ? « Ma conviction, c’est qu’il faut faire les deux. La chaîne alimentaire est composée de maillons. D’un côté de la chaîne, le maillon c’est le consommateur. De l’autre, c’est le producteur initial, l’agriculteur. Une chaîne, par définition, a la force de son maillon le plus faible. Aujourd’hui il y a des maillons faibles, c’est le monde agricole. Il faut l’aider. Je dis que l’on ne peut pas privilégier un des maillons au détriment d’un autre. Sinon dans la durée ça craque. C’est ce qui est un peu en train de se passer. Donc il faut refaire le lien entre alimentation et production »…
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Carrefour annonce la signature d'une nouvelle 'Filière Qualité' sur la crème UHT afin d'assurer une rémunération plus juste de ses partenaires producteurs. Cette initiative s'inscrit dans la continuité du partenariat lancé en janvier 2021 avec la Laiterie Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) et l'Association des Producteurs Laitiers du Bassin Centre (APLBC) sur le lait UHT Filière Qualité Carrefour...
Cette signature repose sur un contrat tripartite entre Carrefour, la LSDH et l'APLBC offrant davantage de visibilité et de perspectives aux 326 producteurs concernés. Ceux-ci disposeront ainsi de garanties de volumes sur 3 ans, ainsi qu'une plus juste rémunération. Le tarif des 1000 litres passe ainsi de 390 à 430 euros, tant pour le lait que la crème UHT FQC...
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Négociations Lactalis-OPLGO : Pas d’accord sur le prix du lait d’avril
La tentative de Lactalis (comme Sodiaal) de faire appliquer un nouvel indicateur Beurre/Poudre non validé par le Cniel a bloqué les négociations. Pas d’accord non plus pour l’Unell… Le prix imposé par Lactalis devrait tourner autour de 405,8 € (38/32) en Bretagne Pays de Loire
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En Normandie, c’est fait ! Dans les autres régions, les discussions étaient encore en cours au 16 mars.
Le site Danone du pays de Bray est plus exposé aux marchés export. La nouvelle formule de prix en tiendra compte.
L’OP Caplait et Danone ont trouvé un accord pour une nouvelle formule de prix du lait qui s’appliquera en 2023. Elle collera davantage à la réalité des exploitations, avec une référence au coût de production moyen de 30 élevages représentatifs de l’OP – au lieu du coût de production du quartile supérieur d’une référence de centre de gestion. De plus, la formule reflétera le mix produit de l’usine de Ferrières-en-Bray, plus orientée sur les marchés export et donc le beurre poudre.
« Nous avons aussi introduit des primes pour les exploitations qui auront réalisé leur diagnostic carbone et leur diagnostic bien-être animal », ajoute Laurent Schatz, responsable amont chez Danone…
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