Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Le dilemme des industriels laitiers privés

Le dilemme des industriels laitiers privés | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« Il ne sera pas possible de revenir aux prix d’avant crise. Les industriels se trouvent face à une double injonction : assurer l’accessibilité des produits aux consommateurs et en même temps une juste rémunération des producteurs »...


Confrontés à une hausse du prix des matières premières et de leurs propres coûts de transformation qui ne diminuent pas, ils estiment compliqué, à date, de rouvrir des négociations commerciales, compte tenu de leurs taux de marge très faible (1 à 3 %)…


La FNIL est la voix des industriels laitiers privés. Elle compte une centaine d’adhérents : des grandes entreprises (Danone, Bel, Savencia et Lactalis) mais aussi une dizaine d’ETI (Olga, SDH, SILL, Bellevaire…) et 80 % de PME. Au total ce sont 300 sites de fabrication répartis dans toute la France, mais particulièrement dans le grand ouest et en Auvergne-Rhône-Alpes, qui emploient 36 000 personnes et génèrent un chiffre d’affaires en France de 20 milliards d’euros…

Cedric's insight:
voir aussi FNIL : Pour les industries laitières, « les marges des laiteries sont serrées »
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Renégociation commerciale : pas de menace sur le prix du lait

Renégociation commerciale : pas de menace sur le prix du lait | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La Fnil se félicite des propos du ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire indiquant qu’il n’y aurait pas de renégociation généralisée…


« Les efforts des acteurs de la transformation laitière pour maintenir un prix du lait qui assure la juste rémunération des producteurs de lait sont ainsi reconnus », soulignent les industriels du lait, alors que les coûts de production restent élevés.

Cedric's insight:
Lactalis : « le prix du lait a augmenté de 25% par rapport à l'année dernière", et les couts de production - "les énergies, les transports, les emballages" - sont en hausse de 28%...

voir aussi Fnil : «Nos comptes d’exploitation sont fragiles», des renégociations commerciales avec des tarifs à la baisse ne sont pas possibles
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Egalim 2 – Négociations commerciales : la filière des produits laitiers attend des hausses en rayon

Egalim 2 – Négociations commerciales : la filière des produits laitiers attend des hausses en rayon | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Face à des négociations commerciales « tardives, peu réactives et insuffisamment efficaces » aux dires de la Fédération des industriels laitiers, les acteurs des produits laitiers demandent des hausses de tarifs « légitimes »…


Selon la Fnil, le prix du lait aurait augmenté de près de 25% en un an. Des négociations commerciales estimées « tardives, peu réactives et insuffisamment efficaces », targuant d’une inflation sur les produits laitiers moindre en rayon que celles des coûts, comme le lait entier (+5%), le lait demi écrémé (+6%) ou les yaourts (+7%)…


De son côté, la FNPL a salué les prises de positions d’Intermarché et de Système U. Elle appelle les autres distributeurs à suivre cet exemple et « à ne plus vendre après le 6 septembre 2022 de lait qui ne permet pas une juste rémunération des éleveurs, déconnecté de ce qui est pratiqué dans les pays européens comparables ».

Cedric's insight:
voir aussi Les négociations commerciales entre distributeurs et industriels patinent

Les renégociations commerciales ne sont « pas du tout terminées » https://sco.lt/9HevoG
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FNIL : Pour les industries laitières, « les marges des laiteries sont serrées »

FNIL : Pour les industries laitières, « les marges des laiteries sont serrées » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« La marge nette du groupe Lactalis en 2022 est de 1,3%, de 2,3% pour Bel, de 1,2% pour Savencia et de 3,4% pour Danone. Or, l’achat du lait aux producteurs pèse 55% dans les charges des laiteries. Pour augmenter le prix du lait payé aux éleveurs, nous devons revenir sur des marges entre 3 et 4% »…

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voir aussi FNPL - Négos : l’exemption laitière doit perdurer
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Fnil : «Nos comptes d’exploitation sont fragiles», des renégociations commerciales avec des tarifs à la baisse ne sont pas possibles

Fnil : «Nos comptes d’exploitation sont fragiles», des renégociations commerciales avec des tarifs à la baisse ne sont pas possibles | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« Il est urgent de comprendre qu’il y a des réalités différentes entre les secteurs de l’agro-alimentaire. Et la filière laitière est clairement différente des autres filières. Les renégociations ne sont pas justifiée car nous nous ne voyons pas dans nos comptes et nos coûts de baisses de prix. Tout le monde parle de l’énergie avec la baisse du prix spot de 60% mais nos contrats sont signés sur des niveaux bien plus élevés que les prix spots et sur 2, 3 ou même 4 ans! Quant au carton ou au plastique, ils sont encore à +10% en février 2023 par rapport à février 2022…


Dans la filière laitière, le poids de la matière première, donc le lait, pèse 55% du compte du résultat. Ce qui est énorme par rapport à d’autres filières où ce ratio peut se situer entre 15 et 20%. Et depuis un an, le prix a augmenté de 25% et il ne baisse pas, contrairement à ce que certains disent ou pensent. Le prix ne baisse pas réellement et restera durablement élevé puisque la collecte se raréfie et que la demande reste élevée. Nous pensons donc qu’en 2023, les prix resteront élevés et même peut-être plus élevés que le prix des Allemands…


Les marges habituellement faibles des industriels laitiers privés ont encore baissé en 2022. Les quatre de nos plus grands adhérents affichent une marge nette de 1 à 2%. L’industrie laitière a toujours été une économie de volume et non de fortes marges. Nos comptes d’exploitation sont donc fragiles. Et vous devez noter que dans la transformation laitière, les salaires ont augmenté de 10% et qu’il nous faut financer les coûts de la décarbonation avec des investissements qui sont certes nécessaires mais qui sont très onéreux. On ne pourra pas financer tous les enjeux qui sont les nôtres sans reconstituer les marges, notamment pour aider l’amont, le monde agricole. »

Cedric's insight:
La filière lait : 300 000 emplois dans la filière : 200 000 en élevage, 78 000 en entreprises laitières, 22 000 en activités indirectes laitières.

Voir aussi Inflation : Lactalis n’est pas prêt à renégocier ses prix avec les distributeurs
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