Contrats, prix, bio : les annonces déjà connues des Etats généraux de l'Alimentation | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Des contrats basés sur les coûts de production, une organisation en filières, la montée en puissance de l'agriculture bio, le tout décidé par ordonnances au printemps 2018.

Voici les principales annonces faites à la mi-octobre, à mi-parcours de ces Etats généraux de l'alimentation, par leur maître d'oeuvre Emmanuel Macron :

- Des ordonnances au premier semestre prévoiront de fonder les contrats entre agriculteurs et leurs clients (distributeurs, industriels) sur le coût de revient proposé par l'agriculteur.

- Pour les négociations commerciales de fin d'année, les acteurs sont priés de s'engager à refléter "l'esprit de la loi à venir" sous l'égide du gouvernement

- Les négociations commerciales doivent s'inscrire dans une contractualisation pluriannuelle de 3 à 5 ans.

- Pour établir ces coûts de production, filière par filière, "des indicateurs de marché doivent être définis" avec un renforcement de l'Observatoire des prix et des marges ainsi que des contrats-types. Le rôle du médiateur des relations commerciales agricoles sera également renforcé.

- relèvement du seuil de revente à perte (SRP) pour les produits alimentaires et encadrement des promotions

- conclure pour la fin de l'année des plans de filières qui doivent permettre "d'assurer (...) la montée en gamme autour de labels, des signes de qualité, de la bio avec des objectifs chiffrés à cinq ans".

- Les agriculteurs sont priés de se structurer en inter-professions qui puissent peser dans les négociations.

- plus de transparence des coopératives dans la répartition de leurs gains à leurs adhérents.

- un taux de 50% de produits bio ou locaux dans la restauration collective en 2022.