Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Marques de distributeurs : Sodiaal dénonce les pratiques des enseignes

Marques de distributeurs : Sodiaal dénonce les pratiques des enseignes | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La coopérative laitière négocie difficilement avec les distributeurs les tarifs des produits MDD. « Il y a un double discours des distributeurs qui défendent les agriculteurs et, en même temps, qui refusent de prendre en compte la hausse du prix du lait et menacent d’aller chercher du lait non-Français »…


Dans un contexte où la colère des agriculteurs reste vive, Sodiaal ne cache pas son agacement face aux enseignes. Il les accuse de vouloir tirer les prix vers le bas dans le cadre des négociations tarifaires en cours concernant les produits de MDD fabriqués par Sodiaal. Et l’enjeu est de taille : ces MDD représentent autour d’un tiers de son activité, les produits vendus en grande surface par la coopérative étant pour moitié des MDD…

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voir aussi L'essor des MDD n'est pas conjoncturel mais structurel
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LME/Egalim : les propositions de Michel Biero, Lidl

LME/Egalim : les propositions de Michel Biero, Lidl | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Un contrat signé avec une multinationale dans le cadre de la Loi de Modernisation de l’Économie de 2008, un énorme pavé de feuillets vs les 4 pages d’un contrat tripartite Lidl noué avec un groupement d’éleveurs et un industriel…


Les grandes marques 20% moins chères en Europe : la LME a un effet pervers sur les prix des produits des multinationales en France. « Mes collègues de Lidl en Europe - en Allemagne, en Italie, en Espagne - vendent les mêmes grandes marques 15% à 20% moins cher qu’en France car ils n’ont pas la LME, une spécificité française. Tant qu’on n’aura pas réformé la LME, les lois Egalim qui vont se succéder ne serviront à rien. »…


« On peut se dire qu’un litre de lait sorti de la ferme, on ne peut plus l’acheter en dessous de 46 centimes. Certains le payent 40, 41 ou 42 cts. Il faut que le législateur intervienne. Pourquoi ne pas mettre en place le litre de lait à 1€ ? Je propose d’interdire les promotions de façon expérimentale sur le lait, le porc et le bœuf, les trois secteurs d’élevage les plus en difficulté aujourd’hui. Sauf bien sûr en cas de demande du monde agricole s’il y a surproduction. »…

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voir aussi Rémunération des agriculteurs: le patron d'Intermarché appelle à un texte "plus contraignant"
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Le prix des produits laitiers ne devrait pas baisser en 2024 dans les supermarchés

Le prix des produits laitiers ne devrait pas baisser en 2024 dans les supermarchés | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les négociations commerciales entre les industriels et les distributeurs ont abouti à une quasi stabilité des prix des produits laitiers…


 "On est arrivé à la table des négociations avec non seulement pas de baisse mais plutôt des augmentations de l'ordre de 2 à 3%, explique le représentant des industriels, parce que le coût de la matière première agricole reste élevé puisque les éleveurs, ont non seulement besoin d'une rémunération, mais ont également des propres coûts de production qui restent élevés"…


Les distributeurs demandaient eux 2 à 3% de baisse aux entreprises laitières selon le PDG de la Fnil. "Donc, au final, après d'âpres discussions et ça a été quand même très compliqué avec certains d'entre eux, on est arrivé bon an mal an à une stabilité, donc les prix ne devraient pas augmenter beaucoup plus."…


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Négos commerciales : les grands industriels évoquent « 2 à 3 % de hausses »

Négos commerciales : les grands industriels évoquent « 2 à 3 % de hausses » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’Ilec, organisation représentant les très gros industriels de l’agro-alimentaire, a dit s’attendre à une hausse moyenne de 2 à 3% des tarifs facturés à la grande distribution, un grand nombre d’accords n’ayant cependant « pas encore été trouvés »…


40 % des négociations qui devaient s’achever au 31 janvier, c’est-à-dire celles qui concerne les très gros industriels, se sont achevées par un accord. « Un des points d’explication » au fait que de nombreuses négociations ne se sont pas achevées à la date imposée, « c’est qu’un certain nombre de négociations se font à l’étranger avec des structures qui ne reconnaissent pas ces dates butoir » et que « la loi française n’est pas respectée par certaines de ces structures internationales »…


Les agro-industriels reprochent régulièrement à leurs clients supermarchés de délocaliser hors de France une partie des négociations - celles avec les plus gros groupes - sur les conditions de vente de leur production, afin de se soustraire au droit français.

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voir aussi Lactalis : Des négociations avec la GMS "au niveau européen", donc hors de France
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Lactalis : Des négociations avec la GMS "au niveau européen", donc hors de France

Lactalis : Des négociations avec la GMS "au niveau européen", donc hors de France | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Dominique Schelcher, PDG de Système U, avoue que les négociations avec Lactalis tendent à se faire "au niveau européen" donc hors de la France. Apolline de Malherbe est sidérée...


D. Schelcher : « L’objectif pour Lactalis à terme, mais ça n’est pas encore fait aujourd’hui, c’est effectivement qu’on négocie au niveau européen, parce que c’est aussi une multinationale, mais avec le respect de la part de matière première agricole. »….


A de Malherbe : « ça veut dire que, au moment où on se parle, en réalité Lactalis et Leclerc négocient en dehors du périmètre français. (…) Ca ne se passe pas en France ?! Lactalis entreprise française, Leclerc entreprise française, font leur prix en dehors de l’hexagone »…


DS : « Posez la question à mes confrères, mais Lactalis est une entreprise à dimension mondiale … »

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Lactalis accepte la médiation demandée par les producteurs

Lactalis accepte la médiation demandée par les producteurs | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Un premier pas pour sortir de l’impasse ? Ce mardi 23 janvier 2024, Lactalis a accepté la médiation demandée par l’Unell, Union nationale des éleveurs laitiers livrant Lactalis, ceci afin « de pouvoir continuer une discussion constructive avec l’organisation de producteurs »…

Les négociations entre l’industriel mayennais et l’Unell étaient suspendues depuis plusieurs semaines, les deux parties n’ayant pas réussi à s’entendre sur le prix du lait payé par les usines du numéro 1 mondial du lait aux éleveurs…
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voir aussi Négociations commerciales : Bras de fer Lactalis - Unell
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Les coopératives laitières dénoncent la remise en cause de la loi Egalim

Les coopératives laitières dénoncent la remise en cause de la loi Egalim | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Pour l’instant les nouvelles qui remontent des box de négociation ne sont pas à l’avantage de l’amont de la filière. « Arrêtons de retourner dans cette guerre des prix pour contenter Bercy »…


Parmi les coopératives laitières soumises à la date butoir du 15 janvier, 20% n’avait pas encore signé. Celles qui l’ont fait clôturent avec des tarifs stables voire en légère baisse. « Concrètement la hausse de la matière première agricole n’a pas été obtenue », alors que les besoins des coopératives laitières sont de l’ordre de 3% « proche de ce que sera l’inflation en 2024 »…


Les transformateurs générant un chiffre d’affaires de plus de 350 millions d’euros ont jusqu’au 31 janvier pour finaliser les négociations avec les enseignes de la grande distribution. Mais là encore, les plus grandes entreprises ont du mal à faire entendre leurs besoins…


« Nous n’arrivons pas à faire passer la hausse de la MPA auprès des distributeurs. Ils ne veulent pas entendre non plus les hausses des charges au niveau industriel. Si nous n’arrivons pas à faire passer ces hausses, c’est sur le prix du lait que cela se traduit. Sous la pression du ministre de l’Économie, les distributeurs veulent la mise à mort des lois Egalim. Soyons raisonnables, la demande de la distribution n’est ni entendable ni acceptable. »

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voir aussi Négociations commerciales : un résultat « dramatique » pour les coopératives

Négos : un goût amer pour les PME et ETI
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FNIL, FNSEA & JA : « Les distributeurs remettent trop souvent en cause la matière première agricole »

FNIL, FNSEA & JA : « Les distributeurs remettent trop souvent en cause la matière première agricole » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La FNIL représente une centaine d’entreprises, dont 80% de PME, et les quatre géants laitiers que sont Savencia, Bel, Danone et Lactalis. Une grande partie, entre 30 et 40% des PME, n’ont pas encore signé avec les enseignes de la distribution. 9% des grands industriels ont signé les négos à ce jour…


« Nous avons fait remarquer que le prix de la MPA (matière première agricole) était remis en cause. Les distributeurs font remarquer avec subtilité que le prix de certaines matières premières a baissé et que, par conséquent, il faut aussi baisser nos prix. »…


La tendance à l’expansion des MDD (marques de distributeurs), en particulier en entrée de gamme, ne doit pas favoriser une préférence pour les produits importés…

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voir aussi FNSEA et JA dénoncent une pression à la baisse des distributeurs sur les prix

Carrefour, Intermarché… La Fédération nationale de l’industrie cible les deux enseignes de distribution
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Unell : « Le diktat de Lactalis »

Unell : « Le diktat de Lactalis » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
« Lactalis fait supporter aux producteurs de lait 100% des coûts de transformation du beurre/poudre, ainsi que la forte volatilité de ses cotations. Ce faisant, l’entreprise s’offre une marge fixe et transfère 100% des risques de ce segment de marché qui résulte de sa seule stratégie. Une situation également révoltante puisqu’en parallèle Lactalis nous adresse un « non » catégorique à une meilleure prise en compte des prix de revient sur la part du lait destiné au marché intérieur »

• Lactalis refuse de prendre en compte l’évolution des prix de revient demandée par l’Unell
• Depuis décembre, le Cniel ne publie plus d’indicateur de valorisation beurre-poudre
• Un prix de revient en élevage réévalué à 1%, contrairement aux 5% demandés par l’Unell.
• Un indice des prix de vente sorties usine qui ne permet pas d’être dans le principe de « construction du prix en marche en avant »
• Une valorisation beurre-poudre dont le coût de transformation aurait doublé depuis 2011
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voir aussi Négociations commerciales : Bras de fer Lactalis - Unell
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Egalim : le lobby européen de la distribution porte plainte devant la Commission

Egalim : le lobby européen de la distribution porte plainte devant la Commission | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Eurocommerce, organisation européenne qui rassemble grossiste et détaillants a porté plainte devant la Commission contre la loi Descrozaille, ou Egalim 3…


Eurocommerce a porté plainte devant la Commission, avançant que « La loi Descrozaille empêche les détaillants et les grossistes de rechercher de meilleures conditions d'approvisionnement dans le marché unique européen. Cela empêche les détaillants et les grossistes d'offrir un plus grand choix et des prix plus abordables aux consommateurs à travers l'Europe. »..


Les distributeurs regrettent que dans certains secteurs comme les vaccins, les entreprises soient encouragées à faire des économies d’échelle en se plaçant au niveau européen, tandis que les produits de grande consommation échappent à cette règle…

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voir aussi Négociations commerciales : quelles améliorations suite aux lois EgAlim ?
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Adepale : les PME et ETI de l’alimentaire font face à un mur d’investissements

Adepale : les PME et ETI de l’alimentaire font face à un mur d’investissements | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it


L’Adepale s’alarme de la dégradation des capacités financières et industrielles des PME et ETI, alors que les négociations commerciales 2024 commencent…


Les 3 000 PME et ETI alimentaires pèsent très lourds. Réparties sur l’ensemble du territoire, « ces entreprises génèrent 20% du chiffre d’affaires de l’industrie manufacturière française et 14% de la valeur ajoutée du pays ». Elles réalisent 60% de l’EBE et de la valeur ajoutée du secteur alimentaire…


Elles font pourtant face à un mur d’investissements de 15 milliards d’euros d’ici à 2050, pour notamment répondre aux objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone gouvernementale.

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voir aussi « Si c’était aussi simple de baisser les prix, la baisse s’appliquerait également aux MDD »

Ania : « La transparence des prix doit concerner toute la filière, des agriculteurs aux distributeurs »

4 associations de consommateurs réclament un accord sur la modération des marges dans l'alimentaire
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Négos : Yoplait va demander des hausses de prix entre 5 et 10%

Négos : Yoplait va demander des hausses de prix entre 5 et 10% | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

C'est ce que la marque de yaourt demandera aux enseignes de grande distribution, en raison d’une hausse des coûts du sucre, du lait, des transports logistiques et des salaires notamment…


Des coûts supplémentaires qu'il faut répercuter avant tout pour assurer aux éleveurs de vaches laitières un revenu suffisant. "On appartient à une coopérative d'éleveurs laitiers, il faut qu'ils vivent de leur métier."…


Les hausses de prix que demandera Yoplait cette année seront toutefois bien moins importantes que sur les deux dernières années…

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voir aussi Lactalis veut des hausses de prix de 4 à 6%, contre +12% en 2023

France OP lait craint la destruction de valeur par les négociations commerciales
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FCD : Les géants de l'industrie poursuivent la même stratégie d'augmentation des marges

FCD : Les géants de l'industrie poursuivent la même stratégie d'augmentation des marges | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« Créons un cadre qui continue de protéger les agriculteurs et les PME, mais pas les grands industriels, qui profitent pour l’instant de la protection d’un dispositif légal dont ils n'ont pas besoin. Les marges de ces derniers sont au plus haut depuis dix-sept ans. Et, ces derniers mois, selon l’INSEE, la hausse des prix ne s’explique qu’à 35% par le bond des matières premières, mais à 55% par celle de leurs marges. »

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« Il faut inventer un nouveau modèle de relations entre le commerce et l’industrie. Le sujet majeur, c’est celui de la compétitivité de la France. Nous avons trois enjeux majeurs en commun avec les autres acteurs de la chaine, outre la compétitivité : la qualité des produits, la souveraineté - et en premier lieu la souveraineté alimentaire - et l’écologie, notamment la décarbonation. »
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Sodiaal espère offrir aux éleveurs 50 centimes par litre en 2024

Sodiaal espère offrir aux éleveurs 50 centimes par litre en 2024 | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

C'est un nouveau round de négociations commerciales qui est en cours pour Sodiaal, connu pour Yoplait, Candia ou Entremont. Celui sur ses grandes marques achevées, c'est au tour de ses marques distributeurs (MDD). Car les MDD représentent près de 50% de son activité…


Sodiaal demande entre 2% à 4% de hausse des prix pour garantir une juste rémunération à ses éleveurs. Pour ses marques nationales, Sodiaal dit avoir obtenu des « hausses raisonnables ». Selon la FCD, l'augmentation obtenue par les industriels pour 2024 s'élèverait entre « de 2% à 3% »…


Nouveauté de cette année, la loi Descrozaille (Egalim 3) en application depuis le début mars prévoit que la sacralisation des charges concerne aussi les MDD. Ce qui n'était pas le cas jusque-là. Les entreprises attendent donc de voir sur cette première année, quel sera le résultat des négociations avec les enseignes…


L'objectif est d'atteindre 50 centimes le litre en 2024. « Nous n'avons pas le droit à l'erreur, sinon nous allons manquer de moyens notamment pour financer les enjeux environnementaux. Nous avons monté une marche, il faut aller plus loin pour redonner des perspectives aux jeunes et donner envie de s'installer »…

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« Nous sortons d'une année favorable économiquement pour les producteurs. En deux ans, nous avons fait progresser de 30% le prix du lait. Nous nous battons pour que cette valorisation se poursuive ». L'an dernier, ce tarif s'est établi à 485 euros les 1.000 litres (497 euros pour le lait bio).
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Quotas laitiers, Régulation… Nostalgie, quand tu nous tiens

Quotas laitiers, Régulation… Nostalgie, quand tu nous tiens | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Egalim = Sanctuarisation de la Matière Première Agricole. Ah oui vraiment ?! Les relations Producteurs Industriels ne sont pas un long fleuve tranquille. Le médiateur pour Lactalis vs Unell, la Justice pour Savencia vs Sunlait et encore la Justice pour les Industriels et les AOP qui se déchirent l’image de la Normandie. Trop souvent, les plus puissants l’emportent…


« Dans l’agriculture, l’application pure et simple du droit de la concurrence est une aberration, car l’asymétrie entre producteurs et acheteurs est trop importante. »…


• La régulation doit revenir à la mode et la Champagne est l’exemple le plus probant que cela fonctionne

• Vivante, évolutive, la filière Comté repose sur une organisation sociale inédite qui fonctionne depuis des siècles

• Aux USA, les offices fédéraux de commercialisation du lait

• L’Apli et l’EMB militent pour un Programme de Responsabilisation face au Marché

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Dominique Schelcher, Système U, appelle à une généralisation des contrats de type “tripartite”

Dominique Schelcher, Système U, appelle à une généralisation des contrats de type “tripartite” | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« 30% des industriels jouent le jeu de la transparence. » Environ 30 % seulement des industriels jouent réellement le jeu de la transparence sur leurs tarifs. Les autres se contentent de fournir des certificats émis par des commissaires aux comptes, en se gardant bien de les détailler…


Le législateur doit fixer de nouvelles règles, en particulier pour les industriels. Nous proposons qu'elles s'inspirent des contrats tripartites signés pour nos produits sous marque de distributeur. Dans ce cas, les trois parties - agriculteurs, transformateurs et distributeurs - s'engagent ensemble, et le résultat est bien plus satisfaisant pour tous. Le processus est plus vertueux et son résultat s'en ressent…


La durée des négociations pose également problème. Il faudrait casser ce rythme, pour nous permettre de négocier toute l'année et avoir des discussions apaisées qui s'adapteraient à la conjoncture, économique ou climatique. Là encore, pour nos marques de distributeur, nous ne sommes pas confrontés à une date butoir : nous nous mettons d'accord en confiance sur un juste partage de la valeur entre producteurs, transformateurs et distributeurs…

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voir aussi Lidl : un prix minimum garanti pour les producteurs
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Une loi « Egalim 4 » en vue ?

Une loi « Egalim 4 » en vue ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les distorsions des rapports de force engendrés par cette pyramide inversée font émerger la nécessité d'une « loi Egalim 4 ». Aurélie Trouvé porte une proposition de La France Insoumise de mettre en place des prix planchers des produits agricoles. Elle prévoit que si les filières ne parviennent pas à les définir, l'Etat le fera…


Une discussion autour de l'opportunité d'une « loi Egalim 4 » pourrait d'ailleurs aussi pointer son nez à l'occasion de la mission gouvernementale de réflexion sur le cadre législatif des négociations commerciales. Selon l'Inspection générale des finances, au moins au début (avant que les distributeurs reprennent de plus belle leur guerre des prix), le cadre des lois Egalim a été respecté : entre 2021 et le début de l'année 2023, l'inflation n'a pas impliqué une réduction des marges des agriculteurs…


Beaucoup d'acteurs doutent toutefois de la capacité de nouvelles dispositions à rompre les déséquilibres que plusieurs lois n'ont pas pu corriger…

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voir aussi Un déséquilibre qui pèse sur l’application des lois et leur esprit
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Les producteurs de lait demandent le respect d’Egalim

Les producteurs de lait demandent le respect d’Egalim | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Malgré l’inflation et l’augmentation des charges, (+6% de l’indicateur de prix de revient calculé par le Cniel à 442 €/1000 L), les prix payés aux producteurs laitiers restent insuffisants et fragilisent la pérennité de la filière lait…


En octobre 2023, le prix moyen du lait conventionnel était de 435,7€ pour 1000 litres, soit 18€ de moins qu’en octobre 2022…


La FNPL somme le ministre d’agir face aux industriels qui ne jouent pas le jeu et qui n’ont pas trouvé d’accord avec leurs OP. Elle demande la prise en compte des indicateurs de production par Lactalis et la poursuite des négociations par Savencia dans le cadre de l’OP Sunlait…

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Prix du lait : des négociations complexes

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La fixation du prix d’achat aux éleveurs est le résultat d’une formule complexe. Et source de conflits…


Tous les industriels n’ont pas les mêmes volumes produits, ni les mêmes marchés. Certains par exemple ont une part très importante de leurs ventes à l’international. Cela joue sur les prix, parce que pour protéger les revenus des agriculteurs, la loi dite Egalim, prévoit de sanctuariser les prix de la matière première agricole. Et de prendre en compte l’évolution des coûts de productions. Mais cela ne s’applique qu’au lait, et aux produits de grande consommation- crème, yaourts - vendus en France. Les produits, vendus à l’étranger, et lait transformé en poudre pour les industriels ne sont pas concernés. Autrement dit, le prix qu’un transformateur paye à ses producteurs de lait, dépend aussi du type de produits qu’il propose…


Ensuite, le deuxième problème, dans le cas des produits concernés par Egalim, c’est comment calculer, les couts de production ? Pour cela, la loi a demandé des indicateurs aux interprofessions. Dans le cas du lait, elle s’appelle le Cniel. Il n’y a aucune obligation d’utiliser leurs chiffres, mais la plupart des acteurs le font car ils sont assez robustes. Le Cniel s’appuie sur les données d’environ 4000 exploitations. Le problème, c'est que cela prend du temps. L’indicateur publié en novembre 2023 porte sur les données de 2022. Il dit que les coûts ont augmenté de 9%. Mais dans certains cas, les acteurs veulent que les prix soient calculés sur la base de données plus récentes. Car l’inflation et les salaires évoluent très rapidement en ce moment. Et là le problème, c’est quel indicateur choisir. C’est là-dessus que c’est conflictuel en ce moment et cela d’autant plus que le contexte est tendu…


Cette tension, c’est notamment celles de négociations commerciales qui se déroulent actuellement entre distributeurs et industriels. Elles sont cruciales, puisqu’elles déterminent les prix dans les conditions générales de vente. Et elles sont très rudes cette année. Les industriels, négocient en même temps avec l’amont et l’aval, les producteurs de lait donc. Et ces derniers veulent défendre leur métier, dans un contexte global de mécontentement qu’expriment de nombreux agriculteurs, toutes filières confondues…

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voir aussi Les coopératives laitières dénoncent la remise en cause de la loi Egalim
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Négos : un goût amer pour les PME et ETI

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« Le juste prix n’a pas été atteint pour les PME-ETI avec un atterrissage de la négociation entre 0 et -1 et une demande de tarif de 3% en moyenne », selon le président de la Feef…


Pour lui, « le compte n’y est pas dans ces négociations ! Fort heureusement, PME et ETI ont pu négocier avant les multinationales, grâce à un calendrier différencié en fonction de la taille des entreprises. Sinon, la situation aurait été pire. » Les grands groupes ont jusqu’au 31 janvier pour boucler leurs négociations avec les distributeurs…


La Feef rappelle que les coûts de production ont continué d’augmenter en 2023 vs 2022 pour les PME-ETI (matières premières agricoles : + 7,3%, matières premières industrielles hors énergie : + 8%, énergie : + 62%)…

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L’Adepale s’inquiète par ailleurs de l’avenir des lois Egalim, « puisque la grande distribution démontre lors de ces négociations une faible sensibilité à la sanctuarisation des matières premières agricoles ».
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Négociations commerciales : la FNPL met en alerte la grande distribution !

Négociations commerciales : la FNPL met en alerte la grande distribution ! | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
Le décalage entre la volonté de réindustrialiser la France et la défense du pouvoir d’achat par la baisse des prix alimentaires met en danger l’élevage laitier…

Des mobilisations de producteurs se préparent après la fixation unilatérale par Lactalis du prix de base de janvier…

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Egalim, un premier pas vers le Commerce équitable ?

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Aujourd’hui, le lait équitable FaireFrance fête ses 10 ans et « C’est qui le patron ?! » ses 7 ans d’existence. Egalim a maintenant 5 ans. En production laitière,71 OP lait de vache et 6 associations d’OP (AOP), contractualisent avec leurs laiteries une formule de prix incluant leur prix de revient…


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Négociations commerciales : quelles améliorations suite aux lois EgAlim ?

Une rencontre animée par Adrien Cahuzac, Président de l'Association Française des Journalistes de l’agriculture et de l’alimentation (AFJA), avec :


• Alessandra Kirsch, Directrice des études d’Agriculture stratégies

• Yohann Barbe, Producteur de lait, Trésorier FNPL, Président de l’OP UPLV dans les Vosges, Représentant des OP au CNIEL

• Isabelle Senand, Directrice des études de la Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD)


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Egalim : des lois imparfaites, mais pas inutiles

L’objectif est de rééquilibrer les rapports de forces dans les relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire. Pour protéger la rémunération des agriculteurs, la « construction des prix en marche avant » impose une prise en compte des coûts de production.

Depuis 2018, cela a plutôt bien fonctionné, particulièrement dans la filière laitière où les organisations de producteurs et la contractualisation se sont bien mises en place. Mais les formules de prix négociées ne prennent en compte que partiellement les prix de revient aux producteurs. Et la grande distribution ne représente que 35% des débouchés du lait, à côté de la RHD et de l’export, non concernés par Egalim.

L’inflation s’est invitée dans les débats, pour le plus grand plaisir des détracteurs d’Egalim. Mais c’est un faux prétexte, Egalim n’a pas favorisé l’inflation en France si on la compare à nos voisins européens. Même s’il n’est pas facile de l’appliquer dans un contexte de volatilité des prix.

A côté de la matière première agricole "sanctuarisée", la matière première industrielle (énergie, transport, emballages, …) connaît aussi une inflation que les transformateurs industriels veulent répercuter dans les négociations avec la distribution. Et les multinationales manquent de transparence. Ce qui fait craindre des problèmes de négociation, tant côté producteurs que côté GMS.

Des lois imparfaites, mais pas inutiles donc ! Qui intéressent d’ailleurs certains de nos voisins européens, même si se posent des problèmes de compatibilité avec le droit européen. En revanche, Egalim ne résoudra pas le manque d’attractivité du métier d’agriculteur ni le problème du revenu global des producteurs.
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Une surrèglementation qui protège les agriculteurs et les industriels ?!

Une surrèglementation qui protège les agriculteurs et les industriels ?! | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Comment l'Etat a déclenché la machine infernale de l'inflation alimentaire : Les bonnes intentions jalonnent la montée des prix de l'alimentation qui constitue un enfer pour les consommateurs.


L'inflation alimentaire s'élève à 9%sur un an, à 21% sur deux ans. La guerre en Ukraine a mis le feu aux poudres, mais c'est l'Etat qui a rempli les barils. Le gouvernement a convoqué les distributeurs et leur a intimé de déchirer les contrats des négociations 2022 dont l'encre n'était pas encore sèche…

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voir aussi France OP lait craint la destruction de valeur par les négociations commerciales https://sco.lt/90DgS8
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France OP lait craint la destruction de valeur par les négociations commerciales

France OP lait craint la destruction de valeur par les négociations commerciales | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’anticipation de la date butoir des négociations commerciales entre transformateurs et distributeurs « poursuit l’objectif de baisses de prix »…


« Alors que les lois Egalim successives ont instauré une construction du prix en marche avant pour une juste rémunération des producteurs, le législateur prend le risque d’une pression accrue sur les OP dans le secteur laitier pour faire évoluer les prix à la baisse »…


 Le projet de loi visant à avancer la date de fin des négociations commerciales « risque d’entériner une sorte d’Egalim inversée, avec une répercussion des baisses de prix de l’aval à l’amont »….


« Nombre d’OP se battent encore pour l’application des grands principes d’Egalim, à savoir la prise en compte des coûts de production et la construction du prix en marche avant. Il est faux de croire que les coûts de production sont systématiquement pris en compte dans les négociations entre industriels et grande distribution. La justification du prix payé au producteur suffit, peu importe que les coûts de production soient réellement pris en compte ».

Cedric's insight:
voir aussi Les 3 chiffres qui alertent sur les PME : des informations alarmantes
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