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Dans son dernier rapport Global Dairy Quarterly, Rabobank a averti qu'il y avait des signes d'affaiblissement de la demande de produits laitiers sur certains marchés. Et il y aura probablement une baisse de la production de lait dans l'UE et aux États-Unis en 2023, ce qui pourrait "stabiliser" les prix du marché mondial…
"Les effets cumulés de la forte inflation des prix alimentaires au cours des 24 derniers mois, dans la plupart des cas nettement supérieure à la croissance des salaires, ainsi que le ralentissement de l'activité économique en 2023 se sont traduits par une baisse de la demande de produits laitiers sur les marchés développés et émergents."…
Dans le rapport, la banque précise que le ralentissement de la croissance est attribué à "la stagnation de la production dans l'UE". En conséquence, elle a abaissé ses prévisions de production de lait pour 2023 par rapport aux prévisions du dernier trimestre de 0,7 % à 0,5 %. Au cours du troisième trimestre, la production de lait de l'UE sera stable d'une année sur l'autre et la volatilité climatique dans certaines régions pourrait "ralentir davantage les livraisons"…
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L’Indice FAO des prix des produits laitiers affiche une baisse de 1,4% en janvier, atteignant ainsi son niveau le plus bas en 12 mois. Le recul de janvier est le résultat d’une baisse des prix internationaux du beurre et du lait en poudre…
Les prix mondiaux du beurre ont enregistré leur septième mois consécutif de baisse, ce qui s’explique par une faible demande à l’importation pour des approvisionnements à long terme aux prix pratiqués actuellement, les acteurs du marché s’attendant à une poursuite de la chute des prix et à une hausse de l’offre en provenance d’Océanie…
Dans le même temps, les prix internationaux du lait entier en poudre ont cédé du terrain en raison d’un ralentissement de la demande des principaux importateurs et d’un accroissement de l’offre en provenance de la Nouvelle-Zélande, malgré la baisse saisonnière de la production laitière. Les prix du lait écrémé en poudre ont eux aussi accusé un recul, principalement imputable à une demande mondiale peu soutenue…
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L’Indice FAO des prix des produits laitiers a enregistré une baisse de 1,2% par rapport à octobre. Il s’agit de la 5ème baisse mensuelle d’affilée, dont la valeur demeure toutefois supérieure de 9,2% à celle de l’année dernière…
En novembre, les cours internationaux du lait écrémé en poudre ont accusé la plus forte baisse, du fait d’un recul de la demande à l’importation, car les besoins à court terme des acheteurs étaient bien couverts et les disponibilités exportables avaient augmenté en Europe…
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Au cours de l'année écoulée, le coût et le rapport qualité-prix sont devenus plus importants pour plus de la moitié des consommateurs dans le monde. Mais ils restent déterminés à goûter à de nouvelles expériences, à assurer leur bien-être personnel et à soutenir la santé planétaire…
En plus d'une demande accrue de prix compétitifs, les consommateurs ont déclaré à Innova qu'ils recherchent toujours une valeur nutritionnelle et s'attendent à une responsabilité partagée continue pour la sécurité environnementale. Pendant ce temps, les jeunes générations qui ont grandi à l'ère numérique inclusive gagnent en influence, changent les marchés et créent de nouvelles opportunités. Dans ce contexte complexe, voici un avant-goût du Top 10 des Tendances d'Innova :
Tendance 1 : redéfinir la valeur. Les marques, les innovateurs, les producteurs et les consommateurs sont aux prises avec la hausse des coûts et une plus grande instabilité. Cependant, les marques doivent être ouvertes dans leur communication et montrer clairement les avantages qu'elles apportent…
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L’Indice des prix des produits laitiers a baissé de 0,6% par rapport à août. Il s’agit de la 3ème baisse mensuelle d’affilée de l’indice, dont la valeur demeure toutefois supérieure de 20,7% à celle de l’année dernière…
En septembre, les prix internationaux de l’ensemble des produits laitiers se sont légèrement repliés, cette situation étant due dans une large mesure à l’incidence de la dépréciation de l’euro face au dollar des États-Unis sur les prix mondiaux des produits laitiers (exprimés en dollars)…
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Thierry Pouch, économiste, chef du service études et prospective à l'Assemblée permanente des Chambres d'agriculture…
Six mois après le début de la guerre en Ukraine, et une envolée des cours du blé inquiétante pour la sécurité alimentaire, les prix des céréales sont enfin en train de retomber. Le retour des exportations depuis les ports ukrainiens, début août, en est-il le déclencheur ?
Cette accalmie présage-t-elle que le risque d'une crise alimentaire mondiale, menace qui plane depuis l'invasion russe, est derrière nous ? Ou la situation est-elle encore trop instable pour s'avancer, d'autant que les conditions climatiques perturbent également les productions alimentaires ?
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Baisse de l’Indice FAO des prix des produits alimentaires pour le troisième mois consécutif en juin…
L’Indice FAO des prix des produits laitiers a augmenté de 4,1% en juin, et de 24,9% par rapport à la valeur enregistrée en juin 2021…
En juin, tous les produits laitiers ont vu leurs prix internationaux progresser. Ce sont les cours du fromage qui ont le plus augmenté, sous l’impulsion d’une envolée de la demande mondiale à l’importation sur le marché au comptant en corrélation avec l’inquiétude des marchés quant aux disponibilités plus tard dans l’année, la vague de chaleur en ce début d’été ayant pesé sur une production déjà faible de lait en Europe…
Les prix mondiaux du lait en poudre ont augmenté sous l’effet d’une forte demande à l’importation, du resserrement persistant de l’offre mondiale et du faible niveau des stocks. Les prix internationaux du beurre ont remonté, l’incertitude des marchés au regard des livraisons de lait dans les mois à venir ayant stimulé les importations ainsi que la demande intérieure en Europe…
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Bis repetita ! A l’instar de la crise alimentaire mondiale en 2007/08, les pays producteurs de matières premières agricoles sont de plus en plus enclins à faire du protectionnisme, suspendant leurs exportations, afin d’assurer leur sécurité alimentaire mais surtout de contenir la hausse des prix intérieurs et d’éviter des troubles sociaux…
Un retour du protectionnisme qui alimente l’inflation et entrave la sécurité alimentaire dans nombre de pays, en particulier africains. La FAO a appelé les gouvernements à «s’abstenir d’imposer des restrictions à l’exportation, qui peuvent aggraver la hausse des prix des produits alimentaires et saper la confiance dans les marchés mondiaux». Ajoutant, nous devons en revanche «veiller à ce que les mesures prises pour faire face à la crise n’aient pas pour effet d’aggraver l’insécurité alimentaire et permettent au contraire d’accroître la résilience»…
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La montée du protectionnisme exacerbe le chaos sur les marchés alimentaires mondiaux provoqué par la guerre en Ukraine, les gouvernements réprimant les exportations de produits de base, notamment les céréales, l'huile de cuisson et les légumineuses…
Ces mesures protectionnistes n'ont fait qu'alourdir davantage la facture des importations alimentaires pour les pays dépendant des marchés internationaux pour les produits alimentaires importants, touchant certains des plus pauvres du monde.
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Prix alimentaires : le FMI alerte sur « les risques de troubles sociaux » en Afrique
« Les craintes à l’égard de la sécurité alimentaire se sont nettement accentuées » avec la guerre en Ukraine et l’explosion des prix des denrées alimentaires…
Les graines de nouvelles « émeutes de la faim » sont-elles plantées en Afrique subsaharienne ? Un peu tôt pour le dire, mais la flambée des prix alimentaires fait craindre au Fonds monétaire international des « troubles sociaux » sur le continent. « Les craintes à l’égard de la sécurité alimentaire se sont nettement accentuées » avec la guerre en Ukraine et l’explosion des prix des denrées alimentaires, accroissant « les risques de troubles sociaux » au sein des pays vulnérables…
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Une course effrénée aux grains est lancée et aura « des conséquences pour tous » : l'effondrement redouté de la superpuissance agricole qu'est l'Ukraine pose la question de la sécurité alimentaire mondiale, de la Mediterrannée aux confins de l'Asie, alerte le chercheur français Sébastien Abis…
De la chute des exportations à l'angoisse des semis pour la prochaine campagne, « la crise s'enlise et s'aggrave », constate le directeur général du club de réflexion sur l'agriculture Demeter et chercheur associé à l'Iris)…
« La guerre en Ukraine signifie la faim en Afrique », a déploré la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva, tandis que le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres mettait en garde contre « un ouragan de famines » dans de nombreux pays déjà fragiles. « L'insécurité alimentaire s'impose d'abord aux Ukrainiens, beaucoup de familles doivent fuir et ceux qui restent sont face à la préoccupation de trouver de la nourriture alors que les balles fusent », souligne Sébastien Abis…
Mais l'emballement a vite gagné le monde. « Les marchés ont surréagi parce que l'Ukraine est une superpuissance à l'exportation : les prix ont flambé car tout le monde se demande qui va pouvoir remplacer l'offre ukrainienne de blé, de maïs ou d'huile de tournesol (dont Kiev assure 50 % du commerce mondial) », explique-t-il…
Certains pays comme l'Égypte, qui fait venir 90 % de son blé de Russie et d'Ukraine, ont réduit leurs prévisions d'importations ou commencé à chercher d'autres origines. D'autres, comme l'Argentine, font le choix de la sécurité alimentaire nationale en décidant de suspendre leurs exportations d'huile de soja, dont elle est la première exportatrice mondiale…
Relevant que la Russie elle-même a « restreint ses exportations de céréales vers l'Eurasie » (Kazakhstan, Bélarus, Arménie, Kirghizstan), il s'interroge sur la destination de ces productions, notant que « la Chine fait face à une grande sécheresse et va devoir augmenter ses importations ».
Dès à présent, la flambée des prix s'impose comme préoccupation majeure pour tous les pays importateurs : la Libye, « dont les deux tiers du blé vient de Russie et d'Ukraine », l'Indonésie, « deuxième acheteur mondial », l'Éthiopie qui dépend à plus de 30% de ses importations russes, mais aussi le Pakistan, la Turquie, l'Érythrée...
Car « la crise touchera tout le monde » : « En France, on peut avoir des turbulences sociales se nourrissant de cette insécurité. En dictature, vous ne descendez pas manifester sans risque. Mais quand l'estomac est vide, on n'a plus grand-chose à perdre », souligne-t-il…
Alors que les prix mondiaux ont déjà dépassé le niveau record de 2008 qui avait conduit à des émeutes de la faim, il relève qu'« en Irak, il y a eu des manifestations tout le week-end contre les prix élevés »…
Le Chicago Council on Global Affairs explore les défis et les opportunités des systèmes agricoles dans un monde avec un nombre de jeunes sans précédent dans "The Next Generation"… Historiquement, l'augmentation des populations de la « classe moyenne » a contribué à la croissance économique en tant que source majeure de la demande des consommateurs.
Alors que le marché de la classe moyenne dans les pays à revenu élevé ne devrait augmenter que de 0,5 à 1% par an, les marchés de la classe moyenne des pays à revenu faible et intermédiaire pourraient afficher des taux de croissance annuels de 6% ou plus.
D'ici 2020, l'Afrique comptera plus de 1,1 milliard de consommateurs, soit plus que les populations combinées de l'Amérique du Nord et de l'Europe. En 2010, 34% de la population africaine était de la classe moyenne, contre 27% en 2000. Les dépenses de consommation en Afrique ont augmenté à environ 680 milliards de dollars par an en 2008.
La région Asie-Pacifique devrait à elle seule atteindre plus de 85% de la croissance de la classe moyenne jusqu'en 2020…
Via Système de veille
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Les gens en Chine n'ont pas l'habitude de boire une tonne de lait. Mais le pays a changé, augmentant de 25 fois la quantité de lait bue au cours des 25 dernières années et devenant le pays ayant la quatrième plus grande contribution à l'offre mondiale. Malgré tout cela, il est toujours l'un des pays les plus «déficitaires en lait» au monde, selon un rapport de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.
Le pays devrait tripler sa consommation de lait d'ici 2050, ce qui signifie qu'il faudra beaucoup plus de vaches pour manger beaucoup plus de nourriture cultivée sur beaucoup plus de terres. En février, une équipe internationale de chercheurs a publié son analyse de la façon dont ce pic pourrait affecter l'environnement dans Global Change Biology.
La Chine boit plus de lait et les conséquences pour le climat pourraient être «impensables», comme l'a dit un scientifique...
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Les effets cumulés de la forte inflation des prix des denrées alimentaires au cours des 24 derniers mois, ainsi que du ralentissement de l'activité économique en 2023, se sont traduits par une baisse de la demande de produits laitiers sur les marchés développés et émergents…
Diverses entreprises d'Europe occidentale, d'Australie, du Brésil, de Chine et d'autres marchés émergents enregistrent des ventes plus faibles que prévu en 2023, principalement en termes de volume) Une exception notable est les États-Unis, où la demande actuelle des consommateurs pour les produits laitiers reste ferme…
La croissance de la production laitière chinoise se poursuit tandis que les importations diminuent. Les importations chinoises de produits laitiers (équivalent lait liquide, hors lactosérum) ont diminué au premier trimestre 2023, ajoutant une pression à des prix mondiaux déjà plus faibles à court terme…
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Le Club DEMETER est l’écosystème du secteur agricole et agroalimentaire dont les réflexions prospectives sont tournées vers les enjeux mondiaux, les dynamiques d’innovation et les expériences intersectorielles. L’IRIS est un think tank français travaillant sur les thématiques géopolitiques et stratégiques. Ses activités comprennent la recherche et l’expertise, les publications, l’organisation de colloques et de séminaires, et l’enseignement sur les questions internationales.
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La facture mondiale des importations alimentaires devrait atteindre un record à 1 940 milliards de dollars, en hausse de 10 % sur un an, menaçant les plus pauvres. "Ce sont des signes alarmants du point de vue de la sécurité alimentaire", a déclaré la FAO dans son rapport semestriel sur les perspectives de l'alimentation…
Cette augmentation affecte de manière disproportionnée les pays économiquement vulnérables et devrait continuer à le faire l'année prochaine, même si la situation globale de l'offre agricole devrait s'améliorer quelque peu…
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L’Indice FAO des prix des produits laitiers a enregistré une valeur moyenne de 140,1 points en octobre, soit 1,7% de moins qu’en septembre. Il s’agit de la quatrième baisse mensuelle d’affilée de l’indice, dont la valeur demeure toutefois supérieure de 15,4% à celle de l’année dernière…
En octobre, les prix internationaux de tous les produits laitiers figurant à l’indice ont reculé. Cette baisse s’explique par des achats moins importants que prévu de la part de la Chine et par une demande atone sur le marché au comptant, car les besoins immédiats de la plupart des pays importateurs étaient bien couverts, ainsi que par les effets de l’affaiblissement de l’euro par rapport au dollar des États-Unis…
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L’Indice FAO des prix des produits laitiers a baissé de 2%en août par rapport au mois précédent. Il s’agit de la 2ème baisse mensuelle d’affilée de l’indice, dont la valeur demeure toutefois supérieure de 23,5% à celle de l’année dernière…
En août, les cours internationaux du beurre et des laits en poudre ont fléchi, principalement en raison d’un affaiblissement de la demande sur le marché au comptant de la part des principaux importateurs, dont les stocks étaient suffisants pour couvrir leurs besoins immédiats…
En revanche, les prix mondiaux du fromage ont enregistré leur 10ème hausse mensuelle consécutive, du fait de la stabilité de la demande mondiale à l’importation et de la solidité des ventes internes, en particulier dans les destinations touristiques européennes…
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Substituer la protéine animale par son alternative végétale réduit la pression sur la planète. Tout en soulevant des défis…
Deux planètes et demie ! C’est ce qu’il faudrait pour nourrir l’humanité en 2050. Pour sortir de cette impasse, start-up, ONG, industriels, agriculteurs, et scientifiques planchent sur un nouveau modèle alimentaire. Tour d’horizon des solutions proposées par les aventuriers de nos assiettes…
«On le sait, l’apocalypse nous attend.» Le ton est à moitié ironique. Mais le constat fait par Jonathan Caspi, cofondateur de la start-up israélienne Mush Foods, qui cultive des champignons pour des produits végans ou «hybrides», est clair : le mur alimentaire se rapproche inexorablement. D’ici 2050, soit dans moins de trois décennies, les projections démographiques convergent : la terre abritera plus de 10 milliards de personnes.
Et si chacune aspirait à se nourrir selon nos modes de consommation occidentaux, il faudrait entre 2,5 et 3 planètes pour assouvir tous les appétits. Et surtout 100 milliards d’animaux sur les cinq continents, contre 70 milliards aujourd’hui. L’équation est «intenable»…
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L’indice des prix des produits laitiers s’affiche en baisse de 3,5% en mai par rapport au mois d’avril. Il s’agit de la première baisse enregistrée après huit hausses mensuelles consécutives, mais l’indice dépasse encore de 16,9% son niveau de mai 2021…
Tous les produits laitiers ont vu leurs prix diminuer sur les marchés mondiaux, les laits en poudre ayant subi la plus forte baisse, sous l’effet d’un amoindrissement de la demande qui s’explique par les incertitudes qui règnent sur le marché du fait de la poursuite du confinement en Chine, et ce malgré un resserrement persistant de l’offre mondiale…
Les prix du beurre ont également chuté fortement dans le sillage d’une baisse de la demande à l’importation, qui s’est accompagnée d’une certaine amélioration des approvisionnements en provenance d’Océanie et d’une contraction des ventes intérieures en Europe…
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Spéculation, le début de la faim : « Le prix du blé a doublé. Pour les plus modestes, ça va être dramatique. Pendant ce temps, les profits fuient les fermes et s’en vont remplir les poches des traders cachés derrière ces tours de verre. »…
L’État a délégué la sécurité alimentaire au secteur privé, qui n’est là que pour les bénéfices. « Ce sont nos paysans qui doivent nous nourrir, pas l’agrobusiness. Se servir de la guerre en Ukraine comme une aubaine pour faire grimper les prix est criminel. Des céréales, ce n’est pas ce qui manque. Il y en a des stocks pour les deux ans à venir. Si des famines ou des émeutes éclatent, notamment dans les pays du Maghreb, ce sera à cause des prix et non de la disponibilité. »
« Sous couvert de solidarité internationale, on nous demande de produire plus pour soi-disant nourrir les populations du monde. Personne n’a donc la décence de s’attaquer à ce qui empêche réellement ces gens d’avoir accès à l’alimentation ? »
Notre système agroalimentaire tue trois fois : le paysan, la planète et les consommateurs
« Transformer des céréales en carburant dans le contexte actuel est insensé. Nourrissons d’abord les populations affamées. Et puis, nous devons réfléchir à des façons de produire de manière moins dépendante, plus résiliente et plus durable. La souveraineté alimentaire est fondamentale.»
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L’Indice FAO des prix des produits laitiers a enregistré une valeur moyenne de 147,1 points en avril, soit 1,3 point (0,9 pour cent) de plus qu’en mars, ce qui marque la huitième hausse mensuelle consécutive de l’Indice, qui s’établit à 28,0 points (23,5 pour cent) de plus que sa valeur enregistrée il y a un an…
En avril, la tendance haussière des prix des produits laitiers s’est poursuivie, sous l’effet d’un resserrement persistant des disponibilités mondiales, car la production laitière en Europe de l’Ouest et en Océanie a continué d’afficher des résultats en dessous de ses niveaux saisonniers…
Les cours internationaux du beurre ont enregistré la plus forte hausse, car les disponibilités sont faibles, y compris les stocks, en particulier en Europe de l’Ouest, en raison de l’envolée de la demande de livraisons à court terme qui est due en partie à la pénurie actuelle d’huile de tournesol et de margarine…
Malgré la baisse des achats extérieurs, la demande interne soutenue et le faible niveau des stocks en Europe ont contribué à soutenir les prix mondiaux du lait écrémé en poudre et du fromage. En revanche, les prix du lait entier ont légèrement reculé, principalement en raison d’un ralentissement de la demande en Chine…
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L’Indice FAO des prix des produits laitiers a enregistré une valeur moyenne de 145,2 points en mars, soit 3,7 points (2,6 pour cent) de plus qu’en février, ce qui marque la septième hausse mensuelle consécutive de l’indice, qui s’établit à 27,7 points (23,6 pour cent) de plus que sa valeur d’il y a un an…
Les cours du beurre et du lait en poudre ont bondi, sous l’effet d’une flambée de la demande à l’importation en vue de livraisons à court et long termes, en particulier sur les marchés asiatiques, et d’une demande interne solide en Europe de l’Ouest…
Par ailleurs, l’offre a également été limitée sur les marchés du fromage, car la demande interne a été forte en Europe de l’Ouest. La valeur de l’indice a toutefois légèrement fléchi, sous l’effet des fluctuations des taux de change…
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Le blocage de productions agricoles en Ukraine et Russie devrait «frapper le plus durement les plus pauvres et semer les germes de l’instabilité politique et de troubles dans le monde entier.»
A elles deux, la Russie et l’Ukraine fournissent 30% des tonnages de blé échangés sur la planète. La Russie a réarmé son agriculture, passant d’une production vivrière de 36 millions de tonnes de blé en 2001 à 80 millions en 2021.
Elle en est le premier exportateur mondial. Les deux pays assurent près de 20% du commerce du maïs, 70% de celui de l’huile et des tourteaux de tournesol…
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Trois chercheurs de l'OCDE et de la FAO viennent de publier une analyse du dernier rapport annuel conjoint OCDE-FAO (OECD-FAO Agricultural Outlook 2017-2026), faisant ressortir un ralentissement de la hausse de la demande mondiale pour tous les produits agricoles. Après avoir été tirée majoritairement par la consommation individuelle (notamment chinoise), elle ne serait plus stimulée, dans la décennie à venir, que par la croissance démographique.
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